Sachez que cette fiction sort tout droit de mon imagination et qu'il est donc interdit de la reproduire. De plus, les personnages et l'univers appartiennent à J.K Rowling et tous droits sur ces noms lui sont réservés, mais pour les autres personnages et l'histoire j'en suis la seule et l'unique créatrice. Respectez mon travail !
Bonne lecture et n'hésitez pas à commenter, laissez des reviews :)
Info pratique : cette histoire peut contenir un langage familier et des "lemons" (scènes à caractères sexuelles). Si cela vous choque, je ne vous oblige pas à lire ma fiction ! Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que vous lisez.
Bisous mes bébés dragons, votre dévouée Lily-Rose
Tout plagiat sera punit. (Article L335-2 du Code de la Propriété Intellectuelle)
« - Miss Granger, asseyez-vous. »
Hermione obéit silencieusement et s'assit en face de l'auror responsable de l'affaire.
« - Maintenant racontez-moi tout. Depuis le début. »
Après une grande inspiration, elle commença son récit.
« - Ça à commencé il y a une trentaine de jours. Trente-trois pour être exacte… »
Dramione
Chapitre 1 : J-30
Son rendez-vous avec l'Auror Stuart allait bientôt commencer. Hermione Granger devait faire sa déposition pour clarifier la situation, car apparemment, la version des faits de Harry ne suffisait pas. Le Ministre envisageait même de comparer leurs souvenirs avec une pensine. Tous les souvenirs. Il était primordiale que chaque chose soit à sa place pour le procès.
Stuart arriva dans la petite salle d'attente et fit signe à Hermione de le suivre dans son bureau. Elle prit ses affaires et entrait rapidement derrière lui, ne voulant pas y passer la journée.
« Miss Granger, asseyez-vous. »
Hermione obéit silencieusement et s'assit en face de l'auror responsable de l'affaire.
« Maintenant racontez-moi tout. Depuis le début. »
Après une grande inspiration, elle commença son récit.
« Ça à commencé il y a une trentaine de jours. Trente-trois pour être exacte… »
33 jours plus tôt
Sept heures du matin, le réveil d'Hermione sonna pour la seconde fois en cinq minutes. Son bras s'abattit durement sur l'objet du délit, faisant s'arrêter le son assourdissant qui s'en dégageait et se leva. Un grognement à côté d'elle lui fit comprendre qu'elle faisait trop de bruit, alors elle prit ses affaires et alla s'enfermer dans la salle de bain pour se préparer.
Prête pour se rendre à son bureau, Hermione attrapa son sac à main et sortit de chez elle, sa robe de sorcière à la main. Elle habitait du côté moldu de Londres et était donc obligée d'attendre d'avoir transplané pour pouvoir l'enfiler. Comme chaque matin, elle prit le temps de vérifier sa boîte aux lettres et guetta l'arrivé d'un hibou. Un Grand Duc aux plumes grises se posa sur le rebord de la fenêtre du hall de son immeuble et lâcha au sol une enveloppe avant de repartir aussi sec.
Hermione prit l'enveloppe qu'elle mit dans son sac, et sortit de l'immeuble pour rejoindre en trottinant un recoin caché de la vue de tous pour transplaner sans éveiller les soupçons de ses voisins.
Arrivée dans la section des transplanages du Ministère de la Magie, elle sourit poliment aux diverses personnes qu'elle croisa jusqu'aux ascenseurs. Un nouveau département avait été ouvert après la Guerre, faisant la communication entre le monde sorcier et le mon moldu. Dans ce département, dit Département des Deux Mondes, on pouvait y trouver de la paperasse ennuyante, des licences de mariages entre sorciers et moldus, mais aussi des crimes tel des meurtres entre les citoyens des deux mondes.
Hermione avait eu le poste d'assistante du Responsable du Département après avoir passé ses ASPICs et fait trois années d'études dans le droit des affaires sorcières et moldus.
Elle entra dans son bureau en poussant la porte d'un coup d'épaule et la referma de son pied, déposant les dossiers et le courrier qu'elle avait récupéré auprès de la secrétaire de son supérieur, puis se laissa tomber sur le fauteuil en cuir derrière le bureau en bois sombre. La porte qui donnait sur le bureau de son responsable s'ouvrit, laissant entrer Conor Rayn, un sang-mêlé américain qui avait fait ses études à Ilvermorny.
« Miss Granger. », l'interpella-t-il, Hermione se redressa sur son siège.
« Monsieur Rayn ? », il lui déposa quelques feuilles sur l'étagère près de son bureau et la fixa.
« Vous viendrez me voir dans mon bureau dans une vingtaine de minutes, on a un nouveau dossier. », dit-il d'un ton sans appel. C'était clairement un ordre, et pourtant, ce n'était pas le genre à en donner. Hermione hésita un peu puis finit par lui demander.
« Quel genre ? »
« Un meurtre. », et il referma la porte sans attendre de réponse.
Hermione soupira. Elle avait vu assez de sang et de cadavres pour une vie entière et pourtant, elle avait l'impression que ça ne ce finirai jamais. Mais si le dossier était dans son département c'est qu'il devait concerner de près ou de loin des moldus et ça compliquait les choses.
Elle tria en vitesse son courrier et ouvrit chaque enveloppes avec soin, mettant leurs contenus sur une pile face à elle. Facture de l'appartement. Lettre de Mérida, son amie américaine qu'elle avait rencontré grâces à Monsieur Rayn. Une autre facture. De la pub. Une lettre sans signature. Elle vérifia l'enveloppe, cherchant, en vain, le nom d'un possible expéditeur, mais rien.
« Ma très chère Hermione Granger.
Je suis impressionné par se manque de sécurité autour de toi, impressionné par cet nonchalance qui ne te quitte plus alors que je me fais un plaisir de te traquer comme une bête. C'était amusant de voir que tu ne savais rien, que tu étais aveugle malgré toutes ces fois ou nous nous sommes croisés, mais l'amusement m'a passé. Je veux passer à l'offensive. Que dirais-tu petite sorcière d'une chasse à l'homme ? Bien sûr tu en seras le gibier. Alors ? Evidement nous allons mettre au point certaines règles. Nous les mettrons en place au fur et à mesure, ça sera plus simple tu ne crois pas ?
Bonne journée petite gazelle. Fais attention au lion qui t'observe.
GG
PS : parles-en à qui tu voudras petite gazelle, personne ne pourra jamais te protéger de moi, personne. J-30. »
La feuille vola jusqu'au sol. Hermione était immobile sur son fauteuil, réalisant ce que la lettre disait. Quelqu'un la suivait, et elle n'avait rien vu. Les réflexes et l'acuité qu'elle avait acquit pendant la guerre ne lui avaient servit à rien. Qui ? Et pourquoi maintenant ? J-30… Qu'allait-il se passer dans un mois ?
La jeune femme secoua la tête pour se reprendre en main et prit une grande inspiration. Elle fit une copie de la lettre et envoya l'original au Bureau de Aurors pour Harry. Puis elle se leva et alla dans le bureau de Monsieur Rayn qui devait l'attendre maintenant.
Vous êtes en retard. », marmonna-t-il sans lui adresser un regard.
Toujours chamboulée par sa découverte, Hermione s'assit lourdement sur le fauteuil face à lui.
« Désolé, c'est… enfin je… », il releva la tête rapidement en fronçant les sourcils.
« Vous allez bien Hermione ? Je ne vous ai jamais vu hésitante. », elle soupira et posa sagement ses mains à plats sur ses genoux.
« Pourrais-je avoir mon après-midi Monsieur ? J'ai quelque chose d'important à faire. », il soupira à son tour et se redressa complètement.
« Est-ce une question de vie ou de mort ? », elle acquiesça doucement, les mots de la lettre gravés au fer rouge dans son esprit.
« Oui. », ils se fixèrent un moment, mais il finit par hocher la tête, compréhensif.
« Occupons-nous de ce dossier alors. Voyons voir… Monsieur Pavlov, sorcier né-moldu a été assassiné chez lui, à Manchester, dans son appartement. Arme blanche, aucune trace de magie. Aucune preuve physique, rien, les policiers sont au point mort, nous allons donc envoyer deux aurors sur place pour voir s'il y a la trace d'un sort, d'un transplanage ou autres autour de l'appartement. », il lui tendit le dossier.
« Des suspects ? », elle prit le dossier et le feuilletait rapidement, regardant chaque rapport moldu.
« Oui. L'elfe de maison qui a disparu, et l'ex-femme de Pavlov. », Monsieur Rayn n'avait pas l'air d'accord avec ce choix de suspect et elle comprenait tout à fait. Un elfe ne ferait jamais ça.
« Nous l'avons interrogée ? »
« Pas encore. Elle est introuvable. L'ex Madame Pavlov a quitté son emploi de vendeuse il y a trois jours et n'est pas réapparu sur le Chemin de Traverse… Elle n'est même pas venu chercher son salaire. », Hermione releva vivement la tête du dossier, interpelée.
« Vous pensez qu'elle aussi est… morte ? »
« Je ne pense rien. Si vous voulez mon avis elle était jalouse de la réussite de son mari. Elle était vendeuse, lui connaissait du beau monde dans la haute société sorcière. »
« Peut-être demander à leurs connaissances s'ils savent ou elle se trouve », il sourit sarcastiquement en secouant la tête.
« Ils ne voudront pas. », Hermione fronça des sourcils, pourquoi des gens ne voudraient pas aider ? Il s'agissait d'un meurtre !
« Pourquoi ? Si ça aide… », Rayn la coupa.
« Miss Granger. Ça m'étonnerais fortement que les vieilles familles aristocrates de ce pays veuillent vous parler. Surtout à vous. », Oh.
« Oh. Les anciens partisans de Voldemort. »
« Exactement. »
Conor Rayn poussa un soupire à fendre l'âme alors que la jeune femme s'avachit encore plus dans son siège. Effectivement, elle se voyait mal faire du porte à porte pour demander aux Parkinson ou aux Bulstrode s'ils savaient où se cachait l'ex-Madame Pavlov. Mais elle pouvait demander à quelqu'un de le faire pour elle.
« Qu'est-ce qui vous fait sourire de la sorte Miss ? », demanda Monsieur Rayn en la fixant.
« Je sais comment leur demander. », elle lui fit un sourire Colgate et se leva.
« Et comment ? », Hermione lui sourit une dernière fois avant de sortir de son bureau.
Elle l'entendit crier un dernier « COMMENT ? » alors qu'elle entrait dans un ascenseur en direction du Département de la Justice Magique. Une fois devant le bureau voulu, Hermione entra sans frapper faisant sursauter son occupant.
« Bordel Granger, j'aurais pu être en train de coucher avec ma secrétaire. », Hermione t'assis en face de lui sans se soucier de son avis.
« Tu es en couple avec ta secrétaire. »
« C'est ce que je dis. », dit-il un petit sourire pervers aux lèvres fit comprendre à la brune que c'était déjà arrivé. Ici.
Elle grimaça mais se reprit et claqua ses mains sur son bureau.
« J'ai un service à te demander. », il posa sa plume.
« Ah, nous y voilà. Que puis-je faire pour toi ? »
Hermione lui fit son plus beau sourire et pencha légèrement la tête sur le côté. Elle savait qu'elle avait l'air d'une petite fille comme ça et personne, pas même ses meilleurs amis, ne résistaient à cette bouille.
« Zabini… Zab'… Blaise… », il grimaça en gémissant.
« Oh je sens que je ne vais pas aimer… », elle sourit d'avantage.
« Il faudrait que tu demandes quelque chose aux vieilles familles sorcières… »
« Et tu ne peux pas parce que ? », elle leva les yeux au ciel. Humain stupide.
« Elles me détestent. », il la fixa avant d'acquiescer.
« Très juste. Je dois demander quoi ? »
« Si par hasard, quelqu'un saurait où se trouve Miranda Jillard. L'ex femme de Gustave Pavlov. », il fronça des sourcils surprit.
« Miranda ? Mais ? Tu n'es pas au courant ? »
« Au courant de quoi ? »
« Son corps a été retrouvé empalé sur le Saule Cogneur de Poudlard. », Hermione se crispa en ouvrant de grands yeux.
« HEIN ? »
« Un élève l'a trouvé se matin, McGonaagall a directement prit contacte avec Harry, il est là-bas en ce moment même. Pourquoi tu voulais lui parler ? », il se pencha un peu vers elle, soudain intéressé du pourquoi du comment. Hermione soupira.
« Elle… On la suspectait du meurtre de son mari. », Blaise regarda dans ses papiers mais ne trouva pas ce qu'il cherchait puisqu'il ne ressorti aucune feuille de son tas.
« Tué quand ? »
« Hier soir. »
« Demande l'heure au médecin légiste, et tu verras si c'est compatible. Je ne peux rien faire pour toi. », elle soupira de nouveau en se laissant tomber contre le fauteuil en cuir noir.
Blaise Zabini fixa la jeune femme devant lui, examinant le moindre de ses gestes.
« Que t'arrive-t-il ? Tu n'as jamais eu l'air aussi abattu. Même quand j'ai eu une meilleure note que toi en droit civile en première année d'étude. »
Lui qui voulait la faire réagir, ou au moins sourire fut étonné de voir la jeune femme devenir livide et avaler difficilement sa salive. Cette note était-elle si mal passée ?
« J'ai… J'ai reçu une lettre. »
« Mais encore ? »
« Une lettre de menace. »
« C'est la première ? »
« Non. Mais c'est la première sérieuse. », il haussa les sourcils surprit.
« Comment ça ? »
Hermione sortit le double de la lettre de sa poche et la tendit à son ami. Il lu attentivement le contenu, ses sourcils se fronçant de plus en plus au fur et à mesure de son avancé dans la lettre. Quand il eu finit, Blaise releva la tête vers elle et pour la première fois de sa vie, Hermione le vit sérieux.
« Il faut que tu te protège. Harry est au courant ? », demanda-t-il la voix plus grave que jamais.
« Je lui ai envoyé une copie. »
« Qui d'autre ? »
« Personne… Je dois voir Ronald à midi, je lui dirais à ce moment là… »
« Il te faut des aurors rapprochés, ou alors… », il sourit.
« Ou ? »
« Je connais la personne idéal pour se job. »
« Qui ? », il lui fit un petit sourire en coin et elle sut immédiatement de qui il parlait.
« Il sera le mieux placé pour te protéger. Si c'est un ancien mangemort il saura quoi faire, si c'est juste un fanatique il saura aussi quoi faire. Tu ne risqueras rien avec lui. »
« Je… » il la coupa.
« C'est de ta vie dont on parle Hermione. Pas d'une broutille. De ta vie. »
« Très bien… Et où pourrais-je le trouver ? », Blaise écrivit une adresse sur un bout de parchemin et le tendit à la brune.
« Vas-y maintenant, il doit y être. J'enverrais une note à Rayn pour lui dire que Miranda Jillard est morte. »
« Merci Blaise. »
« De rien Grangie. Prends-soin de toi. » elle se leva pour partir quand il reprit la parole, la faisant se retourner.
« À plus Zab'. »
Hermione sortit de son bureau et se dirigea vers la sortie du Ministère, le parchemin bien en main. Une fois sur l'air de transplanage, elle prit une grande inspiration, et disparut.
Hermione se trouvait devant un building dans le centre du Londres moldu depuis un moment déjà, réfléchissant à comment elle allait pouvoir LUI demander. Après avoir fait plusieurs scénario dans sa tête, elle entra dans le hall et alla voir le concierge.
« Bonjour, je cherche l'appartement 394. »
« Treizième étages. »
« Merci. »
Elle prit l'ascenseur jusqu'au treizième étages et une fois devant la porte elle commença à paniquer. Et si ça ce passait mal ? Elle respira à fond et toqua trois coups. Aucun bruit ne lui parvint et elle toqua de nouveau quand la porte s'ouvrit sur lui. Draco Malfoy.
« Granger ? Qu'est-ce que tu veux ? », lui demanda-t-il, une expression de surprise sur son visage.
Elle prit une grande inspiration.
« J'ai besoin de toi. »
« Mes services sont payant. »
« Ton prix sera le mien. », il croisa les bras et s'adossa à la porte de son appartement.
« Je t'écoutes. »
