Et voilà!
Encore une nouvelle fic!
Mais je vais me calmer rapidement sur le rythme, c'est juste que là j'ai plein d'idées dans la tête, des bonne et des mauvaises.
Cette fic me plaît moyennement, mais je crois que je vais la réécrire. Mais j'aimerais pour cela avoir vos avis par les reviews, conseils et commentaires...
En attendant voici la première partie.
Je ne peux pas trop vous en dire plus, mais c'est triste (snif!) enfin du moins c'est sensé l'être!
Pas de romance ni de slash juste les sentiments d'un elfe dans un des moment les plus critique de sa vie.
Je tiens aussi à dire merci à tous mes reviewers!
c'est vraiment sympa de laisser des rewiews!
Pour le moment je n'ai lu que le fics sur le défi sur sam. J'ai du mal à écrire et à lire en même temps lol!
Il me faut trois heures pour taper un mot à l'ordi! ^ ^
Sur la mort d'un assassin:
drew blood: merci pour ton mot, c'est sympa! Jez suis contente que ça t'ai plus!
Sur Le dernier chant des mouettes:
Eryna khan: merci à toi aussi! Tu verras cette fic c'est pas du slash!
Je viens de découvrir ta fic Monsieur frodon en cliquant sur ton pseudo dans me reviews, elle est vraiment super! J'ai vraiment adoré! Continue!
Castor: dsl! Encore une histoire qui se finit mal (snif) mais c'est pas ma faute, j'peux pas m'en empêcher! ; - D
Merci pour les précisions sur la bague de Barahir. Au moment d'écrire la fic je ne me souvenais plus de son nom...
Cheyna: merci pour tes encouragements!
Ça me va droit au coeur! Ça fait vraiment plaisir! C'est motivant les reviews! ^ ^
Lisandra: merci à toi aussi pour ta review. Je suis contente que tu trouve cette histoire bien. Surtout que c'était ma toute première fic! Snif...
Elysabeth: dsl! Mais j'aime bien les histoire qui finissent mal! C'est vrai que c'est un peu triste! Jolie histoire aussi que celle sur sam. J'ai bien aimé. Mais elle est triste aussi! Snif!
Merci à tous pour vos messages! J'espère que je n'ai oublié personne! Et mzrci d'avance à tous les futurs reviews qui seront nombreux... mais si, mais si...
Disclamer: les persos du seigneur des anneaux ne sont toujours pas à moi. (hé non, j'ai demander au père Noël mais j'ai pas du être assez sage!) alors en attendant noël prochain ou mon anniversaire, il appartiennent encore à J.R.R Tolkien.
Azur...
Azur... Tout autour de moi est azur. La mer et le ciel se mêlent, m'offrant cette vision rêvée d'un monde en parfaite harmonie. Azur, comme le sont mes yeux mélancoliques qui fixent inlassablement les terres qui s'éloignent peu à peu, alors que mon esprit erre déjà ailleurs, loin d'elles. C'est dur, dur de tout abandonner pour partir vers une destination inconnue, dur de tout perdre pour espérer seulement tout reconstruire, là-bas.
L'appel de la mer avait ordonné. Je devais obéir. Je la regardais. Elle s'éloigne, inexorablement... A vrai dire, elle me semble déjà loin, si loin... La terre du milieu, ma terre.... Mirkwood, Rivendell, la Lorien... Le passé. Comment décrire ce que je ressens à ce moment précis? De la tristesse, de la mélancolie? Non, c'est plus que ça... J'ai l'impression de mourir, Et, en vérité, Je me meurs. Une partie de moi s'éteint, peu à peu... Mon passé s'envole, glissant entre mes doigts comme l'eau fraîche et clair de l'océan. L'océan... Je l'entends encore qui m'appelle, et mon cœur se brise. Les mouettes gracieuses escortent notre dernier voyage, jusqu'à ce que fatiguées de pleurer, elles rejoignent la rive de ce monde que je quittes et qui disparaît de ma vue... Mais pas de ma mémoire.
Je suis blessé, mortellement. Mon cœur est déchiré entre ces rivages qui m'ont vu naître, et ce pays lointain, qui m'attire et dont je ne sais rien, rien d'autre qu'un nom... Et le fait que ce sera le lieu qui me verra mourir, l'endroit où je rendrait aux Valars mon dernier souffle. C'était légitime. Valinor, le pays d'Aman, La terre des Valars. là où tout à commencé... Là où tout doit finir. Car je sais que c'est sur ces rivages blancs que se terminera les temps de mon peuple. Ainsi nous sommes nés, ainsi nous mourront. Je sens un grand vide en moi. Où vais-je? Je sais cependant que si je restais sur ces terres, je mourrais, bercé par le chant des mouettes, dont chacun des cris sera comme un coup de poignard dans mon cœur. Je repenses à tous ceux qui ont été à mes côtés, et que je ne reverrais jamais. Aragorn, Arwen, Merry, Pippin, Eomer, Faramir, Boromir... Tous ces hommes, ces elfes, ces hobbits, ces nains... Tous tombés, emporté par les tourments de la guerre ou les affres de la mortalité. Non, désormais plus rien ne me retiens à cette terre. Plus rien mis à part le chant des oiseaux, l'air frais du matin caressant l'eau frémissante d'un lac, le vent murmurant sa peine dans les arbres vert d'un bois profond... Retrouverais-je ce monde que j'ai tant aimé à l'ouest, à Valinor? Reverrais-je ces instants fugaces volés à l'ombre des grands Mallormes de la Lorien? Les mouettes se retournent doucement, et m'abandonnent. Elles m'ont appeler, mais aujourd'hui elle me laissent Les retrouverais-je à la fin de mon périple? J'en doute. Je sens en vérité que ce voyage n'est pas fait pour s'achever. J'ai de l'espoir, mais je me souviens aussi du message que Galadriel nous avait fait parvenir en Rohan:
« Legolas Vertefeuille, longtemps sous l'arbre
dans la joie tu vécus. Prends garde à la mer!
Si tu entends le cri de la mouette sur le rivage,
ton cœur plus alors dans la forêt ne se reposera »
Je souris tristement, me rappelant l'expression de déception peinte sur le visage de Gimli croyant qu'elle ne lui avait pas envoyé de message. Mais bien heureux est le fou oublié! Car ces quelques lignes sont synonymes de mort et de tristesse. Mais comment résister à l'appel de l'océan? Comment trouver encore le repos quand on a connu les pleurs de mouettes blanches?
Je me retourne et regarde l'avant du bateau. Gimli est là, comme toujours. Lui, il ne m'a jamais abandonné. Et aujourd'hui, c'est toute sa vie qu'il sacrifie par amitié. Et même plus... Il allait mourir loin de siens, quelque part à l'ouest, pour ne pas me laisser. Mais hélas, j'ai bien peur que ce voyage ne soit qu'un leurre. Ai-je été trop fier de prétendre rejoindre mon peuple à Valinor, alors que le dernier vaisseau est parti il y a de ça bien longtemps? Mais je me devais de rester jusqu'à la fin de l'histoire, jusqu'à ce que mon rôle dans le récit s'achève enfin, avec le départ de tous les autres. Nous sommes les derniers. Puissent les Valars et Elendil nous guider vers notre destin. Puissent la mer nous porter en son sein jusqu'à ce que notre voyage s'achève. Et si mon avenir est dans les bras de Mandos, puisse Nienna verser une larme pour tous ceux qui sont tombés. Long est le périple, et l'espoir se distille peu à peu, s'abandonnant à la mer, vaste étendue bleue, sans fin. Ou commence l'horizon, où fini le firmament? La nuit ne m'offre aucun repos. Le jour ne me donne que des chagrins. Pendant une éternité, je navigue. Mais je comprends que nous sommes perdus. Azur... La mort à donc cette couleur là? Qu'elle est splendide! Le chant des mouettes n'est-il donc rien d'autre que l'appel de Mandos ou les lamentations de Nienna?
Nous errons. Les Valars ne nous ont pas permis de rejoindre Valinor. Je comprends maintenant. Mais peut-être daigneront-ils m'accorder une dernière prière. Puisse Mandos nous emporter rapidement dans ses bras. L'orage sévit à l'ouest. Oui, toujours se diriger vers l'ouest, là ou le soleil se couche, là ou il n'y a plus rien. Les Valars ont éteint l'âge des elfes et des créatures magiques. Puissent les hommes ne pas devenir aussi fous que nous. Puissent leurs enfants ne plus connaître la souffrance et la guerre. J'ai mal pour Gimli, il ne méritait pas cette fin. Mais quand je le regarde, je sens qu'il comprend et sais. Gimli... La tempête fait rage. Le puissant navire elfique n'est rien d'autre qu'une feuille dansante dans le vent. Les feuilles de la Lorien... Je les revoie. Mon monde, Mirkwood... ma maison. Voilà des jours que les mouettes nous ont abandonner. Leurs pleurs me manquent. C'est pour elles que j'ai fait tout ce voyage, pour qu'elles cessent enfin de pleurer et d'appeler. Ai-je échouer? Les étoile s'éteignent dans le ciel. Un nouveau jour commence. Elendil se meurt pour renaître avec la déchéance d'un nouveau jour. Mais je ne la révérais pas. C'est ma dernière chance de lui dire adieu.
Je lève des yeux implorants vers elle, et sa lueur me paraît moins froide. Elle aussi m'appelle. Elle s'affaiblit, peu à peu. Son scintillement ressemble à une larme. Une perle d'azur... Elendil. Il est temps. Je comprend maintenant le destin qu'elle m'a réserver. Je suie cette étoile de l'ouest depuis le début, et elle m'a perdu, comme les chimères perdent les rêveurs. Elle est belle, Elendil. Si brillante et si pâle dans le jour naissant. L'étoile de mon peuple. Seront nous donc condamner à disparaître, tous?
Gimli ne dit rien. Il est silencieux. Il me sourit. D'une voix triste et dénuée de toute espoir, je murmure comme pour moi-même:
« Gimli, jamais vous n'auriez songer mourir aux côtés d'un elfe »
Le nain me regarde et répond de sa voix grave:
« Mais j'ai toujours rêver de mourir aux côtés d'un ami. »
Je lui souris. Il ne m'en veux pas. Il savait depuis le début. Pardon Gimli, pardon... La barque chavire. Je ne lutte même pas. Mandos a décidé de réunir de nouveau la communauté. Je vais donc les retrouver dans ses cavernes, si mes croyances sont justes. Je ne doute pas, car je n'espère plus. Avant de basculer je jette un regard par dessus bord. Le chant des mouettes et revenus. De nouveau je les entends. Mandos, Nienna... Ada (père)... Je l'aperçois. Une minuscule tâche blanche au milieu du tumulte de la mer et du ciel réunis. Se dessinant sur l'horizon comme une mouette sur l'étendu bleu du ciel, Valinor... Merci Mandos...
Et tout devint azur...
**********************************************
La tempête cessa. Le ciel et la mer se retrouvèrent enfin. Sur la rive blanche, les vagues jetaient l'écume d'argent. L'aube était rouge. Mais bientôt elle se dissipa, laissant le saphir du ciel rejoindre le bleu de la mer. Sur la plage, une silhouette blanche se tenait immobile. Bientôt, l'océan jeta à ses pieds quelques présents. Elle se pencha et les ramassa. Dans sa main gauche se tenait un écrin de cristal ou trois de ses cheveux d'or étaient retenus prisonniers. Et dans sa main droite brillaient deux feuilles de Lorien, tel deux yeux émeraudes scintillantes de fièvres et de larmes. Le voyage était fini. Elle se dirigea vers une clairière ou neuf petits coffres de verres étaient disposés en cercle. Là, elle déposa les deux feuilles dans deux des trois coffres encore vides.
« Aragorn... Boromir....Pippin.. Merry... Frodon... Sam... et maintenant Gimli, et Legolas. Non, jamais sans raison ne tombent les feuilles de la Lorien. »
et toujours le vent les ramène chez elles. Seulement il n'y avait plus de Lorien. La mer les a donc porter ici, sur ces rivages blancs. Valinor n'était pas une bénédiction, ni une terre rêvée. Valinor était une prison où ils finiraientt pas s'éteindre, tous, un par uns, à l'abris des regards.
Galadriel se retourna. Derrière elle se tenait Thranduil. Silencieusement, il se dirigea vers la mer. Il aurait été inutile de le retenir. Les vagues se mourraient sur les rochers dans une lutte inutile. Thranduil se dirigea vers l'océan, et disparut...
Azur... tout était azur...
*****************************************************************
FIN... de la partie 1.
Voilà!
Je sais que c'est Space et court mais je l'ai écrit cette nuit et je voulais la mettre.
Ça fait partie du cycle des larmes d'Elendil qui raconte la mort des principaux elfes. (Galadriel, elrond, legolas, thranduil, Arwen... )et de leurs dernières pensées et prières. C'est plutôt sombre comme histoire. La suite bientôt. Ce n'est que la première partie, j'ai pas finit de les faire souffrir!
Alors en bas à gauche y'a le bouton go, n'oubliez pas, pour tous vos commentaires...
Please reviews!
Et encore merci à tous mes reviewers!
Ça fais vraiment plaisir! ^ ^
Encore une nouvelle fic!
Mais je vais me calmer rapidement sur le rythme, c'est juste que là j'ai plein d'idées dans la tête, des bonne et des mauvaises.
Cette fic me plaît moyennement, mais je crois que je vais la réécrire. Mais j'aimerais pour cela avoir vos avis par les reviews, conseils et commentaires...
En attendant voici la première partie.
Je ne peux pas trop vous en dire plus, mais c'est triste (snif!) enfin du moins c'est sensé l'être!
Pas de romance ni de slash juste les sentiments d'un elfe dans un des moment les plus critique de sa vie.
Je tiens aussi à dire merci à tous mes reviewers!
c'est vraiment sympa de laisser des rewiews!
Pour le moment je n'ai lu que le fics sur le défi sur sam. J'ai du mal à écrire et à lire en même temps lol!
Il me faut trois heures pour taper un mot à l'ordi! ^ ^
Sur la mort d'un assassin:
drew blood: merci pour ton mot, c'est sympa! Jez suis contente que ça t'ai plus!
Sur Le dernier chant des mouettes:
Eryna khan: merci à toi aussi! Tu verras cette fic c'est pas du slash!
Je viens de découvrir ta fic Monsieur frodon en cliquant sur ton pseudo dans me reviews, elle est vraiment super! J'ai vraiment adoré! Continue!
Castor: dsl! Encore une histoire qui se finit mal (snif) mais c'est pas ma faute, j'peux pas m'en empêcher! ; - D
Merci pour les précisions sur la bague de Barahir. Au moment d'écrire la fic je ne me souvenais plus de son nom...
Cheyna: merci pour tes encouragements!
Ça me va droit au coeur! Ça fait vraiment plaisir! C'est motivant les reviews! ^ ^
Lisandra: merci à toi aussi pour ta review. Je suis contente que tu trouve cette histoire bien. Surtout que c'était ma toute première fic! Snif...
Elysabeth: dsl! Mais j'aime bien les histoire qui finissent mal! C'est vrai que c'est un peu triste! Jolie histoire aussi que celle sur sam. J'ai bien aimé. Mais elle est triste aussi! Snif!
Merci à tous pour vos messages! J'espère que je n'ai oublié personne! Et mzrci d'avance à tous les futurs reviews qui seront nombreux... mais si, mais si...
Disclamer: les persos du seigneur des anneaux ne sont toujours pas à moi. (hé non, j'ai demander au père Noël mais j'ai pas du être assez sage!) alors en attendant noël prochain ou mon anniversaire, il appartiennent encore à J.R.R Tolkien.
Azur...
Azur... Tout autour de moi est azur. La mer et le ciel se mêlent, m'offrant cette vision rêvée d'un monde en parfaite harmonie. Azur, comme le sont mes yeux mélancoliques qui fixent inlassablement les terres qui s'éloignent peu à peu, alors que mon esprit erre déjà ailleurs, loin d'elles. C'est dur, dur de tout abandonner pour partir vers une destination inconnue, dur de tout perdre pour espérer seulement tout reconstruire, là-bas.
L'appel de la mer avait ordonné. Je devais obéir. Je la regardais. Elle s'éloigne, inexorablement... A vrai dire, elle me semble déjà loin, si loin... La terre du milieu, ma terre.... Mirkwood, Rivendell, la Lorien... Le passé. Comment décrire ce que je ressens à ce moment précis? De la tristesse, de la mélancolie? Non, c'est plus que ça... J'ai l'impression de mourir, Et, en vérité, Je me meurs. Une partie de moi s'éteint, peu à peu... Mon passé s'envole, glissant entre mes doigts comme l'eau fraîche et clair de l'océan. L'océan... Je l'entends encore qui m'appelle, et mon cœur se brise. Les mouettes gracieuses escortent notre dernier voyage, jusqu'à ce que fatiguées de pleurer, elles rejoignent la rive de ce monde que je quittes et qui disparaît de ma vue... Mais pas de ma mémoire.
Je suis blessé, mortellement. Mon cœur est déchiré entre ces rivages qui m'ont vu naître, et ce pays lointain, qui m'attire et dont je ne sais rien, rien d'autre qu'un nom... Et le fait que ce sera le lieu qui me verra mourir, l'endroit où je rendrait aux Valars mon dernier souffle. C'était légitime. Valinor, le pays d'Aman, La terre des Valars. là où tout à commencé... Là où tout doit finir. Car je sais que c'est sur ces rivages blancs que se terminera les temps de mon peuple. Ainsi nous sommes nés, ainsi nous mourront. Je sens un grand vide en moi. Où vais-je? Je sais cependant que si je restais sur ces terres, je mourrais, bercé par le chant des mouettes, dont chacun des cris sera comme un coup de poignard dans mon cœur. Je repenses à tous ceux qui ont été à mes côtés, et que je ne reverrais jamais. Aragorn, Arwen, Merry, Pippin, Eomer, Faramir, Boromir... Tous ces hommes, ces elfes, ces hobbits, ces nains... Tous tombés, emporté par les tourments de la guerre ou les affres de la mortalité. Non, désormais plus rien ne me retiens à cette terre. Plus rien mis à part le chant des oiseaux, l'air frais du matin caressant l'eau frémissante d'un lac, le vent murmurant sa peine dans les arbres vert d'un bois profond... Retrouverais-je ce monde que j'ai tant aimé à l'ouest, à Valinor? Reverrais-je ces instants fugaces volés à l'ombre des grands Mallormes de la Lorien? Les mouettes se retournent doucement, et m'abandonnent. Elles m'ont appeler, mais aujourd'hui elle me laissent Les retrouverais-je à la fin de mon périple? J'en doute. Je sens en vérité que ce voyage n'est pas fait pour s'achever. J'ai de l'espoir, mais je me souviens aussi du message que Galadriel nous avait fait parvenir en Rohan:
« Legolas Vertefeuille, longtemps sous l'arbre
dans la joie tu vécus. Prends garde à la mer!
Si tu entends le cri de la mouette sur le rivage,
ton cœur plus alors dans la forêt ne se reposera »
Je souris tristement, me rappelant l'expression de déception peinte sur le visage de Gimli croyant qu'elle ne lui avait pas envoyé de message. Mais bien heureux est le fou oublié! Car ces quelques lignes sont synonymes de mort et de tristesse. Mais comment résister à l'appel de l'océan? Comment trouver encore le repos quand on a connu les pleurs de mouettes blanches?
Je me retourne et regarde l'avant du bateau. Gimli est là, comme toujours. Lui, il ne m'a jamais abandonné. Et aujourd'hui, c'est toute sa vie qu'il sacrifie par amitié. Et même plus... Il allait mourir loin de siens, quelque part à l'ouest, pour ne pas me laisser. Mais hélas, j'ai bien peur que ce voyage ne soit qu'un leurre. Ai-je été trop fier de prétendre rejoindre mon peuple à Valinor, alors que le dernier vaisseau est parti il y a de ça bien longtemps? Mais je me devais de rester jusqu'à la fin de l'histoire, jusqu'à ce que mon rôle dans le récit s'achève enfin, avec le départ de tous les autres. Nous sommes les derniers. Puissent les Valars et Elendil nous guider vers notre destin. Puissent la mer nous porter en son sein jusqu'à ce que notre voyage s'achève. Et si mon avenir est dans les bras de Mandos, puisse Nienna verser une larme pour tous ceux qui sont tombés. Long est le périple, et l'espoir se distille peu à peu, s'abandonnant à la mer, vaste étendue bleue, sans fin. Ou commence l'horizon, où fini le firmament? La nuit ne m'offre aucun repos. Le jour ne me donne que des chagrins. Pendant une éternité, je navigue. Mais je comprends que nous sommes perdus. Azur... La mort à donc cette couleur là? Qu'elle est splendide! Le chant des mouettes n'est-il donc rien d'autre que l'appel de Mandos ou les lamentations de Nienna?
Nous errons. Les Valars ne nous ont pas permis de rejoindre Valinor. Je comprends maintenant. Mais peut-être daigneront-ils m'accorder une dernière prière. Puisse Mandos nous emporter rapidement dans ses bras. L'orage sévit à l'ouest. Oui, toujours se diriger vers l'ouest, là ou le soleil se couche, là ou il n'y a plus rien. Les Valars ont éteint l'âge des elfes et des créatures magiques. Puissent les hommes ne pas devenir aussi fous que nous. Puissent leurs enfants ne plus connaître la souffrance et la guerre. J'ai mal pour Gimli, il ne méritait pas cette fin. Mais quand je le regarde, je sens qu'il comprend et sais. Gimli... La tempête fait rage. Le puissant navire elfique n'est rien d'autre qu'une feuille dansante dans le vent. Les feuilles de la Lorien... Je les revoie. Mon monde, Mirkwood... ma maison. Voilà des jours que les mouettes nous ont abandonner. Leurs pleurs me manquent. C'est pour elles que j'ai fait tout ce voyage, pour qu'elles cessent enfin de pleurer et d'appeler. Ai-je échouer? Les étoile s'éteignent dans le ciel. Un nouveau jour commence. Elendil se meurt pour renaître avec la déchéance d'un nouveau jour. Mais je ne la révérais pas. C'est ma dernière chance de lui dire adieu.
Je lève des yeux implorants vers elle, et sa lueur me paraît moins froide. Elle aussi m'appelle. Elle s'affaiblit, peu à peu. Son scintillement ressemble à une larme. Une perle d'azur... Elendil. Il est temps. Je comprend maintenant le destin qu'elle m'a réserver. Je suie cette étoile de l'ouest depuis le début, et elle m'a perdu, comme les chimères perdent les rêveurs. Elle est belle, Elendil. Si brillante et si pâle dans le jour naissant. L'étoile de mon peuple. Seront nous donc condamner à disparaître, tous?
Gimli ne dit rien. Il est silencieux. Il me sourit. D'une voix triste et dénuée de toute espoir, je murmure comme pour moi-même:
« Gimli, jamais vous n'auriez songer mourir aux côtés d'un elfe »
Le nain me regarde et répond de sa voix grave:
« Mais j'ai toujours rêver de mourir aux côtés d'un ami. »
Je lui souris. Il ne m'en veux pas. Il savait depuis le début. Pardon Gimli, pardon... La barque chavire. Je ne lutte même pas. Mandos a décidé de réunir de nouveau la communauté. Je vais donc les retrouver dans ses cavernes, si mes croyances sont justes. Je ne doute pas, car je n'espère plus. Avant de basculer je jette un regard par dessus bord. Le chant des mouettes et revenus. De nouveau je les entends. Mandos, Nienna... Ada (père)... Je l'aperçois. Une minuscule tâche blanche au milieu du tumulte de la mer et du ciel réunis. Se dessinant sur l'horizon comme une mouette sur l'étendu bleu du ciel, Valinor... Merci Mandos...
Et tout devint azur...
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La tempête cessa. Le ciel et la mer se retrouvèrent enfin. Sur la rive blanche, les vagues jetaient l'écume d'argent. L'aube était rouge. Mais bientôt elle se dissipa, laissant le saphir du ciel rejoindre le bleu de la mer. Sur la plage, une silhouette blanche se tenait immobile. Bientôt, l'océan jeta à ses pieds quelques présents. Elle se pencha et les ramassa. Dans sa main gauche se tenait un écrin de cristal ou trois de ses cheveux d'or étaient retenus prisonniers. Et dans sa main droite brillaient deux feuilles de Lorien, tel deux yeux émeraudes scintillantes de fièvres et de larmes. Le voyage était fini. Elle se dirigea vers une clairière ou neuf petits coffres de verres étaient disposés en cercle. Là, elle déposa les deux feuilles dans deux des trois coffres encore vides.
« Aragorn... Boromir....Pippin.. Merry... Frodon... Sam... et maintenant Gimli, et Legolas. Non, jamais sans raison ne tombent les feuilles de la Lorien. »
et toujours le vent les ramène chez elles. Seulement il n'y avait plus de Lorien. La mer les a donc porter ici, sur ces rivages blancs. Valinor n'était pas une bénédiction, ni une terre rêvée. Valinor était une prison où ils finiraientt pas s'éteindre, tous, un par uns, à l'abris des regards.
Galadriel se retourna. Derrière elle se tenait Thranduil. Silencieusement, il se dirigea vers la mer. Il aurait été inutile de le retenir. Les vagues se mourraient sur les rochers dans une lutte inutile. Thranduil se dirigea vers l'océan, et disparut...
Azur... tout était azur...
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FIN... de la partie 1.
Voilà!
Je sais que c'est Space et court mais je l'ai écrit cette nuit et je voulais la mettre.
Ça fait partie du cycle des larmes d'Elendil qui raconte la mort des principaux elfes. (Galadriel, elrond, legolas, thranduil, Arwen... )et de leurs dernières pensées et prières. C'est plutôt sombre comme histoire. La suite bientôt. Ce n'est que la première partie, j'ai pas finit de les faire souffrir!
Alors en bas à gauche y'a le bouton go, n'oubliez pas, pour tous vos commentaires...
Please reviews!
Et encore merci à tous mes reviewers!
Ça fais vraiment plaisir! ^ ^
