Titre de la Fic: You know You Hurt Me Well

Titre du Chapitre : Life

Titre complet : Life isn't fair. (La vie n'est pas juste.)

Auteur : Keiko.A

Couple : Reituki ^^

Rating : M

Disclaimer : Gazetto ne m'appartient toujours pas. L'histoire est mienne xDDD.

Note :

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Il pensait avoir finit le plus dur dans sa journée. Il avait finit de soigné un patient, et l'avait raccompagné jusqu'à la sortie de l'hôpital. Mais, il ne pouvait pas être tranquille, non. Les commères du services, s'étaient ramenés, pour discuter du Patient qu'il venait de quitter.

« Tu sais qui c'était au moins? »

Il fit alors semblant de ne pas les entendre, peut être qu'ils allaient s'en aller et le laisser tranquille. Il ne les aimaient vraiment pas beaucoup. Toujours à lancer des ragots, et à bavasser pour rien. Et souvent, aux dépends de lui. Enfin c'était pas comme si ça lui importait, mais il aimait pas ce trait de caractère.

« C'était Ruki! »

« Attends, le mannequin? »

« Oui l'ex-Mannequin! »

« Il est bien foutu quand même... »

« Il est devenu photographe... »

« Je croyais qu'il faisait des bouquins... »

« Il fait les deux! »

« Attends,... Qu'est-ce qu'il faisait là? »

« Ouais, c'est vrai... »

Il se sentait observé, et le fait est, qu'il l'était. Et vu la façon dont ses vautours le regardaient, ça présageait rien de bon. Il savait qui était Ruki, il savait même ce qu'il faisait dans la vie... Il avait évité de jouer les vautours avec cet homme, parce qu'il n'était pas ce genre là. Il ne demandait rien à personne, et il s'attendait à ce que personne ne lui demande rien en retour.

« Pourquoi, c'est toi qui l'as soigné? C'est vrai, c'est pas ton job! »

« Alors, Mister ZOmbie, c'est quoi ta réponse? »

Le Mister Zombie soupira doucement. Il n'allait pas pouvoir retourner a son lieu de travaille tranquillement. Il savait que si il ouvrait la bouche, il allait devoir répondre à plein de questions un peu barbante, et qu'ils allaient le harceler. Il n'avait pas envie de ça, mais, de toute façon, il ne pouvait plus rien faire, pas vrai?

« Bon, il m'as demandé, que je m'occupes de lui. C'est ce que j'ai fais. Maintenant le sujet est clos. »

« Et pourquoi il demanderait à un assistant de légiste de s'occuper de lui? Il est pas raide que je saches! »

« C'est pas ton travail de t'occuper de lui! »

« Ouais! Si t'aimais les vivants, tu serais devenu un vrai médecin! Et pas un dépeceur de cadavre! »

Il n'avait pas envie de s'énerver, pourtant, ça l'énervait qu'on le traite de dépeceur. Il s'occupait des cadavres avec respects, et intimités. Les gens, étaient si cons. C'était désespérant. Il leurs dit alors.

« Mon Job, c'est de faire en sortes de comprendre, ce que tu as merdé avec ton patient! Mon Job, c'est de leurs donner tous le respect que toi et tes copains vous ne leurs avez jamais donner! Tu ferais mieux de fermer ta grande gueule, et de ne pas tuer un de tes patients, sinon crois-moi... Je te louperais pas! C'est clair là? »

« Comment quelqu'un voudrait rester avec toi! Tu est aussi froid que tes cadavres! »

L'homme ne releva pas, et les commères finirent par partir, en acquiesçant les un à la suite des autres. Il était froid lui? Il n'avait pas besoin d'être très chaleureux avec les êtres humains qui étaient des cons finit. Il décida qu'il était l'heure pour lui de prendre un café. Il y avait rarement des urgences à la morgue. Pas de raison de s'affoler... Il était tranquillement entrain d'essayer de ce détendre, quand, une personne qu'il connaissait finit par entrer, la bouche en coeur.

« Salut Rei. »

« Kai... »

« Ils t'ont encore mener la vie dure, ces petit morveux? »

« C'est ce qu'ils pensent, comme toujours... »

« T'as l'air crevé, ça va? »

« C'était une dure journée... T'inquiètes pas ça ira.. Et toi, avec les gnomes? »

Le dénommé Kai, lui fit un sourire, et une fois son café en mains, il vint s'asseoir non loin de Reita. Les gnomes. Il les adorait.

« Ils sont adorables. Mais dis-moi plutôt ce qui s'est passé... Il paraît que tu t'est occupés d'un vivant... C'est vrai? »

« Ne me regardes pas comme si j'étais un drogué qui avait pris de la came. Sérieusement, je lui avait rien demandé... C'était Mister La Starlette du coin. Ils m'ont tanné à cause de ce mec là. Ils ont rien à fiche dans leurs vie que de baver devant des mecs dans son genre?.. »

« C'était qui? »

« Ruki... »

« Tu rigoles? C'est un des seuls mecs qui restent toujours classes, quoi qu'il met.. »

« Stop. Ne me joues pas la groupie de service. J'ai vraiment pas besoin de ça. »

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oOo flash Back oOo

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J'étais en voiture, me dirigeant vers l'hôpital, comme tout les soirs. Je préférais le travail de nuit, je voyais moins ces pauvres commères qui me cassaient les pieds, dès qu'ils avaient trois secondes. Sur le chemin, je vis un accident. Une voiture était hors de la route. Et il ne semblait pas y avoir de gens qui s'en occupait. Je pris donc la décision, d'arrêter la bagnole, histoire de voir si les passager avaient survécu. J'avais un peu peur, parce que les gens, en général ce n'est pas ma tasse de thé. Ils ont tous une façon de faire chier, qui m'énerves. Pourtant, quand je vis les passager, et les traces de l'accident sur eux.. J'appela tout de suite les ambulances, et la police. Ce n'était pas forcément grave. Le conducteur allait très bien s'en sortir, mais le passager... Le passager... Sa tête.. elle me disait quelque chose. Je ne pris pas le temps de m'attarder plus, et le sortit de la voiture. Oui, c'était mal si on était pas un médecin comme je l'étais. Il n'y avait pas de risque en faite, les seules choses qu'ils auraient sûrement, c'était un bon mal de crâne. Et quand je pris enfin le temps de regarder ses blessures... Je remarquais, que certaines marques ne dataient pas d'aujourd'hui. Je savais que c'était un homme battu. Cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. Mais je ne dis rien. Je n'avais rien à dire. Car je savais... Je le voyais dans ses yeux. Cette détermination, et cette honte. Il s'agrippa à moi, et il me dit très sérieusement.

« Vous ne le direz à personne! Personne n'as besoin de savoir! »

Il avait comprit, que je savais. Une ambulance arriva, et pris le conducteur en charge. Quand à la seconde, j'y fit monter Ruki. Je l'avais enfin reconnu. C'était une célébrité. Encore une de ces starlettes qui aiment qu'on le voit. Pourtant, il me prit le bras, en me disant d'un air très convaincu.

« Je ne veux que vous. Vous seul. »

Je compris, qu'il n'avait pas envie que les autres aussi s'en rendent compte. Un homme battu est encore plus honteux qu'une femme battue. Pourtant... Je n'ai jamais compris pourquoi les gens croyaient qu'ils avaient quelque chose à se reprocher. Alors, je regarda un des ambulanciers et lui demanda une faveur un peu particulière.

« Vous pouvez conduire ma voiture jusqu'à l'hôpital? Je m'occupes de lui. Je suis médecin. »

Il eut un sourire, il avait reconnu Ruki lui aussi. Il me demanda alors un autographe de la starlette en échange. Et je lui assura que je me débrouillerais pour en avoir, pour lui et son collègue. Le voyage fut plutôt silencieux. Il n'avait pas l'air d'avoir de grave problème... Pourtant, il nécessitait quand même qu'on vérifie. Je n'allais pas le laisser partir comme ça, après un accident de voiture. Et j'espérais qu'il s'en doutait, sinon ça allait encore faire des étincelles. Ces foutues starlettes, je vous assures... Toujours à faire des caprices. Le plus embêtant, c'est que j'allais devoir m'occuper de lui, tout seul, et que ce n'était pas vraiment mon rôle de m'occuper d'être vivant. Enfin la plupart du temps, ils étaient souvent froids, et raides. Et quelques choses me disaient que cette fois ça serait bien différent. Une fois arrivé a l'hôpital, les gens s'occupèrent de l'homme qui accompagnait la starlette pendant que je l'entraînait dans une des salles d'examen, pour m'occuper de ses vilaines blessures. Je pris soin de fermer tout les stores, pour avoir un peu d'intimité, ou du moins, retardé l'inévitable : La découverte qu'une star était dans l'hôpital. Oui, les vautours étaient toujours à l'affut de nouvelles. Et personnellement, je ne trouvais pas ça très sain. Je le regardait très sérieusement, peut être un peu trop, car il me dis enfin.

« Ce n'est pas la peine de me regarder comme ça. Je n'ai pas besoin d'examen. Je vais très bien. »

« Très bien? Les contusions sont encore fraîches, et bien que mon avis ne comptes pas... Je suis désolé, mais, il faut faire au moins une Radio, pour voir si vous n'avez rien de cassé. »

Mais évidement, monsieur n'était pas d'accord. Il tenta de s'enfuir, et de s'en aller. Mais, l'idée lui passa très vite, quand je le saisit par le poignet en lui disant sérieusement.

« Peut m'importe qui vous êtes, ou ce que vous faites dans la vie. Vous êtes un patient, et vous devez passer une radio. Au moins pour être sûr que tout va bien. »

« Si j'avais quelques choses de cassées je le saurais! C'est encore mon corps que je saches! »

« Si vous aviez vu quelqu'un s'effondrer brutalement, sans signe avant coureur d'une hémorragie interne, je ne crois pas que vous tiendriez ce langages. Le rôle que vous m'avez donner, c'est de prendre soin de vous. Alors asseyez-vous et laissez vous faire! »

« Bien. »

Il finit par accepter de s'asseoir à nouveau. En faite, la radio montra qu'il n'avait rien. Mais je ne pouvais pas le laisser partir de cette façon. Pas que j'ai super envie de passer ma soirée bloqué avec un mec dans son genre, mais... Je prenais mon travail au sérieux, et même si ses blessures n'étaient que superficielles, il me fallait les soigner. Je ne sais pas quel miracle, il accepta de se laisser faire, sans broncher. Il régnait un silence troublant, mais, ça arrivait souvent ce genre de chose. Je n'étais pas vraiment bavards, et il n'avait pas vraiment envie de me parler non plus. Beaucoup d'hommes battus avaient du mal a admettre qu'ils étaient battus, et qu'il fallait qu'on les aides. C'était dommage pour eux. Mais lui, je savais que j'aurais beau lui dire n'importe quoi, il ne m'écouterait pas. C'est comme ça que réagisse des starlettes. Ils n'écoutent rien, ni personnes. Ils ne font que se détruire devant la face du monde. Un comportement qui relevait un peu de la névrose, mais tant pis. Une fois que j'eusse fini de soigner la dernière petite écorchure, il me dit très calmement.

« Cette fois-ci, je peux partir? »

J'aurais bien accepter... Mais je ne pouvais pas le laisser partir comme ça. Je pris les deux photos de Ruki, que j'avais prises à ses fans bavant qui grouillaient dans l'hôpital et lui tendit en lui disant.

« Non. Vous devez deux autographes. »

Il soupira, mais le fit quand même. Je lui indiqua les noms qu'ils devaient mettre, car je connaissais bien les deux ambulanciers. Et à leurs prochains services, j'allais m'occuper de leurs donner leurs dû. Puis, il me regarda avec cette lueur éteinte dans son regard. Peut être comptait-il rejoindre celui qui lui avait fait ses bleus... Je le vis sortir du maquillage pour essayer de dissimuler les traces... Mais ce n'était pas son travail, et, on voyait bien qu'il n'avait pas l'habitude. Doucement je lui pris des mains, et lui lança un regard qui en disait long. Il me laissa alors, doucement, le maquiller, comme il avait l'habitude. Couvrir des bleus étaient une chose faciles. Rien de bien compliqué. Et il ne me fallut pas plus de deux ou trois minutes pour couvrir toutes les petites marques visibles, antérieur a l'accident. A la fin, je lui rendit ses affaires, et lui annonça qu'il pouvait enfin partir. Il s'avança vers la porte, et l'ouvrit. Pourtant, il se retourna vers moi, et me jeta un regard. Un dernier regard, comme un remerciement silencieux, avant de s'en aller, et disparaître dans sa vie.

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oOo flash Back Over oOo

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« C'était si horrible que ça? »

« C'est juste une image que je préfèrerais effacés de ma mémoire. »

Kai s'approcha alors de Reita, et posa sa mains sur son épaule. Il se doutait de ce que Reita voulait dire, et ça ne le rassurait pas pour autant. Il soupira doucement, et finit par prendre son café, pour s'en aller. En lui disant.

« Viens chez moi ce soir. Il y a une petite fête... Après ta nuit de garde, et cette journée, je crois que t'en aurais besoin, non? »

« Je passerais. »

Kai lui fit un sourire, et s'en vola vers l'endroit où il avait encore du travail qui l'attendait. Reita lui, restait encore un peu là, a attendre, attendre un peu, d'effacer les souvenirs d'une star qu'il aimait bien, couverte de bleus par son petit ami. Il ne comprenait pas comment on pouvais vouloir lui faire du mal. Si Rei avait été son petit ami... Il ne l'aurait jamais frappé pour rien. Peut être, qu'il ferait mieux d'aller voir ses cadavres, et de leurs parler des belles choses de la vie... Ouais. Il se leva, et retourna a la morgue. Le seul endroit qui, bizarrement, le rassurait.

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Voilà le début de ma nouvelle fiction. Hey xD J'en ai mis du temps pour l'écrire. Je suis désolé, mais, j'avais ni le temps, ni l'envie d'écrire... Et ce chapitre, en plus il n'était pas joyeux, et ça me disait pas xD.

En tout cas, voilà xD