HARRY POTTER ET LA DESCENDANCE MALEFIQUE

Prologue

Quelque part dans une région boisée, le chaud soleil d'été anglais filtrait à peine à travers le branchage des arbres. Une masure délabrée tenait à peine sur ses fondations. Elle était perdue au milieu d'un petit bois. Un chemin sinueux menait à cette maison. Un chemin difficilement praticable à cause de la végétation qui avait repris ses droits. La masure avait un aspect lugubre avec sa porte sortie de ses gongs. Elle était à peine retenue. A côté de celle-ci, une petite vitre sale sur laquelle la poussière avait élu domicile depuis fort longtemps. L'intérieur était difficilement visible alors que le soleil de l'été éclairait partiellement le petit domaine inhabité. Cependant, dans ce lieu, l'air était glacial, comme emprisonné à cette température pour l'éternité. D'ailleurs, jamais personne ne s'approchait de ce lieu. Et il aurait paru incroyable que quelqu'un osa s'approcher de ce lieu. Sur la porte à peine dégondée, les vestiges de la tête d'une créature étaient cloués à celle-ci. Avec le temps elle s'était effritée. Et le clou rouillé qui retenait le peu de ce qui restait de la créature pouvait céder à n'importe quel moment.

En pénétrant dans la masure, l'intérieur n'offrait aucun réconfort chaleureux. Une cuisine abandonnée avec quelques ustensiles sommaires mangés par le temps. Une table avec quatre chaises qui tenaient encore sur leurs pieds par miracle. Un plancher mangé par la nature et la moisissure. Un lit avec des draps mangés par les mites et les termites. Les araignées avaient élu domicile dans les recoins de la maison et au plafond. Des vers, des limaces s'étaient partagé le territoire du sol. Une vie pourrissante et grouillante était désormais la maîtresse de ce lieu.

Tous ces détails n'échappaient pas à l'œil scrutateur d'une personne qui l'examinait de loin. Elle voyait, elle entendait cette vie grouillante, rampante qui la dégoûtait. La personne observatrice portait une longue cape noire avec une capuche rabattue jusque sur sa bouche. Impossible de distinguer la moindre parcelle de sa personne. Elle avait une taille moyenne, signe qu'il s'agissait d'une personne adulte. Aucun son ne sortit de sa bouche. Elle continuait de fixer l'habitat comme pour s'en imprégner. Le spectacle désolant de la maison ne lui fit ressentir aucune émotion. Aucune émotion, pas réellement. Juste une haine farouche. Une haine dirigée envers un monde qui l'ignorait. Du moins qui ignorait son existence officielle. De dessous sa cape, elle sortit un étrange bâton qu'elle dirigea vers la masure. La main tenant le bâton était aussi blanche que de la neige. Elle pouvait même paraître translucide. La main semblait squelettique tant peu de chaire la recouvrait. Et pourtant la personne tenait son bâton avec une grande force dans le poignet. Sans prononcer un mot, elle leva son bâton. Alors un phénomène étrange se produisit. Une sorte de rayon blanc apparut du bâton et se dirigea vers la masure abandonnée. Aussitôt celle-ci prit feu avant d'exploser. La personne rangea son bâton et quitta ce lieu glacial pour remonter le chemin sinueux. Durant son trajet, elle ne fit pas attention aux racines des milliers de branche qui entravaient sa route, ni même aux ronces qui égratignaient ses pieds. Elle continuait sa route sans qu'aucune pensée ne l'agite. Elle marchait le dos bien droit, d'un pas déterminé. Elle sortit des bois après de longues minutes. Elle retrouva instantanément la chaleur de l'été. Et pourtant, elle garda sa longue coupe. Et elle s'en couvrit encore plus, comme si elle voulait éviter que le soleil ne la frappe. Elle continua sa route silencieuse dans le champ qui s'offrait à elle. Elle ne jeta même pas un regard aux fleurs qui couvraient le champ qui s'étendait à perte de vue.

Elle bifurqua sur sa droite au bout d'un moment et gravit une nouvelle route qu'elle semblait la seule connaître. Au loin, les bruits d'une ville commencèrent à se faire entendre. Elle renifla dédaigneusement. Elle détestait le bruit des villes, même petites. Elle détestait tous ces gens qui se promenaient en souriant. Elle détestait les odeurs qu'une ville dégageait. Elle détestait ce qui constituait une ville. Elle n'aimait que le silence de la solitude. Toute sa vie, elle avait été bercée par le silence. Après une longue marche silencieuse de plus d'une heure, elle arriva enfin à destination. Elle se trouvait devant un vieux portail au-dessus de laquelle une inscription était gravée. Mais celle-ci était illisible. Le temps avait accompli son œuvre. Le portail mesurait deux fois la taille d'un homme. Et du lierre sauvage s'était enroulé autour des barreaux. Le portail protégeait l'entrée d'une bâtisse assez moyenne. A la droite de la bâtisse, à quelques pas, une maison de gardiennage était visible. La maison tombait en ruine, signe qu'elle n'était plus entretenue depuis des années. La maison qui lui faisait face s'élevait sur trois étages. Elle avait un côté assez aristocratique avec ses nombreuses fenêtres. Malheureusement, comme pour la maison du gardien, elle donnait une impression lugubre. Des fenêtres avaient été cassées à coups de pierre, signe que des enfants avaient encore assez de courage pour s'approcher de la bâtisse que tout le monde disait comme hantée. Les rideaux des fenêtres étaient arrachés par endroit. En voyant cette façade, l'impression qui se dégageait était que des milieux d'yeux vides observaient les environs. Mais la bâtisse résistait aux épreuves du temps et tenait encore fermement sur ses fondations. Elle luttait pour ne pas décrépir trop rapidement. Pourtant, là aussi, la nature tentait de reprendre ses droits. De la mousse et du lierre sauvage grimpaient le long des murs. Des fissures se voyaient de partout. Durant l'automne, le vent s'infiltrait à travers toutes les ouvertures. Durant l'hiver, la neige venait fondre à l'intérieur de la bâtisse. Au printemps, les rats sortaient de leurs trous pour gambader dans la propriété. Et l'été, la vie grouillait éparse dans et autour la bâtisse.

La personne posa sa main sur le portail rouillé et le poussa. Celui-ci résista. Elle fit de nouveau apparaître son bâton à la main et expulsa au loin une partie du portail. Tel un conquérant prenant de force ce qui lui revenait de droit, elle entra dans la propriété. Sûre d'elle, elle traversa le parc pour se trouver devant la porte d'entrée. Elle n'attacha plus d'importance à l'état extérieur de la maison. Au contraire, elle décida de l'ignorer. Elle poussa la porte qui grinça sinistrement. Un air frais l'accueillit qu'elle respira profondément. Ce qu'elle aimait quand l'air était aussi frais. Et si il était encore plus glacial, elle pourrait s'en réjouir. Cependant, ce genre de sentiment lui était étranger. Elle ne voulait que plus de froideur. Elle pénétra dans le hall qui était éclairée par les rayons du soleil. D'un coup de son mystérieux bâton, elle fit fermer tous les volets. Les nombres yeux de la maison furent d'un coup bouchés. L'aristocratique bâtisse fut plongée dans le noir. Encore avec son bâton, le personnage fit apparaître au creux de sa main une lumière bleue. Elle regarda sur sa droite et sur sa gauche, semblant chercher quelque chose. Elle décida de partir sur sa gauche. Grâce à sa lumière, elle parcourut le corridor, passant devant les fenêtres fermées. Le corridor donnait plus l'impression d'un long couloir avec ses nombreuses portes et fenêtres désormais cloisonnées. Elle finit par arriver au bout du couloir. Elle poussa la porte entrebâillée. Elle se retrouva devant un petit salon qui ressemblait plutôt à une salle de bureau. Effectivement, un bureau encore neuf siégeait au milieu de la pièce. Un vaste bureau en chêne avec un imposant fauteuil à dos large. Une petite meuble bibliothèque était installée derrière. Malgré la poussière, des livres bien rangés étaient encore visible. Un tapis, depuis longtemps mangé, était posé sous le bureau. Les dessins qui le composaient avaient en grande partie disparu. Outre encore deux chaises capitonnées, le reste de la pièce était assez vide, lui donnant un côté austère. Le mystérieux personnage se dirigea vers la bibliothèque. Avec son bâton, il fit léviter le meuble pour découvrir un passage caché. Sans attendre, il s'engagea dans le passage qui descendait par un escalier. Arrivée au bout de l'escalier, la personne lança sa lumière au plafond qui se fondit dans une lanterne suspendue. Aussitôt, la pièce se retrouva éclairée comme par magie.

La pièce en question était une cave qui regorgeait de livres éparpillés au sol. Des chaudrons de diverses tailles étaient alignés contre un mur. Sur deux tables, diverses fioles avec des liquides de couleurs différentes étaient posées. La personne se pencha et ramassa un livre au hasard. Elle lut sur la couverture le titre du livre : De l'esprit à la renaissance, ou comment retrouver un corps parfait. Elle retourna le livre pour lire le bas de celui-ci : Aux sorciers qui ne craignent pas la peur. Elle se mit à rire. Un rire froid sans joie.

- Ainsi, père, c'est ainsi que vous avez réussi. Mais comparé à vous je n'échouerais pas. Il mourra de mes mains. Je vous le promets. Son monde disparaîtra avec lui. Sa famille mourra pour qu'il puisse souffrir avant que je ne le tue.

La personne releva la manche de son avant-bras gauche pour laisser apparaître un tatouage. Le dessin représentait une tête de mort auréolé d'un serpent qui se mordait la queue. Le dessin était parfaitement visible tant la chaire était blanche. La personne appuya son bâton sur son avant-bras gauche. Aussitôt, deux personnes vêtues de noire avec des masques d'argent à tête de mort apparurent au sein d'une fumée noire. Ils s'inclinèrent immédiatement.

- Maître, nous répondons à votre appel pour vous servir, dirent ensemble les deux individus.

Leurs voix étaient déformées par leurs masques. Et leurs statures identiques ne permettaient pas de déterminer leur sexe.

- Gorgoritch, Pieslas, est-ce que la première partie de mon plan est en place ?

Les deux individus hochèrent silencieusement de la tête dans un même mouvement.

- Très bien. Donc, dès le début de l'année prochaine, mon plan sera mis en place. Pieslas, est-ce que tu as rencontré des problèmes pour l'achat de la maison ?

- Non, Maître. Les moldus sont si facilement manipulables, répondit l'intéressé.

- Et du côté des sorciers, ils ne se doutent rien ?

- Non, Maître, ils continuent à séparer leur monde de celui des moldus.

- Parfait. Bientôt, ils comprendront l'énormité de leur erreur. Maintenant messieurs, votre nouvelle mission sera de retrouver les anciens mangemorts de Voldemort.

Au l'énoncé du nom, les deux individus se mirent à trembler. Ce fait énerva légèrement l'inconnu.

- Cessez de trembler, je vous l'ordonne. Bientôt mon nom sera aussi craint que celui de Voldemort.

Un lourd silence suivit après cette affirmation. L'inconnu reprit son discours.

- Voici donc la maison que nous habiterons à l'avenir. Je conjurerai bientôt les protections indispensables pour repousser les éventuels curieux. Bien que je ne craigne rien de ce côté. Gorgoritch, t'es-tu acquitté de ton autre mission ?

- Oui, Maître, le voici, répondit l'individu.

Toujours agenouillé, il passa son bras droit sous sa cape noire pour sortir un œuf de la taille de celui d'une autruche. Il le tendit cérémonieusement à son maître. Le maître le prit avec beaucoup de grâce pour le contempler avec émerveillement.

- Es-tu sûr de ton fait ? demanda le maître.

- Oui. Il a été difficile de le trouver. Et encore plus de l'arracher à ses parents. Mais grâce à vos conseils avisés, j'ai réussi à leur dérober.

- Où l'as-tu trouvé ?

- Dans une région reculée du sud de l'Australie. Ce sont les derniers qui existent. Croisement entre un dragon des mers du sud et un boa constrictor. Leurs parents se nourrissent encore d'humains qui croisent leur chemin.

- Enfin ! Un pur basilic encore à l'état sauvage ! Parfait. Je sens déjà que son éclosion est proche. Toi, mon cher Trunida, tu deviendras bientôt mon second.

S'adressant à l'œuf, la voix du maître avait pris des intonations sifflantes qui firent frémir ses deux serviteurs. Ils n'avaient pas compris la dernière phrase de leur maître. Se retournant, il ordonna à ses deux serviteurs de partir pour acheter de quoi meubler la vieille bâtisse. Il leur précisa de faire leurs achats dans le monde moldu avant de les congédier. Les deux individus opinèrent en silence avant de disparaître dans un nuage de fumée. Et le maître se retrouva seul avec son œuf de basilic.

Durant le mois de février de l'année suivante, un tsunami se créa dans l'Océan Indien qui submergea les côtes indiennes et les côtes du Proche-Orient. Des milliers de victimes furent emportées par ce brusque soulèvement des eaux. Le monde entier fut en émoi en voyant les images des rares témoins du phénomène. Les scientifiques, spécialistes dans ce domaine, donnèrent maintes conférences pour expliquer ce brusque soulèvement et rassurer la population. Mais dans la réalité, ils étaient perplexes car aucun signe de tremblement de terre sous-marin ou d'activité volcanique sous-marine n'avait été détecté. La communauté scientifique était perplexe devant ce cas de figure qui n'apportait pas d'explication rationnelle. Au cours du mois de Juin, un nouveau phénomène météorologique créa une nouvelle fois l'émoi. Un puissant tremblement de terre se déclencha en Chine, faisant de nouveau des milliers de victimes. Le pays fut gravement touché, sans compter les pays avoisinants. Et là encore, les scientifiques ne trouvaient aucune explication cohérente. Enfin, au cours du mois de Septembre, un évènement sans précédent précipita le monde dans le chaos. L'Amérique, le pays le plus puissant du monde, subissait l'attaque de terroristes grâce aux détournements de sept avions. Différents centres stratégiques furent touchés qui choquèrent l'opinion internationale. A partir de ce moment, le monde entra dans une nouvelle ère de guerre. Le chef de ses attentats voulait engager une nouvelle guerre de religion contre les Etats-Unis. Et le pays répondit par la force. Pourtant, deux faits troublants apparurent pour les services secrets américains. Malgré toute leur technologie, ils n'avaient pas réussi à prévenir ces attaques, comme si elles n'avaient été programmées qu'à la dernière minute. L'autre fait était que le soi-disant commanditaire de ces attentats n'apparaissait dans aucune de leurs données, comme s'il s'agissait d'un fantôme qui venait d'apparaître. Les chefs des différentes agences de renseignement étaient perplexes. Parmi ces évènements tragiques, un fait passa inaperçu, des centaines de corps ne furent jamais retrouvés. Et pour les familles endeuillées, il fut impossible de donner une sépulture décente aux parents ou aux amis disparus.

Dans sa maison, assis dans un fauteuil surélevé, le Maître regardait sur trois écrans plats les explosions qui avaient frappé l'Amérique. Appuyant sur une télécommande, il repassa les passages des explosions. Ensuite, il les arrêta et fit éjecter le disque de métal. Levant sa baguette, il choisit un autre disque qu'il incluait dans le lecteur sans bouger de son siège. La vidéo montrait l'intérieur de l'un des avions. Un de ses serviteurs apparut dans le fond de l'avion et jeta un sort à deux personnes. Ensuite il disparut. A partir de là, tout s'enchaîna. Les gens furent pris de panique quand ils comprirent les intentions des deux individus. Le Maître adorait ce passage, où il pouvait lire la peur, la terreur dans les regards des passagers. Un sifflement se fit entendre ainsi que le léger frottement d'un corps rampant au sol. Un serpent vert, long de six mètres, rampait jusqu'au Maître. Il se redressa de sa monstrueuse taille derrière le fauteuil du Maître. Il siffla avant de se laisser descendre sur le corps du Maître. Le Maître lui caressa tendrement la tête quand le serpent la lui présenta. De sa gueule fermée, des crocs aussi acérés que des couteux dépassaient.

- Mon cher Trucida, il est temps de te nourrir, dit en sifflant le Maître. Accio bébé !

Par une porte entrebâillée, un bébé blanc avec quelques cheveux apparut en volant à travers la pièce. Le Maître l'attrapa. Trunida se mit à siffler de contentement.

- Ne t'impatientes pas, je vais te le donner. Et pour ce soir, tu auras droit à une gourmandise française. Je sais à quel point tu apprécies la bonne … chaire française.

A ce moment-là, le bébé se réveilla en pleurant. Entendre des sifflements autour de lui l'avait réveillé. Quand il vit la tête du serpent, il cessa de pleurer pour sourire. Il tendit ses petites mains pour tenter de l'attraper. L'ignoble serpent lui passa sa langue fourchue sur le visage pour le sentir. Le contact fut loin d'épouvanter le bambin qui se mit à rire. Le Maître saisit l'enfant par le pied gauche pour le suspendre au-dessus de la gueule ouverte du serpent. Le bébé se mit à crier sans pleurer. Il n'aimait pas cette position. Le bébé pouvait voir les crocs de l'animal, la bave qui reliait les crochets venimeux à l'intérieur de la gueule. Il ne se rendit même pas compte que le Maître le lâchait. Il voyait juste qu'il se rapprochait des crocs qu'il avait envie de saisir pour s'amuser. Trunida referma sa monstrueuse mâchoire sur le bébé qui disparut dans un bruit de mastication où la chaire et les os étaient broyés. L'enfant n'avait même pas pleuré. Trunida se décolla de son Maître pour se lover à ses pieds. Le Maître se leva et éteignit les écrans de télévision. Il sortit de son salon privé pour se rendre à une pièce adjacente où une grande table rectangulaire en pierre siégeait. Une vingtaine de places était disponible. La pièce était spacieuse et rectangulaire. A croire qu'elle avait été conçue pour accueillir cette table. Un lustre doré avec des bougeoirs était suspendu au plafond par magie. Le Maître, toujours couvert de sa cape noire, releva sa manche gauche et appuya sur son tatouage avec sa baguette. Aussitôt, une dizaine de nuages noirs apparurent pour prendre place autour de la table. Ils étaient tous vêtus d'une cape noire avec une capuche. Et ils portaient tous le même masque. Le Maître s'installa dans une chaise à haut dossier. Trunida entra peu après pour s'installer auprès du Maître.

- Bienvenu mes chers Trompemorts. Je suis ravi de vous revoir. Je vous félicite pour votre travail. Vous avez bien travaillé à notre cause.

Aucune des personnes présentes n'osa même approuver.

- Je souhaite la bienvenue à nos deux nouvelles recrues, Rodolphus Lestranges et Crabbe Sr. Il a été difficile de vous trouver. Mais je le comprends. Trois ans à échapper aux aurors n'est pas chose facile, surtout quand le célèbre Harry Potter fait parti des poursuivants.

Deux silhouettes s'agitèrent sur leurs chaises. Depuis la défaite de leur maître, les deux mangemorts, ainsi que d'autres, avaient tout perdu. Tous leurs biens avaient été confisqués, et leurs personnes étaient recherchées activement dans l'ensemble des communautés magiques existantes. Ils n'avaient réussi à trouver refuge que dans le monde moldu en vivant d'expédients. Une véritable déchéance s'était abattue sur eux. Quand les hommes du maître les avaient trouvés, Rodolphus et Crabbe fuyaient ensemble que depuis un mois. Ils avaient élu domicile sous un pont en Suède avec des clochards. Et ils ne pouvaient pas utiliser la magie de peur de se faire repérer. Le Maître reprit.

- Désormais le monde moldu me connaît sous une certaine apparence, et le doute et la peur se sont emparés des cœurs. Maintenant, il est temps que le monde sorcier apprenne à nouveau à avoir peur. Bientôt le nom de Voldemort va reparaître. Et quand j'en aurais fini avec Potter et ses amis, le monde entier connaîtra la vérité et tremblera devant moi.

- Maître, quel est votre plan ? osa demander un trompemort, à la gauche du maître, deux sièges plus loin. Pouvons-nous le connaître ?

- Non ! répondit catégoriquement le Maître. Vous êtes mes serviteurs, et moi seul décide. Je ne commettrais pas la même erreur que Voldemort en vous confiant une quelconque part de mes plans. Vous suivrez mes ordres quand je vous le dirais. Suis-je suffisamment clair ?

Personne n'osa constater l'autorité du Maître. Dans le ton de la voix du Maître, les nouveaux trompemorts avaient reconnu quelque chose de leur ancien maître qui leur faisait froid dans le dos. Le Maître avait cet aspect inhumain qui définissait Voldemort de son vivant.

- Maintenant, Rodolphus, et toi, Francis, je veux que vous partiez pour la communauté italienne et que vous me trouviez un certain livre intitulé : Les origines de la magie noire, écrit par Francesco Licasirllo.

- Maître, pourquoi vouloir ce livre alors que …

Le trompemort ne put terminer sa phrase car le Maître lui jeta un sort qui le fit hurler de douleur.

- Que je sache, j'ai dit pas de questions. Vous suivez mes ordres et vous vous exécutez. Je sais qu'il est possible de se procurer cet ouvrage, mais je veux l'original. Donc vous partez dès ce soir pour l'Italie. Et vous avez intérêt à réussir sinon Trunida se fera une joie de vous déguster.

A son nom, le serpent se redressa pour se faire caresser la tête. Tout le monde frémit devant l'horrible reptile. Pour le moment, le serpent n'était pas en pleine possession de tous ses moyens meurtriers, mais d'ici une dizaine d'années, le serpent serait une véritable arme mortelle. Cependant ses crocs venimeux faisaient déjà office d'armes mortelles.

- Cette réunion est maintenant terminée. Et non Gorgoritch, nous n'attaquerons pas Potter très prochainement. Il doit continuer à se croire en sécurité dans son monde. Mais quand le moment sera venu, alors il n'aura plus d'échappatoire.

Pour la première fois depuis qu'il connaissait son maître, le trompemort eut l'impression de ressentir une légère exaltation dans la voix de celui-ci. Mais l'impression fut si fugace qu'il mit cela sur le compte de son propre empressement. Le Maître se leva, signe que la réunion était terminée. Trunida suivit le mouvement. Quand le Maître referma la porte derrière lui, les trompemorts disparurent pour poursuivre leurs missions ou pour accomplir les nouvelles.

Dans un proche avenir, le monde sorcier entrerait lui aussi dans une nouvelle ère de terreur. Et chaque sorcière et sorcier se tourneraient vers le seul espoir qui un jour les avait sauvés de la folie du plus puissant mage noir de tous les temps, le célèbre Harry Potter.


Bonjour à toutes nus futures lectrices et à tous nos futurs lecteurs.

Comme il a été précisé dans notre présentation, nous sommes quatre auteurs qui avons fait le pari fou d'écrire ensemble une histoire commune. Nous publierons chacun à notre tour un chapitre. Nous avons déjà un plan de notre histoire mais nous ne savons pas jusqu'où nous conduira notre délire. La publication des chapitres à venir sera aléatoire car nous n'abandonnons pas nos autres fics ( publiées aussi sur ce site, à vous de nous deviner ). Que rajouter ? Inscrive-nous dans vos favoris comme ça vous serez avertis de la publication du prochain chapitre. Et n'hésitez pas à nous laisser des review. Nous en tiendrons compte par la suite.

Maintenant nous vous souhaitons une bonne lecture.