The Evil Queen and the Half-Blood Prince

SilverCat64 - Traduction PrincessMaria

Bonjour à tous et toutes ! Déjà, mes meilleurs voeux pour la nouvelle année !

Je reviens avec une nouvelle histoire qui cette fois est une traduction d'un fiction déjà existante de SilverCat64 que j'ai personnellement beaucoup aimé ! Je peux vous dire que j'étais euphorique quand l'auteur m'a autorisée à traduire son histoire ! Bonne lecture et à bientôt pour le chapitre 2 !

PrincessMaria

Chapitre 1

« Tap, tap, tap »

La silhouette somnolant dans l'obscurité de la pièce s'enfouit un peu plus sous les couvertures.

« TAP ! TAP ! TAP! »

Regina, exaspérée rejeta sa couette et sauta hors du lit. Elle traversa la pièce comme une tornade, et ouvrit d'un coup sec la fenêtre. Le grand hibou gris, qui peu avant n'arrêtait pas de taper la vitre, se glissa à l'intérieur et se posa sur sa commode. Regina fusilla du regard l'oiseau qui avait osé interrompre son sommeil.

Plutôt que de lui donner la lettre qui était dans son bec, l'oiseau lui rendit son regard. La Méchante Reine arqua un sourcil et tendit le bras vers le courrier qui l'attendait dans la bouche de l'animal. La chouette continuait à l'observer de ses larges yeux ambrés.

« Bon, tu vas me la donner cette lettre maintenant ? »

La chouette tourna sa tête grise et l'ignora. Regina leva les yeux au ciel : l'oiseau savait garder rancune. La créature infernale, que sa tante avait nommée Athena, la voyait d'un mauvais oeil depuis qu'elle avait assisté au duel de magie entre la nièce et sa tante quelques années plus tôt. Regina avait touché sa tante une fois. Et cette seule et unique fois avait suffit pour que ce stupide oiseau la haïsse. D'un mouvement de poignet, une gamelle remplie d'eau apparut devant l'oiseau. Regina attrapa la lettre aussitôt que l'oiseau l'avait lâchée.

L'écriture élégante de sa tante apparut immédiatement lorsque la nièce déchira l'enveloppe.

« Chère Regina,

J'espère que tu vas bien, et que tu es en parfaite santé. Je sais que nous ne nous sommes pas beaucoup écrit ces derniers temps, mais ce n'est pas faute de l'avoir souhaité… Les choses ne se passent pas très bien à Poudlard, pas bien du tout, même. Le Ministère de la Magie interfère dans tout ce qui touche de près ou de loin à l'école et aux élèves… Et je suis bien forcée d'avouer mon impuissance face à leur contrôle. Je ne nierai pas mon implication dans certaines infortunes dans leurs plans, mais je ne peux pas les confronter en face. Albus m'a prévenu un bon nombre de fois de courber l'échine, même si cela va à l'encontre de tout ce en quoi je crois. Oh, et ne me lance pas sur le sujet du crapaud hideux… Dolores Jane Ombrage qui a même l'audace de se présenter comme un professeur !

La fâcheuse posture dans laquelle je me trouve aujourd'hui n'est que la conséquence de mon incapacité à me taire face à ceux qui me font du tort. Le crapaud fripé, et d'autres membres du ministère attaquaient Rubeus Hagrid. Je ne pouvais pas rester là les bras croisés, à observer un homme sans défense se faire lyncher, j'ai donc peut-être agi un peu impulsivement… Enfin, c'est ce qu'on m'a dit… Hagrid a réussi à s'échapper, mais quatre hommes m'ont abattue avant que je puisse esquisser un seul mouvement de baguette. Et c'est ainsi que bien malgré moi, j'ai été envoyée à Sainte-Mangouste.

Je comprendrais si tu refusais, mais j'ai vraiment besoin que tu me remplaces à Poudlard jusqu'à ce que je guérisse ou qu'ils me libèrent de cette prison de malheur. Je ne fais pas ou plus vraiment confiance aux choix de recrutement du ministère. Dolores a déjà assez nuit à l'éducation de nos enfants comme cela, et ma classe était la seule dans laquelle ils étaient réellement en sécurité. Les autres professeurs étaient surveillés en permanence. Je sais que si c'est toi qui reprends mon poste les enfants seront en sécurité… Peut-être un peu terrifiés face à toi mais tout autant qu'ils l'étaient face à moi. Ne doute pas de tes capacités, Regina. Peu importe combien méchante tu te crois être, je sais qu'au fond tu es capable d'être quelqu'un de bien.

Si tu ne peux pas m'aider, ne réponds pas. Cette lettre était déjà assez risquée comme cela. Mais si tu choisis de me venir en aide, renvoie moi une brève confirmation. Je t'enverrai un Portoloin.

Je t'embrasse,

Ta tante,

Minerva McGonagall. »

Athena observait avec curiosité la femme arrogante arpenter la pièce. Quand Regina était plus jeune, sa mère lui permettait de passer deux semaines chez sa tante en été. C'était le plus gentil geste que sa mère lui ait fait. Regina ne comprit que bien plus tard pourquoi Cora lui permettait de passer du temps avec sa soeur qu'elle détestait. En réalité, Cora avait besoin de l'absence de Regina pour mettre ses plans en action. Quant à elle, Regina adorait passer du temps avec sa tante, puisque cette dernière était tout le contraire de sa mère. Minerva n'oubliait jamais de lui écrire. Même quand Cora arrêta de permettre à Regina d'aller la voir, quand elle eut onze ans. Toutes deux étaient dévastées à cette interdiction bien sûr. Cora, elle, jubilait.

Regina s'arrêta de marcher. Comment avait-elle pu penser même l'espace d'une seconde à dire non à sa tante ? Minerva avait besoin d'elle et elle n'allait pas lui tourner le dos. Elle attrapa un morceau de papier et écrit d'un écriture longiligne « À bientôt. ». Ayant mis le papier dans une enveloppe, elle la posa devant Athena. Regina afficha un petit sourire satisfait lorsque Athena prit la lettre sans faire d'histoire. Comme la reine avait levé ses deux mains au ciel, des objets divers et variés volèrent de tous les coins de la pièce pour sagement se ranger dans une grande valise. Pendant que son bric-à-brac se préparait, elle écrivit encore une lettre à son fils Henry. Elle savait qu'il serait entre de bonnes mains avec Emma à présent.

Il allait terriblement lui manquer mais elle n'avait pas le choix. C'était quelque chose qu'elle se devait de faire. Elle écrivit une seconde lettre à l'écoeuramment niaise, gentille et douce Blanche-Neige. Elle devrait la remplacer à la mairie pendant son absence.