Merci pour les reviews, si vous saviez comment ça me fait chaud au coeur.

réponses:

MomijiChan1: Merci beaucoup! Le deuxième chapitre est déjà écrit, mais il faut le retaper à l'ordi et c'est loooooong.

Tartuffe: Vraiment, j'écris bien? Quand j'ai lu ça, j'ai juste eu le goût de te serrer dans mes bras et de crier sur tous les toits: Regardez! Quelqu'un a dit que j'écrivais bien! Tu peux pas savoir combien de temps j'ai cru que j'étais une piètre écrivaine, écrasée par le talent inhumain de mon amie. Et comme je l'ai déjà dit, il y a une raison, même si elle est totallement tordue. (Vive le Québec libre!)

Imaginez que vous vous retrouviez catapultée dans l'univers de Fruits Basket, par un (heureux) hasard total. Comment réagiriez-vous? Fans de Kyo, par ici!

Résumé :

Ceci est donc l'histoire d'une jeune fille comme vous et moi, enfin presque, qui se retrouve à la rue, sans personne à aimer, et qui se réfugie dans les mangas. Un beau jour, elle se réveil dans un univers complètement différent : Fruits Basket. Face aux personnages tels que dans l'anime. Donc, à partir du 26ième épisode, ou du 6ième tome , toute l'histoire se réinvente pour elle. Seul petit hic, tous parlent japonais. Le seul moyen de communication que la jeune fille trouve est, contre toute attente, la danse.

Légende utilisée strictement dans les conversations :

Normal : Français

Italique : Japonais

Gras : Anglais

Donc, si vous avez saisi le principe, le strictement de la phrase précédente n'est pas en japonais, autant que le pas de cette phrase-ci n'est pas en anglais.

Avertissement : ceci étant le premier chapitre, il peu paraître un peu long à démarrer et pas vraiment drôle ni joyeux, mais il faut laisser le temps à cette pauvre petite de s'adapter!

Oh et dernière chose, pour ceux que ça intéresserait de savoir à quoi ressemble la jeune fille en question, j'ai fait un dessin rapide en essayant de respecter le style de Fruits Basket (l'anime). Soit dit en passant qu'elle porte des vêtements à Tohru (c'est vraiment pas son style). Pour voir le sketch :

http/img201.imageshack.us/img201/5025/kathelrh3.png

(ajouter un double-point et une barre oblique après le http)

Re dernière chose; pour pas mélanger personne, j'utiliserai les noms des repas Québécois, soit déjeuner (ou petit-déjeuner), dîner et souper, puisque la personnage principale est montréalaise.

Entrez dans la Danse

Kathel courrait aussi vite que ses jambes le pouvaient. Son cœur criait grâce et ses poumons étaient en feu. Le souffle haletant, elle prit un tournant serré dans une ruelle sombre de montréal. Chacun de ses pas résonnaient dans la ville endormie. Au loin, les lumières du centre-ville et, de l'autre côté, celles des manèges de la Ronde lui parvenaient, noyées sous la pluie ardente, ce même torrent qui tenait ses courts cheveux noirs contre son visage. Son T-Shirt trempé lui collait à la peau et son pantalon alourdi par l'eau l'épuisait dans sa course. Elle s'arrêta devant une impasse, reprit difficilement son souffle et s'agenouilla. À ses genoux se trouvait une bouche d'égout qu'elle dévissa habilement à l'aide de ses longs ongles sals. Elle se glissa au fond de sa cachette qui était en fait un ancien réseau d'égout condamné, et referma la grille au dessus d'elle. Monde cruel…

Se sentant enfin en sécurité dans son repère secret, elle s'enroula dans ses couvertures, chassant d'un revers de manche les quelques araignées qui étaient ses colocataires. Elle craqua une allumette et choisit de lire, entre tous les mangas salis et humides qui traînaient dans un coin crasseux, le 6ième tome de fruits basket, son préféré.

Feuilletant les pages de la BD, elle céda au sommeil, fermant les yeux sur l'image d'un Ayame très séduisant. Un jour, Kathel deviendrait comme Tohru. Gentille, généreuse, entourée de personnes qui l'aimait…

Monde de fous

o0O0o

Kyo retira le bouchon qui retenait l'eau dans le bain, l'autre main tenant fermement sa serviette contre ses hanches. Geste totalement inutile d'ailleurs, puisqu'à une heure si tardive, tout le monde dormait. Après s'être séché convenablement, il enfila le bas de son pyjama et se dirigea vers la cuisine, une serviette pendouillant sur ses cheveux humides. Il se servit un verre de lait qu'il but d'un trait, se brossa les dents et monta se coucher. Il se sentait serein ainsi. Seul avec la noirceur, fatigué, propre et repu. La satisfaction que lui procurait son lit après un entraînement intensif et un bon bain, c'était indescriptible.

Le garçon passa devant la chambre de Yuki. Pourquoi est-ce qu'il barrait toujours sa porte, cet idiot? Ça empêchait l'air de circuler dans la demeure. Kyo, lui, laissait toujours la sienne grande ouverte. D'ailleurs, il n'appréciait pas trop l'odeur de vieille grand-mère de sa chambre. Ça sentait comme un vieux grenier poussiéreux où une quelconque tante Gertrude aurait été oubliée et laissée à putréfier. Il ouvrit la fenêtre au complet, question de laisser un peu d'odeur sauvage entrer. Puis, il se coucha dans son large lit, respirant avec bonheur le parfum de la forêt qui embaumait à présent la pièce.

Lorsqu'il se réveilla, il eu l'impression que cinq minutes à peine avaient passées. Les yeux clos, il profita du confort du lit, et du parfum de rosée matinale… quoi qu'une atroce odeur d'égout semblait alourdir l'air ambiant. Probablement une canalisation des toilettes qui avait sautée.

Kyo grogna. Évidemment, le chat devrait tout nettoyer la cour noyée sous le contenu de la fausse septique, parce qu'il était le seul vrai homme! Il rit intérieurement en imaginant Yuki et Shigure, masque à gaz au visage et pompe en main, pilant dans dix épais centimètres de merde. Et puis, vu l'odeur pestilentielle, il n'y avait pas de doutes la-dessus; dix centimètres, c'était pas exagéré!

D'ailleurs, qu'elle heure pouvait-il bien être? Il se retourna sur sa gauche et ouvrit les yeux. Son cadran indiquait 5h58. Pourquoi se réveillait-il toujours deux minutes avant l'alarme? Encore deux petites minutes…

Il se repositionna sur le dos et observa le plafond. Pas très inspirant, et pour une raison mystérieuse, ça ne faisait que lui rappeler qu'il n'avait pas déjeuné et donc qu'il avait très, très mal au cœur, sa faim combinée à la mauvaise odeur. Il essaya donc de changer de vue. La fenêtre, peut-être?

Il se tourna donc sur la droite.

Et le regretta amèrement.

Tout espoir de s'endormir s'envola tel un chanteur de rock face à une horde d'hormones féminines en furie.

Il se redressa vivement et se frotta les yeux. Il ne rêvait pas. Quelque chose dormait. Dans sa chambre. Dans son lit.

Une fille.

Bip! Bip! Bip! Bip! Bip!

Kyo n'osait pas faire un geste, de peur de céder à la rage et de battre à mort la jeune demoiselle. Elle avait des cheveux noirs en bataille, crasseux et sals, sous lesquels on pouvait observer d'évidentes repousses blondes. Son nez était étrange. Vraiment moins long et pointu que les nez normaux en tout cas. Elle était… belle, en quelque sorte, il devait se l'admettre. Elle devait avoir à peu près son âge. Et elle semblait mal en point, malade. Elle était trempée, grelottait et rouge de fièvre, sans aucun doute.

Bien entendu, Kyo n'est pas si lent d'esprit, même le matin, et toutes ces réflexions ne lui ont prit que quelques « bip » du cadran à réaliser.

Semblant réagir à retardement au réveil-matin comme beaucoup d'adolescents – et un certain rat – la jeune fille s'assit comme un ressort en une exclamation de surprise.

« Oh mon Dieu! Je vais être en retard à l'éc-…»

Elle s'interrompit en observant Kyo d'un air effrayé. Ce-dernier la regardait quand à lui comme si elle était un extraterrestre exécutant un tango avec Akito. Mais quelle langue pouvait-elle bien parler, pour l'amour du Saint-Ciel! Ne sachant trop quoi faire pour ne pas effrayer de plus belle l'intruse, il appela, tout en continuant de la fixer, assis à côté d'elle.

« Shigure… Yuki… Sugu!»

o0O0o

Kathel scrutait Kyo avec une impolitesse démesurée. Il était vraiment comme le Kyo qu'on pouvait voir à la télévision mais avec une sorte de troisième dimension. Dur à décrire. Il semblait vraiment en 3D, et quand il bougeait, les lignes qui le délimitaient bougeaient aussi afin de rester tout le temps, du point de vue de la jeune fille, aux extrémités du garçon. C'était un rêve, pour sûr. Elle ne pouvait pas vraiment être tombée, tout bonnement, dans l'univers de Fruits Basket, non? C'était impossible, pas vrai? Elle sentit le stress monter. Pour une fois qu'elle rêvait à quelque chose d'aussi beau, il fallait que ce soit en japonais, c'était bien sa chance! Autour d'elle était finalement arrivés Yuki et Shigure qui s'étaient d'ailleurs bien vite réveillés en l'apercevant. Les trois la regardaient en silence. Qu'allait-elle faire?

Bon, premièrement, se réveiller. Elle se leva, sous les regards muets des jeunes hommes qui semblaient bien décidés à rester loin d'elle, et se frappa violemment la tête contre le mur.

Des protestations en Japonais fusèrent de toute part.

« Jourei! »

« Noboseru! »

Aille. Ça faisait mal. Ce n'était pas un rêve. Oh non! La panique s'installa. Que faire? Elle ne comprenait pas un traître mot de japonais! Tout cela n'avait aucun sens! Comment communiquerait-elle? Elle allait sûrement finir dans un institut psychiatrique! Personne ne parlait français au Japon! En tout cas, pas dans les anime! Et si il la comprenaient, que ferait-elle? Leur avouer qu'elle savait tout sur tout? Non ça, sûrement pas! Mais alors, elle n'avait aucune chance de rester là avec eux. Ils lui demanderaient de rejoindre des parents qui n'existaient pas, et elle se retrouverait à la rue… la rue…

Et puis elle se sentait très mal. Migraine, gorge serrée, froid et chaleur intenses. Ces yeux devinrent des spirales, ces joues rougirent et des canards tournaient en cancanant autour de sa tête.

o0O0o

« Elle est malade, c'est évident, fit Shigure en regardant d'un air mi-désolé, mi-pervers l'inconnue. »

« Kyo, depuis quand tu dors avec des gonzesse? Demanda Yuki en replaçant une mèche folle.»

« Toi espèce de sal rat tu!…»

« C'est vrai hein! Tu aurais pu partager!»

« Shigure, vieux porc! Je sais pas ce qui me retient de!…»

« C'est moi.»

« Yuki, lâche-moi sinon!…»

« Sinon quoi?»

« Laissez-moi finir mes phrases quand je parle borde-…»

« Qu'est-ce qui se passe ici?»

Tohru venait d'arriver et ne semblait vraiment pas éveillée.

« Oh! Fit-elle en apercevant la jeune fille. Kawaiiiii!»

Elle se jeta sur l'adolescente en hurlant.

« C'est un membre de la famille Soma? Mieux, du Zodiac?»

« Iie, tranchèrent en cœur les trois hommes d'une voix tout à fait neutre.»

« Ha… oh quelle puanteur! Pauvre petite! Que t'a-t-on fait?»

« Aucune idée. Mais elle a l'air malade. Et débile, ajouta Kyo. Elle parle une drôle de langue.»

De son côté, ladite débile continuait d'afficher ses yeux spiralés typiquement manga.

« Bon, on appelle Hatori, et après récurage intensif pour la demoiselle. Et toi, ajouta Shigure en pointant Kyo. Faut qu'on se parle.»

Même s'il n'avait rien fait, Kyo comprenait que le fait de se faire découvrir au lit avec une parfaite inconnue n'avait rien de normal. Ce qui n'empêchait pas son degré de fureur d'augmenter d'une coche. Pourquoi est-ce que ce genre de truc n'arrivait qu'à lui? Finalement, l'idée de ramasser la fausse septique ne semblait pas si désagréable comparé à ça.

Perdu dans ses pensées colériques, il resta planté là a observer le plancher avec le goût évident de le transpercer. Shigure parti joyeusement annoncer à Hatori qu'une jolie inconnue malade qui ne parlait pas japonais était apparut pas magie chez eux – en passant sou silence l'odeur et l'endroit exact où ils l'avaient trouvée. Pendant ce temps, Tohru noyait la malade de phrase du genre « Je t'aime trop!» « On va bien s'entendre, je le sens!» ou « Kawairashii!». Et Yuki regardait Kyo, consterné. Il n'avait jamais été très rapide le matin et n'avait toujours pas déterminé s'il s'agissait d'un rêve ou de la réalité. Concluant qu'il était réveillé – avec une fille comme Tohru à la maison, fallait s'attendre à tout – il rejoignit Shigure pour attendre un Hatori qui allait sûrement être très en colère d'être réveillé si tôt, laissant la malade à Tohru et Kyo à ses idées de destruction mondiale.

o0O0o

Hatori arriva vers sept heure moins quart, mais personne ne lui reprocha son retard. Il était venu avec Momiji qui brûlait d'envie de rencontrer une nouvelle personne.

Qui plus est, les quarante-cinq minutes avaient été très utiles à Tohru pour convaincre l'inconnue par des signes d'aller s'allonger gentiment dans son lit.

Tout le monde se rassembla donc dans la chambre de Tohru.

« Commençons avec quelques petites questions générales, déclara Hatori en sortant une feuille et un crayon.»

Les Soma présents acquiescèrent, prêts à répondre pour la jeune fille.

« Nom?»

« Comment tu veux qu'on le sache! S'énerva Kyo.»

« C'est beau, pas la peine de crier, c'était juste au cas. Question numéro deux; où l'avez-vous trouvée?»

Il y eut un moment d'hésitation durant lequel Kyo rougit jusqu'à la racine des cheveux.

« Dans le lit de Kyo! S'écria joyeusement Shigure avec un sourire débile alors que Yuki prononçait les mêmes mots mais avec le plus grand sérieux du monde.»

Hatori afficha un air suspect mais se passa de commenter la réponse, se contentant de l'écrire. Momiji, qui était beaucoup trop immature pour remarquer l'indécence de la réponse, se contenta de ne pas comprendre.

« Dans quel état? Demanda le médecin.»

Signeur, ce qu'il avait l'air du docteur trop sérieux quand il questionnait! Kyo soupira.

« Elle dormait, répondit-il.»

« Sa réaction lorsqu'elle s'est réveillée?»

Kyo se gratta la nuque, ne sachant trop quoi répondre.

« Hum, fit-il en haussant les épaules, elle a… parlé une drôle de langue, avait l'air terrifiée et s'est… précipité sur le mur pour essayer de s'assommer.»

Hatori nota la réponse d'un air nonchalant.

« Merci. Je vais maintenant procéder à un examen médical complet, n'ayant aucun indice sur ce dont elle peut souffrir, alors messieurs, veuillez quitter la pièce. Tohru, va lui chercher des vêtements propres, les siens sont trempés.»

« Oui! Bien sûr.»

La fille malade, quand à elle, semblait beaucoup trop dans les vappes pour s'opposer à être examinée pas un homme qu'elle ne connaissait que grâce à un manga! De toute façon, elle n'avait pas comprit un traître mot de la conversation. Et quand la porte fut fermée, sur un soupir de Shigure se plaignant que lui aussi voulait devenir docteur, et qu'Hatori commença à retirer son chandail pour examiner bronches et poumons, elle ne put que succomber à la fièvre et s'évanouir.

Elle ne rêvait pas…

o0O0o

« Voilà! S'exclama Tohru, souriante, en tendant une pile de vêtements au docteur alors que celui-ci ouvrait enfin la porte. Je les ai fait rouler un peu dans la sécheuse, comme ça ils seront tout chauds!»

Derrière elle se tenaient Yuki, Kyo, Shigure et Momiji, tous plus ou moins intéressés à savoir qui était la mystérieuse jeune fille.

« C'est gentil Tohru, fit Hatori. Mais il serait mieux qu'elle prenne un bain avant. Sans vouloir la vexer, ça lui ferait grand bien. Tu peux l'aider? J'ai peur qu'elle s'évanouisse, avec les vapeurs d'eau chaude et tout.»

« Certainement!»

Elle se précipita pour aider la malade à se lever et se rendre à la salle de bain. Restèrent les cinq hommes.

« Alors… diagnostique? Demanda Yuki.»

« J'aime mieux attendre que Tohru soir de retour, pour ne pas avoir à tout répéter.»

Les quatre autres sentirent un grosse goutte de sueur à la manga leur couler le long de la nuque.

« Hatori tu n'es qu'un paresseux! S'exclamèrent-ils en même temps.»

« Bon tant mieux, on discutera de ça autour d'un bon petit déjeuner! Trancha Shigure.»

« Et maintenant? Qu'est-ce qu'on fait?»

Gros silence.

« J'ai faim, déclara Kyo.»

o0O0o

Alors que Tohru aidait Kathel à entrer dans l'eau et la gavait de gentilles paroles japonaises, cette-dernière ne pouvait s'empêcher de constater à quel point son physique s'était adapté au monde du manga; elle n'avait plus de poils nul part (bras, jambes, aisselles, bikini) ailleurs que sur la tête, plus de tache de rousseurs, plus de petits boutons, elle semblait maquillée en permanence, comme si le mascara faisait partie de ses cils! Ses jambes étaient démesurément longues, ses yeux gigantesques, ses doigts longs et minces, sa taille trop fine pour réellement contenir tous les organes que devrait comprendre un ventre normal, bref : elle était une sorte d'actrice Shojo. Parfaite. Pourtant, ses amies du primaire lui avaient toujours fait remarqué son admirable beauté. Certaines disaient qu'elle ressemblait à Avril Lavigne. Ce qu'elle prenait pour un compliment. Elle observa le reflet de ses iris qui étaient devenus d'un vert beaucoup trop intensif, encadré de ses mèches de cheveux sombres. Tohru commença à lui nettoyer le dos à l'aide d'une serviette humide et savonneuse tout en lui parlant doucement.

C'était agréable. Depuis combien de temps n'avait-elle pas pu se laver? Deux semaines? Trois?

o0O0o

Les filles revinrent du bain une heure plus tard. Il était presque neuf heures.

« Bon sang! Il était temps! Se plaignit Kyo alors que son ventre émettait un terrible gargouillis.»

« Désolée, elle était très sale, il a fallut changer l'eau plusieurs fois et elle était très sensible. Elle n'a pas parlé, autrement que pour gémir quand je frottais trop fort.»

Ils firent s'asseoir la jeune fille toute propre (Tohru avait insisté très fort sur les cheveux) à la table à manger et servirent un déjeuner rapide pour tout le monde : riz, soupe miso aux légumes, poisson, ragoût et natto.

Kathel n'aimait pas la nourriture japonaise, aussi décida-t-elle de se priver cette fois-ci, espérant rapidement trouver un moyen de rentrer chez elle. Elle but seulement un peu de thé. Elle écouta gentiment l'échange entre les Soma et Tohru, sans intervenir.

« Alors, quel est le diagnostic? Redemanda patiemment Yuki.»

« Fièvre, un peu d'étourdissement, rien de sérieux… et …»

« Et?»

« Je crois que le point suivant est confidentiel. Secret professionnel.»

« Oh allons Tori! Fit Shigure avec un petit mouvement nonchalant de la main et un gros sourire idiot. Fait nous pas languir sur les détails!»

« On veut pouvoir l'aider! Appuya Momiji qui, si ça lui était possible, aurait aidé tous les vivants du monde entier.»

« Et puis elle saura pas que tu l'as dit, elle parle pas japonais, renchérit Kyo.»

« D'ailleurs quelle langue parle-t-elle? Demanda Yuki.»

« Change pas sujet, stupide rat!»

« Je ne sais pas exactement de quelle langue il s'agit, mais c'est une idiome (ce mot fit apparaître bien des expressions de confusion sur les visages de ceux qui écoutaient) latine, c'est sûr, dit Hatori. Et puis, vous avez raison, mieux vaut l'aider en étant délicat avec elle puisque…»

o0O0o

Mystère!

Petit détails, de un le nez « anormal » c'est l'avis d'un dessin d'anime qui a, quand à lui, un nez beaucoup trop long. De deux, Kathel n'est pas réellement tombée tout bonnement dans l'univers de l'anime, il y a une raison. Mais nous la verrons beaucoup plus loin. J'espère que vous serez généreux dans les reviews. Faîtes-la lire à d'autres personnes. Et même si vous aimez pas, laissez au moins un message. Ça prend que trois petites secondes.

Merci d'avoir lu. Vous pouvez pas savoir comment ça a été long à écrire!

PS : Ne vous fiez pas à ce que j'ai marqué en japonais, ça n'a presque pas de sens.

Sugu : vite

Iie : non

Kawairashii : adorable

Jourei : arrête

Noboseru : tu perds la tête