Non, je n'ai pas oublié mon autre Fanfiction. Mais j'ai eu pas mal de petit soucis de pages blanches et cette stupide histoire que voilà me tournait trop dans l'esprit. Tout ça parce que j'ai imaginer deux stupides répliques que pourrait dire 2 personnages de la série...
Ce ne sera pas une longue histoire, 2 parties seulement celle-ci étant la première.
Rien est à moi, je ne touche rien pour mes écrits.
Et ce n'est pas bêta-reader, toutes les erreurs sont miennes, j'ai essayé de corriger un maximum, toutes mes excuses si jamais il en reste.
J'espère que ça vous plaira !
Jeu d'échec. Règle n°7
Le matin se levait à peine sur New York, mais Neal Caffrey était déjà prêt à rejoindre son partenaire au siège du FBI. Son couvre-chef habilement incliné sur sa tête il interpella un taxi et prit la route vers une autre dure journée.
Enfin arrivé à destination, il se dirigea vers l'entrée et monta dans l'ascenseur. Lorsque les portes furent ouvertes son humeur changea, et il fit disparaître de ses lèvres fines le sourire qu'il affichait depuis le matin même. Peter, Hughes, Jones, tous, tous étaient tournés vers lui, comme s'ils l'attendaient, leurs regards semblaient tristes.
L'escroc s'inquiéta immédiatement et les questions se bousculèrent dans sa tête, mais son équipier s'avança vers lui, il aillait lui apprendre quelque chose, ce même quelque chose qui avait mis en alerte le bureau. Pourtant cette semaine était des plus calmes:pas de voleurs professionnels, pas de tableaux mythiques disparus, quelques fraudes à l'assurance tout au plus.
« Neal, annonça Peter, il faut que je te parle. »
Caffrey voulu ouvrir la bouche pour poser une question mais il n'en fit rien et se contenta de hocher la tête, il saurait tout de toutes manières. L'agent Burke s'installa à son bureau et fit signe à Neal de prendre place en face.
« J'imagine que tu poses pas mal de questions... Mais il faut que tu saches quelque chose d'abord. Ce matin nous avons trouvé ce paquet sur la table de la salle de conférence, dit-il en désignant l'objet, Jones m'a certifié qu'un livreur était venu l'apporté plus tôt dans la matinée. Il n'y avait aucun destinataire donc personne ne l'a ouvert, jusqu'à il y a une heure, quand je suis arrivé.
- Je ne vois vraiment pas quel est le lien avec moi, et il y en a un, pas besoin de le nier.
- Oui, c'est vrai, il y a en un certainement un.
- …
- Puis-je?
- Oui, vas-y, je t'en prie.
- Il y a donc une heure, Hughes et moi-même avons décidé d'ouvrir le colis puisque personne ne l'avait fait. Et nous avons trouvé le nom du destinataire.
- Qui est-ce ?
- « Le roi blanc ».
- « Le roi blanc » ? Et c'est tout ce qu'il y avait dedans ?
- Non, nous avons aussi trouvé ça. Une disquette audio. Nous l'avons écouté plusieurs fois et voilà ce qu'elle dit. »
La voix de l'agent avait changé en disant ces mots, il hésita un moment et actionna ensuite la bande son.
« La dernière fois qu'on s'est vu, j'étais enfermé, mais maintenant je suis libre, je dirai même plus libre que toi. On va pouvoir finir notre partie, et je vais gagner. »
Neal se raidit, cette voix, non, libre ? Comment pouvait-il ?
« C'est bien lui alors, Neal, ce message t'est adressé je me trompe ?
- Keller, hum... notre, cette fameuse partie qu'on a jamais terminée, dans cette partie j'étais les blancs.
- Neal, on est déjà à se recherche, si personne n'a remarqué son évasion, nous on va le trouver.
- Non, Peter, pas cette fois, il ne veut pas voler un tableau ou un trésor Nazi, tout ce qu'il veut, c'est … Je ne sais pas. Mais tu ne pourras pas l'attraper sans savoir ce qu'il veut.
- Neal, ne joue pas à ça avec moi. Le message est assez clair je pense. Ce qu'il veut c'est toi.
- Il faut que j'y aille, désolé Peter, je dois, je dois aller...
- Non ! Tu n'iras nul part.
- Je suis désolé Peter, il faut que je parte.
- Neal, non ! Attends ! »
C'était trop tard, il était déjà sortit, se frayant rapidement un chemin à travers les agents et il prit les escaliers afin de quitter le bâtiment le plus rapidement sachant parfaitement que Peter allait vouloir le rattraper.
Une fois dehors l'agent Burke retrouve Neal au téléphone. Il n'approcha pas et resta à bonne distance pour pouvoir écouter sans être vu, et il devait écouter, il avait le sentiment que cet appel avait un lien avec leur dernière conversation. Ce ne fut pas long, son ami était pâle lorsqu'il raccroche, Peter pouvait même voir un soupçon de panique dans son regard. Sans attendre, il s'approcha, il voulait une réponse.
« Neal, dit -il sèchement en lui agrippant le bras.
- Peter, je suis désolé, je dois y aller, vraiment, il faut que
- Non ! Stop ! Maintenant je veux savoir, c'était quoi cet appel ?
- C'était rien, Peter, s'il te plaît, il
- Il faut que tu fuis ? Non, Neal, je ne te laisserais pas partir. Surtout pas sous la menace de Keller ! C'était lui n'est-ce pas ?
- …
- J'en étais sûr, que voulait-il ?
- Arrête moi ou laisse moi partir, mais je ne veux pas de ton aide, ni du F.B.I.
- Neal, si tu repars sur cette voie on ne pourra pas te suivre.
- Je ne veux pas être suivis.
- Bon. Je vais te faire confiance. Mais, n'atteins pas le point de non-retour, ne le laisse pas nous prendre tout ce qu'on a construit ces dernières années.
- Je te le promet, Peter.
- J'espère que tu es sincère. »
Cela paraissait un peu trop facile pour l'escroc mais il ne resta pas pour éclaircir ce point et partit. Il y avait des choses qu'il devait faire.
L'agent du F.B.I quant à lui retourna dans le bâtiment, lui aussi avait un mystère sur les bras, et il comptait bien le résoudre.
« Diana ?
- Oui, patron ?
- J'aurais besoin de toi pour me trouver le dernier appel que Neal a reçu. Je dois savoir ce qu'on lui a dit.
- Neal est sous écoute ? Intervint, Jones.
- Oui, il ne le sait pas, mais nous redirigeons tout ses appels vers un centre d'enregistrement depuis que nous savons que Keller est libre, répondit Peter.
- Vous pensez qu'il va faire quelque chose de stupide ? Interrogea la jeune femme.
- Je pense qu'il a fait quelque chose de stupide. »
Les trois agents se rendirent dans la salle de réunion munis d'un ordinateur, prêt à écouter la conversation qui avait rendu leur ami si blême.
« Je vois que tu as reçu mon colis, Neal.
- Keller...
- C'est aussi un plaisir.
- Qu'est ce que tu veux cette fois ?
- Juste rectifier ce que j'ai dit précédemment. La partie est terminée, Neal. Tu es échec et mat. Tu vois, il y a un règle qui dit que lorsque qu'une partie est finie, le roi perdant doit se coucher, mais j'ai l'impression que tu refuses d'admettre ta défaite, tu es trop têtu pour ça, et puisque tu n'abandonnes pas je vais être obligé de changer mes plans. Alors je te conseil de courir, Neal, cours aussi loin que tu le peux, parce que quand je te retrouverai, je te tuerai. »
C'était maintenant au tour des agents de blêmir, voilà ce qui avait effrayé Neal, et il avait raison d'avoir peur, Keller était peut être très intelligent, quand il s'agissait de Caffrey il devenait une véritable menace, ils allaient devoir aider l'escroc cette fois, même s'il refusait leur aide, car il n'arriverait pas à échapper à Keller, pas sans fuir sa vie.
« Peter ! Cria Diana, interrompant ainsi les pensées de ses collègues, Neal vient de passer un appel. »
Jones activa l'enregistrement de surveillance, inquiet à l'idée de se qu'ils pourraient entendre.
« Mozz, c'est Neal, j'aurais espéré que tu répondes, rappel moi dès que tu auras ce message, je crois que je suis en danger. C'est Keller, il veut me tuer. Je ne sais pas si il en a les moyens mais je ne suis pas du tout rassuré. Retrouve moi devant la boulangerie au plus vite. Je vais avoir besoin de toi, il va falloir que je disparaisse un moment. Mozzie, je … AAAHHH ! »
« Jones? Que s'est-il passé ?
- J'en sais rien, Diana. Panique l'agent.
- Il l'a eu. Keller a attrapé Neal. Annonça tristement Peter, presque désespéré. »
Quelques heures auparavant...
Matthew Keller marchait libre dans les rues de New York, son évasion avait été un véritable succès, il se rendait maintenant à un rendez-vous de la plus haute importance avec des gens tout aussi important. Il arriva dans le vieux hangar désaffecté comme prévu et ses invités étaient tous déjà là, se méfiant les des autres, ils valaient leur réputation.
« Mr Alder, Mr Hagen et Mr Wilkes, commença Keller, je suis comblé de vous avez répondu présent à ma petite réunion.
- Il serait temps de nous dire pourquoi nous sommes là, lâcha sèchement Curtis Hagen.
- Vous êtes là parce que nous avons un problème, chacun d'entre nous.
- Oui, vous avez raison, j'ai un gros problème, vous m'avez devancé sur le trésor Nazi, grogna Alder menaçant.
- Non, Neal Caffrey vous a doublé et vous a forcé à disparaître pour ne pas être pris pas les fédéraux. Il vous a devancé, et c'est lui notre problème.
- Il semblerait que ce soit vrai, nous avons tous un problème avec cet homme. Mais venez-en au fait, grinça Wilkes.
- Je vous propose un marché, il y a certaines dettes que je dois rembourser et vous allez m'aider.
- Je ne vois vraiment pas pourquoi nous vous aiderions. Ria Alder.
- Parce que je sais comment obtenir quelque chose que vous convoitez. Mais d'abord j'ai besoin de savoir. Jusqu'où iriez vous pour posséder une part de Neal Caffrey?»
Les reviews font toujours plaisir, alors n'hésiter pas à me donner votre avis:)
