It was the same routine. A series of bonds without any interest, for her or for anyone.

She woke up, feeling melancholic, sad, unhappy. She looked in the mirror on the wall opposite to her bed for long minutes.

It was not a ritual, just something like a need to come back on earth and remember how the life she led now no longer suited her.

By losing Callie, she had lost everything.

More than she would have thought. The plane crash had already changed many things in her.

She had discovered a dark side of her personality that had frightened herself.

She had discovered resentment, bitterness towards the one who had promised to do everything to save her leg.

The loss of her leg was actually an excuse to bring his wife respnsible of the trauma of the accident, the moral and physical pain endured in this forest for days.

When her marriage began to falter, she had to try to reason, to stop the bleeding. She had pretended to find the happiness with Callie, forgetting her own personality.

This had walked a while, but the meanders of the crash was quickly recaptured.

She had committed the irreparable, the fault that Callie would not have forgiven her.

The storm had passed, they had tried everything in giving a new start, buying a house.

But this hasty reconciliation was once again brutally concluded by a break up. Callie could not take the role of the consenting victim and had preferred to stop everything when she, Arizona, realized that she had managed to make peace with herself and with her wife. But it was too late.

They had to stop everything. For a moment or forever ...

She had alaways feel a little bitter to her ex-wife. she have been told all these things so personal and so strong. This declaration of love was completely shredded by the Callie's words.

She wanted her to feel free. She vaguely understood the meaning of his words, but she did not really try to go after reflection.

Always staring , facing the mirror, she emerged slowly.

She rubbed her head, face and stretched.

Then she slipped on the edge of the bed and stood up.

Direction the bathroom, without much enthusiasm, then put her prosthesis in place. Dressing quickly, swallowing a coffee and go to the hospital without envy.

This is what was her so called life now, in this small apartment that she hated so much.


C'était la même routine. Un enchaînement d'obligations sans aucun intérêt, ni pour elle ni pour personne.

Elle se réveillait, mélancolique, triste, malheureuse. Elle se regardait dans ce miroir accroché au mur en face de son lit pendant de longues minutes.

Ce n'était pas un rituel, juste un moment nécessaire pour redescendre sur terre et se rappeler comment la vie qu'elle menait actuellement ne lui convenait plus.

En perdant Callie, elle avait tout perdu.

Plus que ce qu'elle n'aurait pensé. Le crash de l'avion avait déjà changé beaucoup de choses en elle.

Elle avait découvert un côté sombre de sa personnalité qui lui avait même fait peur.

Elle avait découvert la rancune, l'amertume envers celle qui lui avait promis de tout faire pour sauver sa jambe, de ne pas l'abandonner.

La perte de sa jambe n'était en fait qu'une excuse pour faire porter à sa femme le traumatisme de l'accident, la douleur morale et physique endurée dans ce bois pendant des jours entiers.

Lorsque son mariage avait commencé à vaciller, elle avait essayer de se raisonner, de stopper l'hémorragie. Elle avait feint le bonheur pour retrouver la Callie qu'elle aimait, en oubliant sa propre personnalité.

Cela avait marché un temps, mais les méandres du crash l'avait vite rattrapés.

Elle avait commis l'irréparable, la faute que Callie ne lui aurait pas pardonné.

La tempête passée, elles avaient tenté le tout pour le tout en se donnant un nouveau départ, en achetant une maison.

Mais cette réconciliation trop hâtive c'était une fois de plus conclue de manière brutale par une rupture. Callie ne pouvait plus tenir le rôle de la victime consentante et avait préféré tout arrêter au moment ou elle, Arizona, se rendait compte qu'elle avait réussi à faire la paix avec elle même et avec sa femme. Mais il était trop tard.

Il fallait tout arrêter. Pour un moment ou pour toujours...

Elle en voulait toujours un peu à son ex-femme. L'avoir laissé dire toutes ces choses si personnelles et si fortes. Cette déclaration d'amour avait été complètement déchiqueté par les mots de Callie.

Elle voulait qu'elle se sente libre à son tour. Elle comprenait vaguement le sens de ses mots, mais elle ne voulait pas vraiment essayer d'aller au bout de la réflexion.

Toujours le regard dans le vide face à ce miroir, elle émergeait doucement.

Elle se frottait la tête, le visage et s'étirait.

Puis elle se glissait sur le rebord du lit et se levait.

Direction la salle de bain, sans grand enthousiasme, puis mettre sa prothèse en place. S'habiller rapidement, avaler un café et partir vers l'hôpital sans envie.

Voilà à quoi ressemblait ses réveils depuis son aménagement dans ce petit appartement qu'elle détestait.