Hey le monde ! Comment vous allez ?

J'en sais rien vous pouvez pas répondre, bref, ceci est mon nouveau bébé, et il faut savoir que ce ne sera pas un oneshot, et que la fic en elle même est une multi pairings, qui ne respecte ni les canon, ni les avis publics, parce que je verrai comment j'emmêle les relations inter-persos !

Si je devais faire un disclaimer, je dirais : Fuck it je les baise tous, mais dans mes rêves le plus fous !

Et ensuite, pour les horaires de post :

Euuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu... I dunno ?

En chanson à écouter : High, de SIVIK

Et voilààààà ! Bref, profitez bien c'est que le prologue

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"Les perles sont belles, mais il ne faut pas oublier qu'elles sont d'abord un vil grain de sable, une vile impureté tombée dans le corps du monde."

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Quand j'étais gosse, ma mère me lisait des histoires avant de m'endormir.

Elle me parlait du monde qui était grand et des gens qui étaient gentils. De la mer et du ciel bleus sans vagues ni nuages, et du vent doux qui caresse le visage comme une main maternelle. Du monde où tous ont leur place et ou personne n'est triste. Celui où on tend la main et où on ne connaît pas l'injustice parce que personne ne fait de mal aux autres.

Elle me racontait les monstres gentils et les enfants joueurs qui chantent tout le temps des chansons stupides, pour vous bourrer de crâne de guimauve bon marché.

Et moi j'écoutais avec de grands yeux émerveillés en rêvant de dehors avec un grand sourire.

La belle blague.

Un jour, on m'a sorti de ma chambre, et on m'a mit devant le monde. Le vrai monde. Le monde, minuscule et fait de débauche, de malheur et d'horreur, sur quoi est construit mon monde. Mon univers.

Celui qui brille de diamants et de paillettes, qui tinte de musique enivrante et qui pue l'argent et le pouvoir à vous faire vomir des billets verts.

Mon monde est celui où les monstres ne se cachent pas sous le lit mais dans la salle de classe, et ou ils ont le sourire angélique et le cœur gelé. C'est le monde où les enfants apprennent à mentir des qu'on les sort du berceau, pour se faire le plus d'alliés possible au jardin d'enfant.

C'est le monde où les adultes ont l'odeur de la cigarette et des tromperies qu'ils servent à qui veut, et où on ne veut pas lever les yeux vers leur visage de peur d'y croiser la haine et le mépris.

Dans ce monde là, le ciel est couvert de fumée, et les embruns ont le goût amer des guerres et du pétrole perdus.

Dans ce monde là, les sourires n'apparaissent qu'à ceux dont le porte monnaie est bien rempli. Et quand leur compte en banque ne compte plus les zéros depuis longtemps.

Dans ce monde là, il y a deux catégories de gens. Ce qui jouent, et ce avec qui on joue.

Dans ce monde là, il y a les rois et les pions.

Dans ce monde là, c'est moi qui joue. Dans ce monde là, c'est moi le roi. C'est ce que je dois être.

Je suis né pour ça.

Les beaux habits. Les grandes maisons. Les belles voitures. Les grandes écoles...

Les amis riches. Les parents puissants. Les pions partout comme des jouets dans la main et les esclaves aux petits soins sans le moindre mot.

La cravate attachée autour du cou dès l'âge de six ans. Les cours particuliers d'art, de savoir vivre, de savoir faire.

Le regard de la famille et du monde autour de soi.

Le mensonge. L'hypocrisie. Le mépris. Le dégoût.

La suffisance. L'honneur. Le respect.

C'est ça.

Mon monde est beau. Mon monde brille comme une pièce au soleil. Mon monde fait envie. Mon monde fait rêver.

Parce que personne ne gratte sous la couche de peinture hors de prix. Personne ne veut ouvrir la cage dorée.

Trop peur que tous les maux en sortent. Trop peur que l'odeur nous prenne à la gorge.

Dans mon monde, la puissance psychique définit les rôles de chacun. Personne n'en réchappe.

Dans mon monde, les rois naissent rois.

Dans mon monde, les pions naissent pions.

Dans mon monde, la famille est tout.

Dans mon monde, les autres ne sont rien.

Dans mon monde, je suis Uchiha Sasuke.

Dans mon monde, je suis le roi dans ma cage dorée.

Dans mon monde, je suis celui auquel il aura fallu des années pour comprendre uns seule chose.

Qu'il est enchaîné à son trône d'or souillé, comme une mouche engluée sans aucune échappatoire.

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Les choses ont commencé tôt. Dès les premières soirées en fait.

Des parents riches et stupides amenaient leurs enfants aux soirées mondaines d'untel ou d'untel. Tout ça pour leur faire rencontrer les enfants des autres puissants, et former des groupes soudés qui deviendraient aussi riches et stupides que leurs parents plus tard.

Ces groupes formeraient des alliances et des amitiés de façade pour le bonheur de leurs parents, qui les conseilleraient bien sûr au sujet du meilleur parti en matière de mariage ou de partenariat.

La génétique et les alliés avant tout.

Trouvez un mari puissant et votre lignée accueillera un enfant puissant en son sein.

Trouvez un allié puissant et la lignée sera protégée et deviendra moins accessible.

En bref, la vie commençait là, et tout le monde y passait.

Ma famille ne faisait pas parti des exceptions. Nous étions forts, et comme les autres, on m'a jeté dans la fosse aux lions avec armes, argent et puissance en main.

La vie commençait là. Et la mienne ne s'annonçait pas de tout repos.

Un Uchiha se doit d'être fort. Un Uchiha se doit d'être fier.

Il ne doit jamais faiblir. Ne jamais se plaindre. Ne jamais faire honte à la famille. La faiblesse n'est pas permise.

Un Uchiha est parfait. Peu importe les moyens. Alors le nom en lui même n'est pas facile à porter.

Les alliances se sont vites formées. Mon nom m'a tout de suite apporté l'attention des autres parents, qui on eut vite fait d'envoyer leurs rejetons, tourner autour de moi comme des animaux affamés.

Il y a d'abord eu Sakura et Ino. Des groupies particulièrement tenaces.

Leurs parents m'avaient déjà repéré comme bon futur mari, grâce à l'argent et la puissance de ma famille ainsi que notre physique avantageux. Donc ils les ont envoyées faire ami-ami avec moi.

Elles sont arrivées en même temps. Du haut de leurs huit ans, avec le sourire hypocrite qu'elles avaient emprunté à leurs mères pour l'occasion.

Je n'ai pu les différencier que quelques années plus tard, au fil de nos moments passés ensembles. Pourtant elles n'avaient aucun point commun en matière de physique. L'une avait les cheveux outrageusement roses et un grand front, et l'autre était déjà blonde platine aux yeux trop clairs.

Non, la ressemblance ne venait pas du physique, mais bien de leur comportement vis-à-vis de moi.

Hystériques. Bruyantes. Collantes. Egocentrées.

Les autres adultes présents aimaient les appeler comme ça. Et j'ai vite adopté ces qualificatifs pour les désigner.

Puis il y a eu Suigetsu. Un grand blond plus âgé que moi aux cheveux étrangement blancs et au sourire de requin. Un sourire amical cependant. Effrayant mais amical. Il est arrivé comme une fleur devant moi et m'a simplement sorti qu'il aimait ma tête, pour ne plus me lâcher de la soirée.

Après sont venu les deux cousins Hyuga. Avec leurs yeux gris clair et leurs longs cheveux noirs.

Neiji m'a d'abord surprit. Il m'a surprit car il semblait déjà me haïr de tout son être sans raison apparente. Il est arrivé et s'est assit sans un mot à mes côtés, tout en me jetant des regards meurtriers. Il dégageait tant de haine à mon égard, qu'il m'auraient effrayé si je n'avait pas eu autant envie de le frapper pour son insolence.

Les leçons de respect du clan étaient déjà bien encrées dans mon cerveau de gosse de huit ans, et je détestais déjà me faire marcher dessus... Alors j'ai plutôt mal prit la provocation.

Bref.

Est ensuite venue Hinata. La douce et discrète Hinata.

J'ai tout de suite eu envie de la protéger. De la soutenir. De l'apprécier. Elle m'a juste fait un petit sourire teinté de rose auquel j'ai répondu discrètement avec amusement.

La soirée s'est ensuite écoulée lentement. Entre les conversations incompréhensibles des adultes, et les vaines tentatives de discussions que les autres enfants autour de moi tentaient d'engager.

Je me suis ennuyé. Terriblement ennuyé même. Aucun d'entre eux ne m'intéressait vraiment, sauf Hinata qui était assise derrière son cousin bien trop protecteur à mon goût.

Et Itachi qui ne me regardait même pas. Mon précieux grand frère qui m'ignorait. Il se contentait de discuter calmement avec je ne sais quel noble sans importance, tout en souriant aimablement comme toujours.

Le soir venu, mon géniteur me convoqua dans son bureau, et passa en revue tous ceux que j'avais rencontrés pendant le repas, pour décider d'avec qui je passerais sans doute le reste de ma vie.

Uchiha Fugaku était un homme puissant. Très puissant.

Un alpha de niveau cinq qui intimidait quiconque le croisait. Sa simple aura suffisait à soumettre bien des importuns. Et il ne se privait jamais pour m'écraser sous son pouvoir quand je le décevais.

Cette fois fut l'une des rares où je fus félicité. Si je ne pouvais jamais le voir sourire, le voir fier de moi me rendait heureux, content. Je l'étais en sortant du bureau. J'étais content et soulagé.

Le petit Sasuke a fait du bon travail. Papa est fier de lui.

C'est ça. Rêve gamin.

Après, je suis allé voir ma mère. Elle était toujours dans la grande serre de l'aile Est de la maison, à regarder l'extérieure comme un vieux souvenir lointain et flou.

Elle était belle. Magnifique même, dans la lumière de la lune.

Et je lui ai raconté. Je lui racontais toujours tout. Mes journées, mes soucis, mes rêves...

Ma mère ne sortait jamais. Elle était fragile.

A l'époque mon grand frère m'avait dit que son cœur était malade, et que si je lui donnais beaucoup d'amour elle pourrait sortir de nouveau.

En vérité, son cœur avait toujours été malade, mais sa pathologie empirait de jour en jour. Son sang était d'une nature inconnue, et il la détruisait de l'intérieure. Ce pourquoi elle ne sortait pas, et ne le pourrait jamais.

Et elle le savait. Elle savait tout ça et elle m'écoutait raconter ma banale vie de gamin déjà plein aux as avec un doux sourire. Le sourire que j'aimais le plus au monde.

J'ai vite revu les autres. Je venais d'avoir huit ans et je devais déjà être poli, courtois, galant et amical. Si les trois premiers critères m'allaient parfaitement, le dernier était loin d'être mon point fort. Oh non, loin de là.

Je ne faisais jamais l'effort de rire avec les autres enfants. Me contentant d'être là et de répondre par monosyllabes et regards détachés.

Quand mon géniteur décida de m'envoyer dans une grande école pour gosses de riches puissants, je n'ai pas été étonné de retrouver tous ceux que je devais maintenant appeler mes "amis".

Et c'est là bas que Suigetsu me présenta Karin. Une de celles que j'ai le plus craint au cours de mes années scolaires.

Elle était pire que Sakura et Ino réunies, et me filait déjà une trouille bleue après notre première rencontre. Quand les autres filles se contentaient de regards appuyés, elle me sautait dessus sans la moindre retenue.

En bref, les gosses de riches ont besoin de quelqu'un de plus fort qu'eux pour l'utiliser comme modèle, cible ou rival.

Pour Sakura, Ino et Karin, j'étais l'homme de leur vie. Celui dont le patrimoine génétique et la puissance apporteraient l'honneur sur leur famille.

Pour Suigetsu, j'étais la passerelle vers l'influence. Son pouvoir étant plus faible que le mien, ce que la notoriété de ma famille pouvait lui apporter comptait plus que tout le reste.

Pour Neiji, j'étais l'ennemi à surpasser. Celui au pouvoir bien plus puissant que le sien, dont la famille serait toujours meilleure que la sienne, et à qui il devait prouver sa puissance.

Et pour Hinata... Je l'ignorais.

Je ne parvenais pas à la voir comme les autres. Elle était douce et gentille. Elle parlait peu pour écouter beaucoup. Sa simple présence était rassurante. Et les mots n'avaient pas leur place entre nous.

Elle était le mystère de mon monde. Et je savais ne pas être celui du sien.

Puis vint l'accident.

Un jour de forte pluie, mon frère vint me chercher à l'école avec un air totalement paniqué.

Notre mère était en réanimation à l'hôpital, et le temps qu'Itachi m'emmène là bas, elle s'était endormie pour ne plus jamais se réveiller.

La nouvelle eut vite fait de faire le tour de la noblesse japonaise, et je compris le jour de l'enterrement que l'être humain était le pire des opportunistes.

Les sourires désolés. Les condoléances creuses. Les mots vides. Les visages masqués par des airs concernés. L'hypocrisie.

Tout me dégoûtait.

Même la main se voulant réconfortante de mon frère me donnait des frissons de dégoût.

Tous ces charognards qui désiraient s'attirer les faveurs de mon géniteur, ou de mon grand frère. Toutes ces femmes vénales qui tentaient, sous couvert d'amitié avec ma mère, de se faire une place dans le harem ou mon géniteur irait chercher une remplaçante.

Tous ces êtres humains avides et puants me donnaient la nausée.

Je ne dormis pas cette nuit là. Les cris d'Itachi, résonnants dans la maison avaient suffit à alourdir ma peine. Il hurlait. Il hurlait des horreurs dont je ne comprenais rien à la face de son père. Et sa colère faisait écho en moi et me brûlait la poitrine.

Le lendemain, mon géniteur m'annonça que mon "ingrat et imbécile de frère" était parti loin de moi. Me laissant seul à neuf ans, futur chef du clan Uchiha.

Ma vie, comme je la connaissais venait de s'effondrer, et je venais de subir ma deuxième grande désillusion.

Après cela, je fis tout pour me montrer digne du titre que mon frère avait délaissé derrière lui.

Je devais devenir roi à sa place, peu importait le prix.

XXXXX

Verdict ?

Comment trouvez vous cette analyse de l'enfance façon Sasuke uchiha ?

A vous de me le dire, parce que moi, j'ai plus trop un point de vue objectif sur mes ecrits alors bon...

Bref ! je vous fais la bize, et je verra quand je postera la suite, sachant que je ne sais PAS DU TOUT combien de temps elle va me prendre celle-là, sachant que je sais à peu près comment c'est sensé se passer, mais que c'est encore assez flou dans ma tête !

Bises à tous et toutes, et donnez moi vos avis !

Ciao !