Je tient a préciser que cette fic est la traduction de la fic de Nonnihil Scelestus, j'ai essayée de la joindre a plusieurs reprise mais je n'ai eu aucune réponse.
Si celle-ci me demande un jour de retirer cette fic de mon profil je le ferai tout de suite !
Sinon, merci a Amelia theFujoshi pour la correction (très très bien d'ailleurs, merci ^^)
Et je rappel pour ceux que ça intéresse que j'ai une page facebook : Asyliss
vous pouvez venir me parler, me poser des questions...
Chapitre 1
Ils n'avaient pas exactement été dans les meilleurs termes après avoir été présentés, non pas que l'on puisse l'en blâmer. Il était l'homme qui était supposé ramener son mari sur la bonne voie en étant une bonne personne, ou du moins plus malin. Elle n'avait rien voulu avoir en rapport avec lui. Évidemment, il avait aussi fallu du temps pour qu'elle ait envie de quelque chose en rapport avec son mari, c'était encore quelque chose dont elle devait s'habituer après que son monde fut totalement chamboulé.
Au début il semblait que tout ce qu'il faisait était destiné à la mettre de mauvaise humeur. Son attitude envers elle et les enfants, sa personnalité et ses manières, et la façon dont il traînait autour de la mère de Peter pour son approbation. Tout. Mais elle devait admettre, lui passant par son bureau, ou la maison n'était pas si dérangeant, et il l'avait aidé à sortir d'une situation difficile avec son cabinet d'avocats, ce qui signifie qu'elle avait pu garder son travail, un travail qu'elle aimait vraiment. Donc, elle l'approuvait, pour la plus grosse part.
« Vous allez rendre ma vie difficile, n'est-ce-pas ? »
Il était étrange que ces mots sonnent dans sa tête, des jours après qu'elle ait quitté les lèvres de cet homme qu'elle pensait ne jamais apprécier. Mais ils le faisaient. Elle ne voulait pas rendre sa vie difficile, non pas comme si quelqu'un lui avait vraiment demandé ce qu'elle voulait. s'ils l'avaient fait, ils aurait pu être surpris par la réponse.
Comme s'il zoomait dans ses pensées à propos de lui, plus comme un missile a tête chercheuse, Eli Gold apparut à la porte de son bureau. Il était comme d'habitude bien habillé, mais avec son approche décontractée cette fois, il dit qu'il ne s'agissait pas de Peter.
« » elle inclina la tête vers son canapé, se sentant un peu plus aimable que d'habitude. Il semblait un peu surpris qu'elle puisse être si accueillante. « Que puis-je faire pour vous ? » ces sourcils s'élèveraient . Apparemment il ne s'attendait pas non plus à ce qu'elle soit si accommodante. Elle pouvait être tout ce qu'elle voulait, c'était une part de ce qui faisait d'elle une grande avocate. Elle pouvait être une excellente actrice quand elle en avait besoin, le scandale autour de l'erreur de Peter n'avait-il pas montré ça ? Non, peut-être que le scandale avait seulement montré qu'elle avait un visage impénétrable parfait/inexpressif.
« J'étais dans le coin, et j'ai pensé que je pourrais passer » c'était une pauvre excuse, et ils le savaient tout les deux.
« Que voulez-vous, Eli ? » sa voix pris une douce intonation, comme ses yeux, quand elle utilisa son nom pour la première ou seconde fois depuis qu'ils avaient été présentés. Elle se leva et ferma la porte. D'après le regard qu'il avait, d'habitude il avait aussi un regard impénétrable ça allait être une conversation personnelle.
« En fait, Alicia, c'est ce que je suis venu vous demander. Il semblerait que, malgré tout ça, tout le monde a pris les décisions pour vous. Peter, vos enfants, Jacqui, moi, Childs, Gardner. Tout le monde vous pousse dans différentes directions, et vous réagissez juste de la meilleure manière dont vous pouvez. La seule fois depuis que je vous ai rencontrée ou je vous ai vue faire quelque chose pour vous-même, c'était quand vous êtes venue à moi, pour amener un client à votre cabinet. Et c'était seulement une réaction à la possibilité d'être remerciée plutôt qu'une envie réelle ? C'est pourquoi je vais vous demander, juste cette fois, Alicia, et je veux que vous me disiez la vérité. Que voulez-vous ? » Il était sincère, plus sincère qu'il ne l'a jamais été. Il mit de côté tous les caprices de sa personnalité et ses attitudes, tout. Il voulait vraiment connaître la réponse à sa question, et il voulait qu'elle sache qu'il était sérieux.
« Je veux m'éloigner de tout ça » répondit-elle presque immédiatement. C'était comme si cet homme avait deviné et savait exactement ce qu'elle pensait quand il avait passé sa porte.
« Vous éloigner de quoi ? Je ne comprends pas. »
« Ça ! Tout ! » fit-elle un geste brusque, chose qu'elle ne faisait jamais. Si on pouvait décrire Alicia Florrick avec un mot, ce serait 'calme'. Son manque de compréhension dut se voir sur son visage, car elle se leva et commença à marcher avant de continuer sa tirade. Elle avait même enlevé ses chaussures, pour marcher plus furieusement et avec plus de force, et elle réalisa soudainement combien elle était faible par rapport à son mari. Il ne l'avait jamais vue autrement qu'avec un parfait contrôle sur elle même et sa garde robe.
« Je ne veux plus être la femme parfaite de Peter. Je ne veux pas revenir à Peter. Je ne veux pas revenir au temps ou nous étions 'heureux'. » Elle mit le mot heureux entre crochet avec ses doigts. « J'avais déjà des soupçons a propos des escort-girls, avant que tout ne devienne public, mais je ne voulais pas le confirmer. Et si vous étiez inquiet a propos de Will Gardner, je ne veux pas ça non plus. Je veux être capable d'aller au travail et faire un métier que j'aime sans être juger à cause de qui est mon mari, mais sur la qualité du travail que je fais. Je veux rentrer à la maison avec des enfants heureux qui n'ont pas de problème avec leur vie. Je ne veux pas avoir à m'inquiéter de comment mes réactions vont affecter la carrière politique de Peter. Je veux la chance de finalement être moi de nouveau, sans les répercussions d'une camera pointée dans ma direction. Pouvez-vous m'offrir ça, ? Parce que je pense que j'ai finalement atteint ma limite. » Il était stupéfait. Il ne s'attendait pas à cela. Peut-être un retour en arrière ou que les erreurs de Peter ne soient jamais arrivées, mais ce qu'elle voulait était différent. Elle voulait une toute nouvelle vie.
« Alicia, je ne peux pas refaire toute votre vie, ce n'est pas possible, mais je peux vous offrir mon amitié à n'importe quel moment si vous en avez besoin, sans conditions. Et si vous voulez que j'essaye de vous éloigner de certaines choses que vous avez mentionnées, alors je vais le faire, avec joie. » Il était inhabituellement généreux, mais il devait admettre qu'il l'admirait, appréciait vraiment Alicia Florrick. Elle était beaucoup plus que l'image qu'elle projetait. Elle sembla soudainement revenir à elle-même.
« Merci, pour avoir écouté. » la posture stoïque qu'elle avait l'habitude d'afficher se remit en place.
« Je le pensais, Alicia. » Il était sérieux, son ton montrant son honnêteté. Elle pencha la tête sur le côté et l'étudia silencieusement.
« Je vous crois. Nous verrons, . J'ai plaçé suffisamment de confiance en vous pour un jour. » Elle lui accorda ce petit haussement de lèvres qui disait que son sourire était presque sincère, mais toujours réservant son jugement s'il le méritait ou pas. Il se demanda un bref instant à quoi elle ressemblerait si elle avait un vrai, sincère sourire, sans aucune douleur ombrageant ses yeux, et se promit qu'il le verrait un jour.
« Eli. J'aime quand vous m'appelez Eli. » Le sourire était un peu plus réel cette fois, un petit soupçon de chaleur dans ses yeux qui lui donna de l'espoir.
« Nous verrons, , nous verrons. »
