Coucou tout le monde !
J'entame une fiction sur le couple Bellarke, eh oui, la première !
Je suis totalement accro à ce couple et j'ai décidée d'inventer ma propre version de la série.
Une version où Finn et Clarke n'étaient qu'amis car Raven est venu sur Terre en même temps que Finn, où Clarke et Bellamy on comprit dès le départ qu'ils avaient besoin l'un de l'autre en tant que co-leader pour le bien de tous, etc...
J'espère qu'elle vous plaira.
Bisous bisous et bonne lecture.
Lilly.
Partenaires.
Titre : Partenaires
Série : The 100
Couple : Bellarke / Bellamy & Clarke
Rating : T / M
Résumé : Lorsque l'on est arrivé sur Terre deux choses on très vite été clair, les gens faisaient confiance au charisme naturel de Bellamy et en mon sens moral. On a alors comprit que, pour faire les choses biens, on avait besoin l'un de l'autre : de son impulsivité et de ma rationalité afin de créer un équilibre.
Disclaimer : Tout appartiens à Jason Rothenberg à qui je n'ai fais qu'emprunter cet univers fantastique.
Prologue.
Je vois des arbres partout autour de moi, je sens le parfum des fleures sauvages dans le vent, c'est tellement beau. Et là, à cet instant, je ne suis plus prisonnière de l'espace. C'est ce que je tente de dessiner sur ce même sol où je suis à moitié couchée et mon dessin est enfin terminé.
Ça fait 97 ans qu'une apocalypse nucléaire à tuée tout le monde sur Terre, contaminant notre planète de ses radiations. Heureusement, il y a eut quelques survivant. Douze nations avaient des stations spatiales en orbite au moment des bombardements, aujourd'hui, il ne reste que l'Arche. Une seule station construite à partir des douze autres.
On nous avait dit qu'il faudrait encore un siècle à la Terre pour redevenir habitable, quatre générations captives de l'espace avant que les hommes ne puissent revenir sur Terre. Revenir sur terre... ça ce n'est qu'un rêve, ici, c'est la réalité.
La porte de ma chambre d'isolement – ma cellule – s'ouvre sur deux hommes, deux gardiens. Le premier d'entre eux lance :
-Prisonnier 319, face au mur.
Je me lève pour obtempérer.
La réalité ça craint.
-Qu'est-ce que j'ai fais ?, m'enquiers-je, parlant au mur.
-On se tait !, ordonne-t-il.
Du coin de l'œil, je le vois vaguement ouvrir une boîte et en sortir un bracelet métallique.
-Tendez votre bras droit.
Un vent de panique me traverse et je leur fait face en leur rappelant :
-Non, ce n'est pas encore le moment, ce n'est que dans un mois mes dix-huit ans.
-Votre bras !, répète le second en dépliant sa matraque.
Sur l'Arche, tous les crimes sont passible de la peine de mort sauf pour les moins de dis-huit ans.
-Non, vérifiez mon casier. Tenté-je.
-Enlevez votre montre. Dit-il en approchant.
-C'était celle de mon père !
-Enlevez-la. Insiste-t-il en attrapant mon poignet.
-Non !, me débâté-je.
-Hey !, s'écrie-t-il.
Je leur asséna un coup et me faufila hors de la chambre mais je suis cernée.
-Prisonnier 319 !, appelle un garde.
Je regarde partout autour de moi pour trouver un échappatoire quand la voix de ma mère m'interrompt.
-Clarke ! - elle s'adresse au garde – Laissez-la.
-Maman... Soufflé-je.
Elle s'approche de moi et me serre dans ses bras. Ma mère... Mon Dieu, c'est ma mère... Je craque.
-Maman, qu'est-ce qu'ils vont me faire ?, m'enquiers-je en sanglotant. Qu'est-ce qui se passe ?
Partout autour de moi, d'autres prisonniers sont emmenés.
-Ils vont tous nous tuer c'est ça ?
Elle attrape mes épaules pour me regarder dans les yeux.
-Ils réduisent la population pour que vous ayez plus de temps. Comprends-je.
-Clarke. Me coupe-t-elle. Tu ne vas pas être exécutée, on va vous envoyer sur Terre.
Attend quoi ? Impossible !
-Vous serez 100 à être envoyés. Conclut-elle.
-Quoi ? Mais c'est trop dangereux. Non ! À 18 ans on réexamine nos casier.
-Les lois ont été modifiées. M'informe-t-elle. On vous accorde la possibilité de vivre.
J'ouvre la bouche dans l'espoir de lui dire, de lui faire comprendre, que si j'y vais, si je vais sur Terre, je vais mourir mais elle reprend :
-Tu vas sûrement vouloir aider les autres avant de prendre soin de toi, comme le faisait ton père, alors sois prudente. Je ne veux pas te perdre toi aussi. Prie-t-elle en caressant mes cheveux. Je t'aime tellement.
Je me met à sangloter parce que j'ai peur, peur de mourir sur terre à cause d'une air toxique, peur de ne plus jamais revoir ma mère et peur d'être seule. Je n'ai pas le temps de penser car une fléchette tranquillisante vient de me perforer la nuque. Je tombe en avant, sur ma mère, qui me réceptionne et m'accompagne lentement au sol. Gardant ma tête serrer contre sa poitrine, comme quand je n'étais encore qu'une petite fille, elle me dit :
-Sur Terre, Clarke. Tu vas aller sur Terre.
Je n'ai pas le temps d'analyser ses paroles qui raisonne dans ma tête alors que je perd déjà connaissance.
C'est avec l'image de mon père se faire éjecter de l'Arche que je me réveille en sursaut. Je suis attachée dans un siège parmi plein d'autres jeunes, la plupart d'approximativement mon âge.
-Bienvenu parmi nous. Lance une voix sur ma droite.
Je me retourne et tombe nez à nez avec mon ex meilleur ami alias l'homme qui a tué mon père.
-Qu'est-ce que tu fou là ?, rétorqué-je d'une voix cassante.
-Quand j'ai appris que tu faisais partis des cent à être envoyés sur Terre, je me suis fais arrêté.
-Tu n'aurais pas dû, je ne t'ai rien demandé et je ne veux pas de ta charmante compagnie. Ironisé-je.
-Un jour il faudra bien que tu me pardonne Clarke...
-D'avoir tué mon père ? Il y a peu de chance.
-Je n'ai pas tué ton père.
-Pas directement, non.
Des écrans se mettent en route un peu partout dans le vaisseau, car oui j'ai enfin compris où je me trouve, le Chancelier apparaît et déclare :
« Prisonniers de l'Arche, veuillez m'écouter. On vous a offert une seconde chance. En tant que Chancelier, j'espère que vous ne la verrez pas seulement comme une chance pour vous, mais aussi, comme une chance pour nous et, je dois le dire, pour l'humanité dans son ensemble. On ignore ce qui vous attend, si les chances de survit auraient été plus élevés on aurait envoyé d'autres personnes. On vous a envoyé vous car, en raison de vos crimes, on se sent le droit de vous sacrifier mais ceux qui parviendront à survivre seront graciés et leurs casiers judiciaires redeviendra vierge. La zone d'atterrissage a été soigneusement choisit, avant la dernière guerre le Mont Weather était une base militaire battis sous une montagne. Il devrait y avoir suffisamment de denrées non-périssable stockés pour subvenir aux besoins de 300 personnes durant deux années entières mais aucun de nous ne s'y est encore jamais rendu. Il est donc inutile d'insister que, pour vous, le Mont Weather, c'est la vie. »
Les écrans s'éteignent aussi tôt et je souffle à Wells :
-Ton père est un connard.
-Tu regardais des matchs de foot avec ce connard. Me rappelle-t-il.
-J'en regardais aussi avec toi, il semble que je n'ai pas eu beaucoup de lucidité à l'époque. Rétorqué-je.
Un mec, plutôt beau gosse, se détache et se met à flotter avant de venir juste devant nous comme s'il était tranquillement allongé sur le sol... Sauf qu'il est dans l'air.
-C'est toi la traîtresse mise à l'isolement depuis un an ?, me demande-t-il.
-C'est toi l'abruti qui a gâcher trois mois d'air ?, rétorqué-je.
Il arque un sourcil en ayant un sourire en coin. Oui, il est beau gosse. Mais : Oui, il est con. D'autres personnes se mettent à l'imiter, faisant des roues dans les airs.
-Si on atterri maintenant vous allez vous blesser ! Dis-je.
-Tu t'inquiète pour moi, princesse ?, demande-t-il, moqueur.
-Pour vous tous et ne m'appelle pas princesse, moi c'est Clarke.
-Et moi Finn, mais je trouve que Princesse te va mieux.
Je lève les yeux au ciel alors qu'un sourire satisfait se dessine sur ses lèvres. Celui-ci s'efface rapidement lorsque le vaisseau est secoué dans tous les sens et qu'il est projeté en avant.
-Finn !, crié-je par réflexe.
-Ça va. Assure-t-il d'une voix d'où perce la douleur.
Le vaisseau est secoué de plus en plus violemment pendant ce qui me semble être une éternité avant de s'écraser violemment au sol. La lumière faiblit deux ou trois fois avant de fonctionner normalement à nouveau. Tout le monde regarde autour de nous d'un air désorienté et apeuré.
Un garçon au teint hâlé se lève pour vérifier l'état des blessés.
-Comment vont-ils ?, m'enquiers-je.
Il ne répond d'abord pas, continuant à tâter le pouls de chacune des personnes étalées par terre.
-Trois morts. Annonce-t-il.
La sentence est tombée, mon sang s'est figé d'effroi et ma tête tourne légèrement. Trop d'émotion, trop de stresse. Je me détache, comme tout le monde. Je vois ce même garçon au teint hâlé commencer à ouvrir la porte.
-Attend !, m'écrié-je. L'air est peut-être toxique.
-Et si c'est le cas, as-tu une solution pour que nous puissions survivre ?, demande-t-il.
Je hausse les épaules.
-C'est ce que je me disais. Dans tous les cas, on mourra.
-Bellamy ?
Il relève les yeux et une jeune fille brune descend les escaliers en courant pour se jeter dans ses bras.
-Salut petite sœur.
-Que fais-tu là ?, demande-t-elle.
-Je suis venu pour toi.
-C'est qui ?, demande une voix.
-La nana qui a été caché sous un planché pendant des années.
-Ah bon c'est elle ?
-Fermez-la. Ordonne le garçon
Sur ce, il ouvre la porte et sa sœur saute joyeusement hors du vaisseau. Elle se met à tournoyer sur elle-même et tout le monde en fait autant.
-Ne fait pas la rabat-joie, c'est la fête !, me lance une fille au teint mate. Raven. Se présente-t-elle en me tendant la main.
-Clarke. Réponds-je en la serrant.
-Je suis la copine de l'abruti qui a lancé l'idée de sa détacher aux autres.
-Finn, c'est ça ?
Elle acquiesce.
-Vraiment navré. Plaisanté-je.
Elle rit légèrement.
-Alors Princesse, tu viens ?, me lance le fameux Bellamy.
J'arque un sourcil et dis à Raven :
-Il a aussi lancé ce surnom pourrit.
-Moi je trouve qu'il te va plutôt bien, Boucle d'Or. Rétorque-t-elle, amusée.
Je lève les yeux au ciel et découvre un magnifique ciel bleu avec un grand soleil. Oui, nous sommes sur Terre, mon rêve de petite fille et toutes les choses dont je n'ai jamais osée rêver sont à portés de main.
-Princesse !, insiste-t-il.
Mes yeux se posent de nouveau sur lui, puis, souriante, je saute à mon tour hors du vaisseau et me met à tournoyer avec les autres.
