Bonjour/Bonsoir!

Bon sang, ça fait un bail que je n'avais pas pondu quelque chose ! Depuis... la St-Valentin. Mais voilà un petit two-shot sur un couple peu apprécié à mon goût. J'ai repris récemment Euterpe donc vous devriez voir le chapitre 2 dans la semaine si je ne sors pas la deuxième partie de ce two-shot avant!

Disclaimer: Les personnages appartiennent à Fujimaki-sensei!

Pairing: Wei x Fukui

Rating: M


Liu a 17 ans.

Kensuke a 18 ans.

-x-

-Pour Okamura qui s'est toujours pas trouvé de copine !

-Pour Okamura !

-Pourquoi est-ce que vous le suivez ?!

-Parce que c'est la vérité, aru.

Les rires éclatèrent autour de la table. Tout autour étaient attablés les titulaires de Yosen. Ils s'étaient réunis chez Fukui pour célébrer l'entrée à l'université des deux derniers années, Okamura et Fukui. Ils avaient reçus tous les deux une recommandation pour leur université et avaient décidés de fêter ce petit événement avec l'équipe de basketball. Il s'agissait de leur dernière année, autant en profiter. Et l'ancien meneur en avait bien l'intention. Sauf que...

-Hey, le gorille ! Arrête de chialer, tu veux ? On est là pour s'éclater !

Il ne tenait pas l'alcool.

Il n'avait bu que deux verres de tequila et commençait à être désagréable sans pour autant être méchant. Son regard était légèrement vitreux, ses joues rosissaient et il parlait plus fort que d'habitude. L'ancien capitaine savait très bien l'attitude de Fukui lorsqu'il était pompette et ne prit pas ses paroles au premier degré. Comme il l'avait dit, ils étaient là pour s'amuser, pas pour se lamenter. Il se resservit un verre de soda, alors que Wei, assis en face de Fukui, se servait pour la cinquième fois, s'il avait bien compté, de la vodka mélangée à du jus de pomme et de grenadine.

-Tu tiens bien l'alcool, Wei. Contrairement à certaine personne, plaisanta Kenichi en désignant discrètement son voisin.

-Vraiment ? Je n'y avais pas fait attention, aru. Fukui est toujours comme ça ? Demanda-t-il par curiosité.

Son capitaine acquisça en rigolant et continua la conversation. L'atmosphère était détendue et agréable. Murasakibara s'empiffrait comme à son habitude sous l'oeil attendri de sa m- enfin d'Himuro qui arrivait à tenir un semblant de discussion avec la personne ivre qu'était Kensuke. Ce ne fut qu'aux alentours de minuit que les invités commencèrent à partir. Tous à l'exception de Wei.

Puisqu'il vivait en internat, il n'avait pas de familles dans la région. Fukui lui avait proposé de dormir chez lui jusqu'à son retour en Chine. Son vol était prévu dans une semaine et cela faisait 3 jours qu'il vivait chez son aîné. Les parents avaient gentiment accepté de l'aider et ils avaient suffisamment de place pour accepter un grand gaillard comme Wei dans leur maison. Cet habitant provisoire aidait forcément dans les tâches ménagères, et il se révélait que le chinois était un excellent cuisinier et s'entendait bizarrement bien avec la sœur de Kensuke.

-C'est parce que j'ai deux jeunes sœurs, au collège, aru, avait-il expliqué alors qu'il avait préparé un encas pour eux deux avant qu'il n'aille jouer au basket.

Fukui avait eu de la chance ce jour-là. Ses parents étaient en voyage d'affaire et sa sœur était sortie avec des copines. Il avait eu la maison pour lui seul et avait décidé de faire cette petite fête. Le calme était rapidement revenue dans la maison et un sentiment bizarre l'envahit. C'était sûrement à cause de l'alcool. Avachi dans le canapé, il se leva finalement et rejoint son ancien coéquipier pour l'aider à débarrasser. Mais il avait pratiquement fini.

-Je... je vais aller faire les lits, marmonna-t-il plus pour lui-même que pour son ami chinois.

-Fukui, at-

Trop tard. L'aîné venait se prendre royalement le mur et tomba sur ses fesses.

-Qu'est-ce qui as foutu ce mur-là ?! Jura-t-il entre ses dents.

Il tenta de se relever mais rien à faire. Il avait l'impression de tanguer alors même qu'il était assis. L'alcool lui faisait voir des hallucinations. Tiens, voilà qu'il flottait maintenant. Qu'est-ce qu'il avait bu déjà... ?

-Tu ne tiens vraiment pas l'alcool, aru, soupira le chinois en soulevant Fukui, telle une princesse dans les bras de son preux chevalier.

-La ferme, grogna le plus petit en le laissant faire malgré tout.

Puis il se tut, se laissant se faire emporter vers sa chambre. Sa tête se reposa machinalement contre le torse de son cadet et il ferma les yeux, écoutant, enfin il essayait d'écouter les battements de son cœur. Il perçut aussi sa respiration. Lente mais régulière. Cette respiration qu'il entendait ces derniers temps la nuit. Il se laissa doucement bercer lorsque tout son corps se refroidit d'un coup. Même si Wei dégageait une certaine chaleur, bientôt cette chaleur partira. Bientôt Wei s'en ira. Bientôt Wei le quittera. Bientôt, il ne verra plus jamais Wei.

Et il était horriblement effrayé par cette idée.

Le jeune chinois, une fois arrivé dans la chambre de son hôte, l'allongea sur son lit et s'éloigna pour prendre une couverture. Mais deux mains fermes le retinrent par le col et l'obligèrent à rester pencher au-dessus du visage de Fukui.

-Fuku-

-Pars pas, Wei...

Liu ne s'attendait pas à voir une telle expression sur le visage de son senpai. Ce dernier le regardait d'un air suppliant, les joues rougies sûrement à cause de l'alcool, ses lèvres légèrement entr'overtes. Lèvres horriblement tentantes qui l'appelaient. Lèvres qu'il avait faillies goûter à plusieurs reprises mais il s'était retenu à temps. Il n'avait jamais osé. C'est comme s'il volait quelque chose de trop précieux. Surtout que pour lui, c'était son premier baiser. Il n'allait pas faire ça à la légère. Il réussit à le faire relâcher et s'assit au bord du lit.

-Je reste là jusqu'à ce que tu dormes, aru.

Mais le blond ne semblait pas de même avis on dirait. Il se releva et agrippa une nouvelle fois le col de son t-shirt pour l'obliger à se pencher et plaquer ainsi ses lèvres contre les siennes. Wei ne s'y attendait vraiment pas et écarquilla les yeux. Puis il le relâcha. Ses yeux brillaient d'un autre éclat désormais.

-Me laisse pas, Wei... S'te plaît...

Le brun savait qu'il avait atteint sa limite. Il se glissa finalement sous les draps avec son aîné et ce dernier vint de lui-même s'allonger sur lui, planquant son corps au sien, cherchant ses lèvres. Ses mains s'égarèrent sur son dos et ses reins alors qu'ils entamèrent un long et langoureux baiser. Leurs langues se lièrent et se délièrent. Le goût de l'alcool dans sa bouche lui faisait tourner la tête, rendant tout ce qu'il y avait autour d'eux flous. Tout ce qui comptait c'était la personne dans ses bras.

Fukui sentait l'ivresse et une joie incommensurable parcourir ses veines et son corps. Embrasser Wei était une expérience nouvelle et forte agréable. Il suivit le rythme de la danse, ne pouvant s'empêcher de gémir contre ses lèvres alors que les mains de Wei, ses grandes mains chaudes, massaient son fessier avec ferveur. Il était très à l'étroit dans son pantalon et son désir augmenta un peu plus lorsqu'il sentit l'érection du plus grand contre son ventre. Le blond mettait toute son énergie dans cette échange, comme si sa vie en dépendait, comme si c'était la dernière nuit qu'il allait passer avec son coéquipier de basket. Ils ne se lâchaient qu'un bref instant pour reprendre de l'air et continuer de plus belle.

Mais au bout de 10 minutes, le baiser perdait de son énergie. Wei comprit bien vite que Fukui commençait à s'endormir. Les baisers torrides se transformèrent peu à peu en baisers chastes jusqu'à de simples effleurement. Le blond relâchait lentement l'étreinte de sa main. Ses paupières lourdes finirent par s'affaisser. Il plongea finalement dans un sommeil profond. Le jeune Wei s'humecta les lèvres puis remonta les draps pour les couvrir tous les deux. Il avait oublié de demander à Okamura si Fukui se souvenait de la veille lors de ses cuites. Bah, il s'en occupera quand cela arrivera.

-x-

Au réveil, Fukui se sentait lourd. Sa tête lui faisait mal, sa langue était pâteuse, il se sentait nauséeux et la lumière aggravait sa migraine. Tous les signes qu'il avait été bourré la veille. Il n'avait pas le souvenir d'avoir marché de lui-même jusqu'à sa chambre. C'était sans doute Wei qui l'avait aidé. Il se releva lentement de son lit et se massa lentement les tempes. Ce matin, il avait la désagréable sensation qu'il avait fait quelque chose... d'inhabituelle. Carrément d'embarrassant. Mais il avait beau se creuser la cervelle, il faisait face à un mur. Il y avait un espèce de blanc dans sa mémoire. Il se leva prudemment, ses pieds rencontrèrent le parquet froid le faisant frissonner. Il se dirigea vers la salle de bain et se passa de l'eau froide sur son visage, de quoi lui redonner un minimum de lucidité et prit des cachets pour son mal de tête. Une fois entièrement, ou presque, réveillé, il rejoint la cuisine où l'attendait un petit déjeuner déjà prêt. Il y avait sur le plateau une petite note de la main de Wei.

« Je suis allé faire des courses pour mon départ. Tu n'as qu'à réchauffer. Texte-moi si t'as besoin de quelque chose.

- Wei »

Kensuke se mit à table tout en fixant le bout de papier entre ses doigts. Ses yeux étaient accrochés au mot « départ ». Une boule s'était insinué dans son ventre. Et son instinct lui criait presque ce qu'il avait pu dire ou faire la veille était lié à ce fichu départ ! Il reposa finalement le post-it, puis ses baguettes et commença à manger. La maison était silencieuse. Et Fukui sentit poindre le sentiment de solitude. Dans un peu moins de 7 jours, Wei allait partir pour peut-être ne plus revenir. C'étaient sûrement ses derniers jours avec lui.

-Pff... On dirait que je vais crever ! S'exclama-t-il pour lui-même.

Ce n'était franchement pas son genre de s'apitoyer sur son sort. Fukui adorait emmerder son monde, à sa façon. Jamais il ne s'était pris la tête pour quelque chose comme ça. C'était bien la première fois qu'il redoutait le départ d'un ami. S'il s'en souvenait bien, il n'avait pas eu si mal que ça quand il avait été séparé de ses potes au collège. Mais là, c'était carrément douloureux. La simple idée de voir ce large dos disparaître lui faisait peur.

Fukui se dépêcha de terminer son repas matinal, fila à la douche pour se nettoyer avant de revenir au salon pour... larver devant la télévision et ses jeux vidéos. Il n'avait envie de rien faire aujourd'hui, son humeur pomblé par la triste réalité qui s'approchait. Une demi-heure plus tard, on frappa finalement à la porte. C'était Wei qui revenait de ses courses. Fukui ne détacha son regard grisâtre de l'écran qu'une fois qu'il entendit les pas de son ami dans le salon.

-Oh, tu es réveillé. Pas trop mal à la tête, aru ?

-Ouais, ça peut aller. Tu t'es acheté quoi ? Demanda le blond en zieutant les sac en papier qu'il tenait.

-Des souvenirs pour mes parents et mes sœurs, répondit le plus grand en se dirigeant vers la chambre de son hôte.

-T'as rien prit pour moi ?!

-Tu ne m'as rien dit, aru, rappela Wei en levant les yeux au ciel.

-Tu aurais pu le deviner, crétin, râla Fukui en balançant un coussin sur lui.

Le brun esquiva le coup avec aisance avant de disparaître dans les couloirs et monter à l'étage. Ce ne fut qu'une fois dans la chambre qu'il s'affala sur le lit et soupira bruyamment. Un peu plus tôt, devant la porte d'entrée, il avait prié pour que son aîné ne soit pas réveillé. Manque de pot, ce n'était pas le cas. Puis, il avait prié pour qu'il ne se rappelle de rien. Il aurait été incapable de se justifier correctement si jamais Kensuke s'était rappelé de la veille. Liu y avait réfléchi toute la nuit, le matin en prenant son petit-déjeuner ou encore sur le chemin en partant et revenant, il n'avait pas trouvé d'excuse pas trop bidon. À part lui dire la vérité. Après tout, il lui avait bien supplié de rester la nuit dernière non ? Le chinois conservait une infime chance que ce qu'il ressentait vis-à-vis de l'autre était réciproque mais il était également probable que le blond nie tout en bloc si jamais il venait à lui poser la question. Ah, que c'était compliqué.

Mais il valait mieux qu'il ne sache rien au final.

Une fois ses emplettes rangées dans l'une de ses valises, il retourna au salon. L'ancien meneur de Yosen était toujours devant la télévision mais il avait arrêté de jouer pour regarder un dessin animé. Il vint s'asseoir à côté de lui en prenant un peu de distance. Une bonne dizaine de minutes s'écoulèrent silencieusement, entrecoupés par les bruits du programme. Wei, sentant un regard trop insistant sur lui, tourna finalement la tête pour croiser le regard étréci de son ami.

-J'ai un truc sur la figure, aru ? Demanda le chinoirs légèrement agacé mais surtout gêné

-J'ai fait un truc bizarre hier soir ? Répliqua-t-il du tac au tac.

-Un peu... oui, aru.

Si Wei n'avait pas ce visage de blasé, il aurait sûrement rougi. Sur le coup, la scène du baiser torride lui était revenue en tête et l'image de Fukui à cet instant avait été marqué sur sa rétine. Il aura un peu de mal à oublier.

-J'avais la gueule de bois c'matin. Qu'est-ce que j'ai fait de bizarre, Wei ? Ajouta-t-il en se tournant complètement vers son interlocuteur.

Il était au bord de la panique. Qu'est-ce qu'il pouvait bien raconter ?! « Tu m'as roulé un sacré patin hier soir alors que t'étais bourré. J'ai adoré ça, j'ai carrément bandé ! » Il n'allait pas lâcher ça comme ça de but en blanc. Son aîné allait sûrement prendre ça pour une plaisanterie et se foutre de sa gueule. Il devait trouver une feinte et vite !

-T'as chanté très fort et faux, tu as voulu embrassé Okamura et Himuro. Tu nous as même fait un très beau strip-tease, inventa l'adolescent tout en gardant son visage impassible.

Quelques secondes de silence filèrent lentement. Est-ce qu'il aurait compris...

-Ah. Juste ça, se contenta de répondre le blond en tirant sa tronche habituelle.

Liu soupira faiblement de soulagement mais déchanta très vite en sentant des doigts lui pincer le nez. Fukui était désormais proche de son visage, affichant un air ennuyé et légèrement en colère.

-Comme si j'allais gober ça ! Accouche Wei ! J'ai fait quoi hier soir ? Ca peut pas être pire que d'embrasser le go-

-Tu m'as embrassé, le coupa-t-il brusquement.

-... Pardon ?

-Tu. M'as. Embrassé, répéta le chinois en insistant sur chaque mot.

Le plus âgé eut comme une sorte de bug dans son cerveau. Il avait... Wei... embrassé Wei ?! Il avait vraiment fait ça ?! C'était pas possible ! Enfin peut-être un peu puisqu'il avait été complètement ivre mais... Embrasser son béguin ?!

-Que- Tu te fous de moi, c'est ça ?! S'énerva le blond, son visage prenant peu à peu des couleurs. C'est pas drôle comme blague, crétin !

-C'est pas une blague, merde ! s'emporta Liu.

Fukui resta interdit quelques instants devant le sérieux dans son ami parce que Dieu seul sait que Liu ne lève la voix que très rarement. Le plus grand reprit peu à peu contenance et étudia en douce le visage de son ami. Il était visiblement choqué par la nouvelle. Pourquoi ?! Cela ne l'avait pas réellement fait quelque chose quand il avait dit qu'il avait embrassé Himuro ou Okamura. Pourquoi, quand il s'agissait de lui, il se mettait dans tous ses états ?! Ca n'avait aucun sens ! Il détourna ses yeux quelques instants avant d'entendre à nouveau la voix de son ancien partenaire.

-Et... c'était comment ?

-... hein ? Fut la seule réponse intelligente qu'il trouva.

-C'était comment ( Sa voix baissa d'un ton. ) quand on s'embrassait ?

-Bien... je suppose. ( Wei se gratta l'arête du nez. ) T'as qu'à juger par toi-même.

-Ok... Non pas ok ! Tu veux dire que je t'embrasse encore ?! ( Les rougeurs revinrent au galop. )

Le plus jeune haussa les épaules, le laissant libre de ce qu'il voulait faire.

-Si t'as pas envie, dis-le petit con, siffla Fukui entre ses dents, son regard de blasé reprenant sa place.

-Si j'avais pas envie, je te l'aurai pas proposé, grogna Wei.

Là, il marquait un point. La gêne partie revint alors ses yeux gros s'égarèrent sur les lèvres de son cadet. Il serra les siennes et approcha son visage, le cœur battant, pas vraiment sûr de ce qu'il faisait.

Il était quelque peu crispé lorsqu'il rencontra finalement sa bouche mais se détendit automatiquement alors qu'il lui rendait son baiser. Ce fut bref et doux. Il regrette dès la seconde où il s'éloigna et ouvrit la bouche pour demander un autre mais heureusement pour lui, le chinois semblait sur la même longueur d'onde et ne priva pas de glisser sa langue dans cette bouche quémandeuse. Il étouffa un gémissement de plaisir et de surprise contre ses lèvres. Merde. Merde. L'organe l'envahissait, le découvrait, le possédait. Le rassurait. Par instinct, il avait glissé ses bras autour de ses épaules et agrippait fermement sa nuque. De son côté, Wei massait avec douceur la cuisse de Fukui qui frémit sous ses doigts. Son corps se rappelait très bien de ce qu'il s'était passé la veille et ne souhaitait qu'une chose : revivre ce qu'il avait vécu.

Dans le feu de l'action, l'ancien joueur de Yosen se retrouva à cheval sur les hanches de Wei, grignotant avidement les lèvres de son... partenaire. Le désir s'était peu à peu installé en lui, il geint lorsque son érection frôla le ventre du plus grand. Il cacha son visage dans son cou, et tenta de reprendre sa respiration mais les choses devenaient de plus en plus compliquées si l'autre n'arrêtait pas de caresser son dos et ses reins. C'était agréable et terriblement excitant à la fois. Il se rappela soudain des douches communes après les matchs et les entraînements et ne put réprimer un frisson en se rappelant que le brun était très bien équipé en bas. L'ancien meneur de Yosen s'étonnait tout de même qu'il songeait déjà à passez au stade supérieur alors qu'ils s'étaient embrassés i peine... 7 minutes.

-On est pas obligé... d'aller jusque là Fukui, murmura le chinois contre son épaule.

Le blond releva finalement la tête, touché par l'idée de le voir attentionné à son égard. C'était sa première fois après tout. Avec un mec qui plus est. Il y avait pleins de choses dont il était incertain. Comme ce qu'il ressentait pour son ami étranger. Est-ce qu'il voulait le faire avec lui ? Et qu'est-ce qui se passera après ? Qu'est-ce qu'ils deviendraient une fois Wei parti ? Ils ne pouvaient pas vraiment appeler cela une relation amoureuse puisque ni l'un ni l'autre n'avait ne s'était déclaré. Qu'est-ce qu'ils étaient l'un pour l'autre alors? Juste des potes c'est ça ? Alors ça rimerait à rien tout ça.

Plus les questions se bousculaient dans sa tête, plus son expression se renfrognait. Voyant cela, Liu prit le visage de Kensuke d'une main et l'obligea à le regarder droit dans le yeux.

-Ca te ressemble pas d'hésiter autant, aru. Dis-moi oui ou non, le problème sera vite réglé.

Le futur étudiant grimaça en jetant un regard noir avant de remarquer les orbes gris brillants d'envie. Ses sens réagirent à sa place et tous ses doutes furent balayés automatiquement. Il avisera plus tard pour la suite.

-Oui...

Et merde.


Voili voilou!

Ah? Vous vous attendiez au lemon pas vrai? ;) et bien non, ce sera pour la dernière partie + une surprise ! J'espère que ça vous as plu!

Dédicace spéciale à Moona-Neko et Shalalananas !

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