Salut,
Me voici de retour pour une nouvelle histoire sur ce fandom, cette histoire sera courte car j'ai des difficultés à m'emparer des personnages, mais j'aime beaucoup cette série et j'avais envie d'écrire un truc.
La correction est signée Mlle Lucifer, que je remercie.
Bonne lecture.
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Chapitre 1
Une douleur à la tête et la sensation d'être passée sous un train fut la première chose qu'elle ressentit en reprenant connaissance. Puis elle sentit une main chaude sur sa joue et une voix qui l'appelait.
- Lizzie. Lizzie !
Elle connaissait cette voix, elle en était sûre.
- Réveillez-vous Lizzie.
Red ! C'était la voix de Red et il semblait inquiet. Cette constatation l'obligea à ouvrir les yeux. Elle grimaça lorsque la lumière blafarde des néons frappa ses yeux sensibles.
- Doucement Lizzie, recommanda Red.
Elle était allongée sur un sol en béton dans une pièce totalement nue, dans un coin, une porte était ouverte. Red était à côté d'elle, une blessure à la tête saignant sur le côté droit de son visage.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? demanda la jeune femme encore groggy.
- De quoi vous rappelez vous ?
Elle fronça les sourcils essayant de se souvenir.
- On avait rendez-vous avec l'un de vos contacts. On s'est rendu au lieu de rendez-vous et… on s'est fait attaquer ?
- Oui, il semblerait, approuva Red, j'ignore ce qu'ils voulaient de nous mais apparemment nous sommes libres de partir, alors ne perdons pas de temps.
Sur ces mots, Reddington se leva et se dirigea vers la porte pour s'assurer que la voie était bien libre. Mais alors qu'il s'était éloigné de deux mètres à peine un bip se fit entendre au niveau des poignets droits des deux prisonniers. Red leva aussitôt la manche de sa veste pour trouver un étrange bracelet, épais d'un bon centimètre et large de dix, il était fait d'un métal noir. Comprenant à quoi il avait à faire, Red retourna rapidement près de Liz, faisant ainsi cesser les bips.
- Qu'est-ce que c'était ? S'inquiéta Liz. Red, vous savez ce que c'était ?
- Oui, soupira-t-il, et ça ne va pas vous plaire. Je vous expliquerai tout mais pour le moment sortons d'ici et surtout ne vous éloignez pas de moi.
Il aida la jeune femme à se lever et la guida vers la porte puis à travers un long couloir jusqu'à une nouvelle porte qui donnait sur une ruelle. Ils marchèrent côte à côte, jusqu'à trouver un téléphone, qui permit à Red d'appeler Dembe.
- Red ?
- Quand nous serons au bureau de poste je vous expliquerai tout Lizzie, je vous le promets.
La jeune femme acquiesça, se sentant encore trop faible pour se battre contre Red à ce sujet, d'autant plus qu'il lui avait promis des explications. Dembe arriva au bout d'un quart d'heure et Red aida la jeune femme à monter dans la voiture. A l'intérieur, il y avait une trousse de soin et plusieurs bouteilles d'eau. Aussitôt installé, Red s'empara de la trousse et s'approcha de Liz. Avec délicatesse, il dégagea les cheveux de la jeune femme, mettant à jour une petite coupure sur le front.
- Ce n'est pas très profond, rassura le médiateur du crime.
- Vous par contre ça saigne encore, nota Lizzie en regardant la tempe du criminel.
- J'en ai vu d'autres, je survivrai, répondit Reddington avec un léger rire.
Il nettoya soigneusement la coupure de l'agent Keen et y mit un pansement. Puis il prit deux bouteilles d'eau et en tendit une à la jeune femme.
- Tenez Lizzie, il faut vous réhydrater.
La jeune femme hésita un instant avant d'ouvrir la bouteille et d'en prendre une gorgée. Red pendant ce temps avait sorti des compresses stérilisées de la trousse et versait de l'eau de sa propre bouteille dessus avant d'essayer de nettoyer le sang qui lui couvrait une partie du visage. Elizabeth l'observa faire pendant un instant, puis elle tendit la main pour s'emparer de la compresse. Red la laissa faire et se tourna vers la jeune femme, pour lui donner plus facilement accès à sa blessure.
La jeune femme passait délicatement la compresse sur le visage de Red puis sur la blessure en question. Elle était assez profonde et aurait sans doute besoin de points de suture.
- Peut être que l'on devrait montrer ça à un médecin, murmura Liz.
- Plus tard, répondit Red, pour le moment il faut que l'on retourne au blacksite. Je dois expliquer à votre fine équipe ce qui vient de nous arriver et les conséquences qu'il pourrait y avoir si on ne retrouve pas vite le créateur de ces bracelets.
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Lorsque Red et Liz rejoignirent la salle des opérations au blacksite, le reste de l'équipe les attendait avec inquiétude.
- Bordel, Reddington ! Où est-ce que vous étiez passés, rugit Ressler.
- Vous êtes blessé ? S'inquiéta Aram en voyant le sang sur la chemise de Red.
- Il y a plus inquiétant pour le moment, répondit Red.
Il guida la jeune femme vers le bureau d'Aram contre lequel elle s'appuya, alors que l'équipe venait les entourer.
- Que ce passe-t-il ? demanda Cooper en voyant le regard sombre du Médiateur du crime.
- Le Bijoutier est en ville.
- Le Bijoutier ?
- C'est un véritable artisan et sa spécialité est la création de bijou de rétention.
- Ça a un rapport avec le bracelet qu'ils m'ont mis ? demanda Liz en relevant sa manche.
Un bracelet du même métal que celui de Reddington reposait sur son poignet mais si celui de Red était indubitablement masculin, celui de Liz était finement ouvragé.
- Je ne vois pas très bien en quoi ils sont restrictifs ces bracelets, nota Ressler.
- Comme d'habitude, Donald. Vous ne voyez pas plus loin que le bout de votre nez.
- Red, soupira l'agent Keen avec lassitude.
L'homme se leva alors et s'éloigna de deux pas de Liz. Aussitôt, un bip sonore résonna dans la salle et lorsque Red s'éloigna d'un nouveau pas le temps entre les bips se réduisit.
- C'est très ingénieux, car ça n'est pas aussi contraignant que des chaînes où des menottes, mais c'est tout aussi efficace.
- Comment ? demanda Cooper.
- Si nous nous éloignons l'un de l'autre de plus de 4 mètres environs, l'agent Keen et moi mourons.
- Comment ? demanda Elizabeth. Et comment savez-vous cela ?
- Concernant votre première question et au vu de la finesse de votre bracelet, je dirais d'un empoisonnement. Et concernant la seconde question, il est possible que j'ai déjà fait appel à lui par le passé.
L'homme retourna s'asseoir près de Liz, cette dernière lui jeta un regard en coin. Elle savait que Red lui en voulait d'échapper à sa surveillance. Il n'aurait quand même pas osé…
- Red ? Vous n'êtes pas responsable de notre situation actuelle, n'est-ce pas ? demanda Liz.
- Et bien, étant donné que je suis celui qui vous a mené à mon contact…
- Vous savez très bien ce que je veux dire, répliqua Elizabeth en se décollant du bureau d'Aram et en faisant face à Red. Est-ce que c'est vous qui avez passé commande pour ces bracelets ?
- Même si je dois reconnaître qu'en ce moment l'idée est tentante, je ne prendrais pas le risque de vous tuer pour vous avoir à l'œil.
- Vous m'en voulez encore d'avoir échappée à la surveillance de votre baby-sitter ?
- Il est là pour votre protection, Lizzie, soupira Red.
- Il n'est plus là, répliqua la jeune femme. Et si je découvre que vous êtes responsable de ça, je jure que cette fois je ne vous raterez pas.
Elle se détourna et voulut s'éloigner mais le bip sonore qui émana de son bracelet la stoppa. Red la rejoignit et doucement posa une main sur son épaule. Liz se tendit à son contact, mais elle ne chercha pas à se dégager.
- Ça risque de poser problème, soupira Red doucement. Avec votre tempérament vous aurez vite tendance à partir en claquant la porte.
- Vous avez une solution pour ça ? demanda Cooper.
Le chef de l'unité observait son jeune agent avec inquiétude, Reddington avait marqué un point, Elizabeth pouvait fuir si le criminel poussait le bouchon trop loin et il ne voulait pas perdre un agent aussi prometteur.
- Il faut que notre lien soit plus tangible, répondit Red.
- Vous voulez que je m'enchaîne à vous ? Gronda Liz.
- A moins que vous n'ayez une autre solution, c'est le moyen le plus sur de nous assurer que nous ne nous éloignerons pas l'un de l'autre.
La jeune femme soupira doucement, ça allait être un enfer pour elle, d'autant que si elle en jugeait par le regard de Cooper, elle n'allait pas pouvoir participer à l'enquête pour retrouver le bijoutier.
L'esprit ailleurs, elle écouta Red expliquer à Cooper qu'elle irait vivre avec lui à son hôtel et qu'ils n'en sortiraient pas. L'un des agents revint alors avec un dispositif de rétention constitué de deux bracelets en cuir souple et d'une chaîne d'un mètre de long. L'agent tendit les menottes à Cooper qui les passa aux poignets des deux partenaires.
Pendant ce temps, l'ensemble du bureau observait Liz tout en murmurant entre eux, agaçant encore plus la jeune femme. Elle allait commettre un meurtre. Une main posée sur son épaule la calma quelque peu.
- Allons-y Lizzie, murmura Red.
Pour une fois la jeune femme fut plus que ravie de suivre Red en dehors de cette boite à ragot. En sortant, elle put voir le regard inquiet d'Aram et celui rempli de pitié de Samar.
Ils rejoignirent la voiture de Red et Elizabeth entra dans l'habitacle sans résistance, épuisée par les derniers événements. Elle n'ouvrit les yeux que lorsqu'elle sentit la main de Red la secouer doucement. Un regard sur l'extérieur, lui apprit qu'elle était devant son hôtel. Elle sortit sans rien dire et attendit que Red la suive jusqu'à sa chambre, là elle emballa ses affaires.
Puis, ils retournèrent à la voiture, Red portant le sac de la jeune femme, et Dembe les ramena à l'hôtel où vivait Red. Elle se laissa guider vers la chambre de Red et eut la surprise de voir que quelqu'un les attendait. C'était un homme d'un âge avancé, plus vieux que Red.
- Richard est médecin, expliqua Red, j'aimerais qu'il vous examine en première et ensuite je passerais entre ses mains.
- Je vais bien, marmonna Liz.
- Le fait que vous n'ayez pas protesté contre mes décisions cette dernière demi-heure me donne le droit de m'inquiéter.
Liz marmonna quelque chose que Red ne comprit pas et se laissa examiner par le médecin de Red, et si celui-ci jeta un regard à la chaîne qui reliait ses deux patients, il n'en dit rien. Il examina Liz et ensuite fit des points à Red avant de partir donnant aux criminels les dernières recommandations.
- Venez Lizzie, vous devez dormir, murmura Red.
L'homme l'observa avec inquiétude, la journée avait été longue et les derniers jours voire les dernières semaines avaient été rudes pour la jeune femme. Il guida Lizzie dans sa chambre et la coucha doucement, lui ôtant uniquement sa veste et ses chaussures, enlevant momentanément les menottes pour se faire. Puis il s'assit contre la tête du lit, observant Lizzie s'endormir.