Titre : Héros ?
Auteur : Milii
Disclaimer : Tout appartient à JK. Rowling (même si c'est bien dommage)
Avertissement : yaoi … léger et discret mais yaoi, donc si vous n'aimez pas … et assez dépressif ….'fin je trouve pas un avis très objectif sur la question.
Genre : heu … exc
ellente question … disons … pas mal de romance et de drama … sincèrement je vois pas où je peux classer ça.
Note : première fic ….après … trois ans à ne faire qu'en lire ... un tit avis svp ?
Merci à : (et comme je sais pas dans quel ordre dire merci à qui ….. ) alors, JLG (Joe ) sérieux allez lire c'est génial, Warriormeuh ( Fanny idem c'est trop biennnnnnnnnnnnnnnnn) pis à Ange de un cisme qu'il faut aller lire aussi et à Gaelle qui m'a soutenue et Pascal et Nico qui m'on supportées quand je ne trouvais pas mes mots )
HEROS ?
Il errait…
Il errait
dans un sombre couloir, et il cherchait.
Il ne
savait pas exactement quoi, mais il cherchait sans relâche.
Un moyen
de le faire revenir, un moyen de l'oublier, un moyen de se venger ?
Ou
peut-être tout simplement un apaisement …
La douleur
était si forte, elle l'oppressait, il avait mal, si mal.
Il était
mort, non, ILS étaient morts. Tous ceux qui avaient un tant
soit peu comptés pour lui, Sirius, Ron, Mione, Dumbledore,
Ginny, et bien sur, lui.
Tous ces
morts, tant de morts à cause de lui.
La
culpabilité le rongeait.
Et, seule
âme encore vivante dans Poudlard, il errait.
Pourquoi
lui ? Pourquoi devait-il souffrir ainsi ?
Voldemort
avait frappé, tuant, les uns après les autres tous les
gens qu'il aimait.
L'Ordre
était détruit, un traître avait donné la
position du QG à Voldemort. Il était le dernier, avec
Snape.
Mais
Merlin seul savait où était son ancien professeur, il
était en mission quand les mangemorts avaient frappés,
tuant tous ceux auxquels il tenait.
Mais,
aussi étrange que cela puisse paraître, il ne
soupçonnait pas le professeur d'être le traître,
jamais Snape n'aurait trahi.
Jamais il
n'aurait pu abandonner Dumbledore, ni, quoiqu'il en dise, les
Weasley, et encore moins Mione, sa Mione.
Oui, Snape
et Mione, il se rappelait encore les hauts cris qu'avait poussés
Ron quand ils s'étaient décidés à
l'annoncer.
Il sourit
brièvement à ce souvenir, avant de revenir à la
réalité.
Quand
Harry était rentré au QG, il avait senti que la mort
avait frappé, et il avait senti tout de suite les particules
de magie résiduelles de Snape, puis il avait découvert
Mione qui était prête pour son dernier repos, ses yeux
étaient fermés et elle avait entre ses mains jointes la
preuve de son amour pour Snape…
Alors non,
Harry se refusait à penser que le maître des Potions ait
pu trahir son unique amour.
Les larmes
envahissant son visage, il s'était occupé de chaque
membre de sa « famille ». Famille de cœur à
défaut d'être sa famille de sang, et chacun des gestes
avait été empli d'une souffrance indicible.
Une fois sa macabre tâche accomplie, il s'était
rendu
à Poudlard, vide de tout élève depuis le début
officiel de la Guerre, depuis deux ans.
Et
maintenant, il errait…
Cherchant
désespérément qui, qui avait pu le trahir ainsi,
et refusant l'éventualité même que ce soit
« lui » le responsable. Pas Draco, n'importe
qui mais pas lui …
Même
s'ils n'avaient jamais été dans le même camp,
Draco n'aurait jamais pu faire ça !
Ni faire
souffrir Snape, son parrain en tuant sa femme, ni en le trahissant
lui.
Quand il
s'était enfin rendu compte des sentiments qu'il éprouvait
pour Draco, il était trop tard.
Draco
était déjà devenu mangemort et Voldemort,
échaudé par la trahison de Snape, utilisait désormais
un dérivé du sort de Fidelitas, qui empêchait
l'existence même d'espions en les faisant souffrir à
mort dès qu'ils tentaient de donner une information.
Harry et
Draco s'étaient retrouvés une énième
fois face à face, et ce jour là, Harry avait faibli,
ç'aurait pu être la perte du monde sorcier, mais Draco
l'avait sauvé.
Ils
avaient fini par s'aimer, en secret de tous, mais intensément.
Puis, Draco avait découvert le QG et juré de ne jamais rien en dire. Alors Harry refusait tout simplement que Draco ait trahi, que tout cet amour n'ait jamais été qu'une manigance de plus pour le déstabiliser et permettre à Voldemort de gagner.
Il était
à Poudlard, et il attendait, il attendait que Draco le
rejoigne. Et plus le temps passait, plus il souffrait.
Il porta
la main à sa cicatrice et tomba à genoux, la douleur
s'était faite si soudaine, et si forte elle lui vrillait le
crâne… Mais il ne cria pas, il y était habitué.
On ne
survit pas à dix ans de cauchemars et de rencontres avec
Voldemort sans une excellente résistance à la douleur.
Puis les
images commencèrent à affluer dans sa tête, et il
vit alors le mage sombre torturer avec un plaisir infini Draco, son
Draco, Et il fut partagé entre
son soulagement de le savoir vivant, et sa terreur de le voir
souffrir ainsi…
Il vit
Voldemort lui lancer des Doloris, puis lui faire ingurgiter du
Veritaserum, il vit Draco résister de toutes ses forces, de
tout son amour, de toute son âme, et il vit Draco échouer
et livrer à son maître l'emplacement du QG, 12 Square
Grimmault.
Il vit les
mangemorts attaquer la maison des Black … et il vit le massacre
auquel il avait échappé de peu.
Sa haine et sa colère montèrent à l'assaut de toutes ses barrières mentales, il tenta d'abord de résister un tant soi peu, mais la souffrance de sa cicatrice, conjuguée à sa culpabilité … culpabilité de ne pas avoir été présent, d'avoir aimé Draco, de n'avoir su le protéger, ni lui ni ses amis …le firent céder.
Alors, avec ce trait de caractère qui l'avait désigné
comme Griffondor, qui exaspérait au plus haut point les
Serpentards de sa connaissance (Snape et Draco pour ne citer qu'eux),
il rejoignit l'antre de Voldemort.
Etouffant
son aura magique, il se jeta un sort de silence et se drapa dans sa
cape d'invisibilité, puis parti à la recherche de
son amour… tant qu'à être sûr de mourir,
autant mourir pour le sauver lui !
Il repéra
l'aura de 100 mangemorts, dont 25 assez puissants, Voldemort
lui-même … et Draco, très affaibli mais vivant.
Harry,
quoique Griffondor n'était pas fou …il savait qu'il
n'avait aucune chance de vaincre à lui seul l'ensemble des
mangemorts. Et il savait que la communauté magique n'agirait
pas, pas pour sauver un mangemort … il était seul.
Il sut alors qu'il n'avait plus qu'une solution … rejoindre
les rangs de Voldemort… Après tout, il ne serait ni le
premier ni le dernier à retourner sa veste…et il ne comptait
plus le nombre de fois où le Dark Lord lui avait proposé
de le rejoindre. Et bien ce moment était arrivé, et si
Voldemort le voulait, il devrait y mettre le prix !
Libérer
Draco, et cesser ses carnages, boucheries sans noms.
Après
tout, l'Etoile du Monde Sorcier le rejoignait, et ce serait
vraiment étonnant si après ça, il y avait encore
beaucoup de résistances. La population sorcière ne lui
avait jamais paru très désireuse de combattre par
elle-même sans un « héros » devant
elle.
Il sourit
faiblement, cela faisait longtemps qu'il avait appris à
vivre avec l'image qu'il véhiculait : un sauveur
infaillible.
Et qui
pourrait lui reprocher de vouloir tout arrêter ? Il avait
tout perdu, ses amis, sa famille, et la majeure partie de sa vie pour
une communauté qui une fois sur deux le rejetait.
Plus
personne n'était là pour lui dicter quoi faire, à
lui d'assumer ses choix !
Draco
allait le tuer, pensa-t-il avec ironie.
Sa
décision prise, Harry ouvrit grand son esprit, laissa tomber
toutes ses barrières mentales, et appela Voldemort à
lui.
Et les
deux plus grands sorciers de ce siècle virent alors dans
l'esprit de l'un dans l'autre
Si le Dark
Lord fut surpris de découvrir pour quelle raison Harry s'en
remettait à lui, nul n'en sut jamais rien.
Et Harry
reçut la marque des Ténèbres, et Draco fut
libéré, et comme Harry l'avait prévu, le
prince de Serpentard le frappa, lui cria qu'il n'en valait pas la
peine, qu'il aurait du continuer à se battre, pour tous ceux
qui l'aimaient.
Et Harry
lui apprit le carnage qui avait eu lieu, qu'il ne restait que lui,
Draco, pour le maintenir en vie, et qu'il poursuivrait dèsormais
sa vie à ses côtés, que même s'il ne
voulait plus de lui, il était trop tard et il remonta sa
manche pour le lui prouver.
Draco fixa
d'abord la marque d'un air incrédule, puis il sourit
tristement avant de le serrer très fort dans ses bras.
Ils se
sourirent tristement, la guerre avait tué toutes les personnes
auxquelles ils avaient pu tenir, elle ne pourrait pas les séparer
l'un de l'autre. Ils ne croyaient pas à une vie après
la mort, où tout le monde vivait heureux… il leur fallait
vivre au jour le jour et rester en vie … pour l'autre, pour ne pas
l'abandonner.
Ils
participèrent ensemble à la prise de pouvoir de
Voldemort, deux anges côte à côte donnant la mort.
Et ceux qui mouraient de leurs mains souvent jointes, mourraient de
la force d'un amour que nul n'avait pu séparer, qui avait
traversé le mal, la souffrance, et la raison pour les réunir.
Et Snape me direz vous ?
Il fut
ramené, blessé à mort, par une patrouille de
mangemorts envoyés à sa recherche. A sa décharge,
sur huit qui étaient partis, il n'en revint que trois,
preuve s'il en était besoin que Snape avait toujours été
un grand sorcier. Il garda son masque froid et cynique, même
lorsqu'il reconnut Harry et Draco, qui n'étaient pas
masqués, même lorsque Voldemort leur ordonna de le
torturer. Il fut mis à mort par le Dark Lord lui-même,
pour trahison.
Et ni
Harry, ni Draco ne pleurèrent leur ancien professeur, la
guerre avait fait des ravages, dans leurs cœurs, dans leurs âmes.
Ainsi s'éteignit le dernier membre de l'Ordre du Phénix…
On raconte
cependant, même si aucune source sûre ne l'a jamais
confirmé, que Voldemort ne mourut pas de vieillesse, mais d'un
sort conjugué d'Harry et de Draco…
Ce n'est
bien sûr qu'une rumeur, et peut-être tout simplement
les gens voulaient-ils encore croire aux héros.
Une chose
est certaine, les tombes de Hermione Snape, Severus Snape, Ginevra,
Ron, Fred, George, Charlie, Bill, Molly et Arthur Weasley, ainsi que
celle de Dumbledore et de Sirius Black sont fleuries chaque années
pour la Toussaint.
Et aussi
étrange que cela puisse paraître, celle de Narcissa
Malfoy également.
Tirez-en
les conclusions que vous voulez, après tout, nul n'a jamais
réellement su ce qu'il s'était produit en cette
période si troublée.
un avis svp ? une tite review ?
Merci d'avoir lu .
bizousssss
