Chapitre 1

La route sinueuse apparaissait fantomatique sous la lumière puissante des phares de la new beatle jaune poussin immatriculée à Paris. Estelle tentait désespérément de percer l'épaisseur du brouillard. Il était tellement dense, qu'elle aurait pu le couper avec un couteau et le mettre dans le coffre. Elle avait dû mal à se diriger dans ce pays inconnu qu'est l'Angleterre. Ah l'Angleterre, sa campagne bucolique, ses villages pittoresques et ses habitants amicaux. Amicaux ?! S'ils sont amicaux pourquoi il y a 4 type qui attaquent un homme à terre. Choquée, elle alluma ses pleins feux et appuya à fond sur le klaxon afin de faire fuir les agresseurs. Les 4 personnes surprises s'enfuirent en courant abandonnant le blessé qui s'effondra de tout son long sur le bord de la route. Elle arrêta sa voiture à quelques mètres de lui, puis descendit et alla voire dans quel état il se trouvait prête à appeler la police et les pompiers au cas où. Alors qu'elle s'agenouillait près du blessé, elle sentit une violente douleur derrière la tête et vit 36 chandelles, puis le noir absolu.

Quand elle se réveilla, elle se trouvait.... en fait, elle ne savait absolument pas où elle se trouvait. Elle sentit tout contre elle un corps chaud et dure. Elle regarda rapidement son propre corps et vit qu'elle était complètement nue avec un bras d'une couleur grise foncée qui lui entourait la poitrine et sentit un autre qui lui caressait tendrement le corps. Elle se creusa la tête pour savoir ce qu'elle avait fait ou bu la veille pour se retrouver dans les bras d'un SDF. Elle sentit un souffle chaud à son oreille et un voix rauque et grave lui susurrer :

-Enfin réveillée. Tu as manqué ton mariage et ta nuit de noce, ma douce.

-KWOA ?! Mais... mais je... je ne peux... pas être mariée. Bafouilla Estelle effarée.

L'homme rugit de colère:

-Tu me traites de menteur ?!

Il la gifla violemment, arracha le drap qui recouvrait la jeune femme et la viola. Estelle hurlait de douleur en sentant ce corps étranger pilonner violemment son intimité. L'homme s'énerva et un coup bien placé la réduisit au silence en la projetant dans l'inconscience tandis qu'il continuait à blesser sa chair. Il le pénétrait à grand coup de bassin ample et puissant en criant de plaisir. Quand enfin, il fut rassasié, il regarda de ses yeux vert presque noirs la jeune femme étendu nue couverte d'hématomes sur le lit. Il rejeta ses cheveux gras d'un mouvement de tête dévoilant des oreilles pointues. Un sourire sadique dévoila des dents très blanches, puis il se recoucha contre la jeune femme. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas ressentit cela avec une femme. Il bailla et se rendormit serrant l'humaine contre lui.

A partir de ce jour, la vie d'Estelle fut ponctuée de coups et de viol, Estelle avait découvert qu'il valait mieux se laisser faire et les coups s'arrêtèrent de pleuvoir, mais Faegion ne s'arrêtait pas pour autant de la violer. Comme il le disait lui - même, il aimait trop l'entendre hurler sous ses coups de butoir et la sentir trembler dans ses bras lui procurait une plus grande jouissance. Elle dut subir cela jusqu'au jour béni où tout s'arrêta. Le jour où elle tomba enceinte de ce tyran. Les lois de ce peuple violent étaient claires, on ne touchait pas une femme enceinte, car la reproduction était très faible parmi ce peuple, un apport de sang frais était accepté avec bonheur, même si les enfants étaient des métis. Donc, il ne la touchait plus et ne l'approchait plus, elle était seule. Elle était enfin seule toute la journée et encore mieux à partir du moment où elle ne s'approchait pas de la sortie, elle pouvait aller où elle voulait. Les premiers jours elle réfléchit à son calvaire, à l'enfer qu'elle vivait quotidiennement ici. Elle se trouvait chez les elfes, les elfes noirs. Elle aurait préféré être chez les elfes normaux, gentils, aimable, poli. Sympa quoi, et pas des malades qui prenaient un plaisir sadique à faire souffrir les autres. Avec dégoût, elle apprit que les elfes noirs ne se lavaient jamais les cheveux, mais se rattrapaient avec des dents d'une blancheur inégalée chez les humains.

Un jour, deux semaines après le début de cette paix relative, elle se regarda enfin dans le reflet d'une flaque d'eau et vit qu'elle était affublée d'oreilles pointues, comme celle de l'autre tyran. C'était un cauchemar. Elle ne voulait pas être comme lui, elle voulait pouvoir se laver les cheveux quand elle le voulait et pas avoir un tas de saindoux sur la tête. Beurk! Quelle horreur. Elle sursauta violemment quand elle sentit des mains brusques la serrer contre un corps chaud et dur qu'elle reconnaîtrait entre mille, l'autre malade, le tyran qui l'avait arraché à sa petite vie pépère. Elle se mit à trembler de tous ses membres ce qui eut l'air de plaire à l'autre malade qui eut un sourire jouissif en se frottant contre elle. Il n'avait pas le droit de la toucher, pourtant, il la plaqua contre le mur, lui releva ses jupes et la viola de nouveau. Elle serrait les dents pour ne pas crier de douleur et ne pas ameuter tous les autres et surtout pour ne pas être battu. Elle sentit le corps de l'elfe se tendre puis elle sentit un liquide chaud se répandre en elle en même temps qu'il poussait un cri de jouissance. Faegion se retira et commença à lui caresser le ventre avec une certaine douceur.

-Alors tu contemple ta beauté, ma douce ?

-P... pourquoi ai – je des oreilles pointues comme les vôtres ? Demanda – t – elle timidement craignant un coup en représailles de sa curiosité.

-Les humaines qui ont la chance et l'honneur d'être saillie par nous deviennent des elfes. Mais nous haïssons les elfes. Alors dès que tu auras mis bas ton bâtard, j'aurais le plaisir de t'étriper, comme la précédente et de t'abattre comme la chienne que tu es. A la prochaine ma douce. Il l'embrassa fougueusement sur la bouche et partit avec un sourire sadique aux lèvres.

Estelle tomba des nues complètement effarée par ce qui lui était arrivé et par ce qui allait lui arriver. Un cauchemar, elle vivait dans un véritable cauchemar. Le caractère de cochon de sa famille pointa son nez et elle décida de s'enfuir et ce le plus vite possible. Elle avait le droit d'aller où elle voulait alors elle visita le palais tandis que les autres elfes se retenaient de la tuer, mais par instinct de protection envers les futures elfes noirs à naître, ils ne lui firent rien. Puis, dans ses pérégrinations mélancoliques et légèrement suicidaires, elle découvrit une pièce immense, la bibliothèque royal. Elle se mit à dévorer tous les livres qui la composaient. Ils parlaient tous de la même chose, la magie noire. En deux mois, elle termina le dernier livre et se remit à visiter les autres pièces. Une nuit ou un jour, il n'y avait pas de fenêtre, alors la jeune femme ne pouvait pas connaître l'état du ciel, les elfes noirs ne supportaient pas la lumière du soleil et très difficilement celle de la lune et des étoiles. Donc elle fit une autre découverte, une pièce au moins aussi grande que la bibliothèque royal, mais dont les livres ne parlaient que de magie blanche. Toutes les magies blanches. Comme précédemment, elle dévora tous les livres. Elle fit des essaies et fut très surprise et très heureuse en découvrant qu'elle possédait de puissants pouvoirs magiques. Voilà, elle détenait son passeport pour la liberté, si elle pouvait domestiquer ses pouvoirs, elle pourrait s'enfuir et ainsi protéger sa vie et celle de ses enfants à naître. Elle décida de partir en utilisant ce qu'elle pourrait apprendre dans ces livres. Elle s'entraîna longuement, mais grâce à un sort de magie noir qu'elle avait découvert, elle put apprendre plus rapidement et ce qui aurait dû lui prendre 7 ans, ne lui prit que 2 mois. Un jour, elle découvrit avec stupéfaction que Faegion était un enfant adopté. Mais quand elle voulut en savoir plus, le dit enfant adopté lui flanqua une raclée et la viola à nouveau. Elle se jura de faire taire sa curiosité, enfin jusqu'à ce qu'elle sorte de cet enfer. Maintenant qu'elle était prête, elle décida qu'il était temps de fuir.

Après que Faegion soit parti torturer 2 ou 3 elfes et autant d'humains, elle prit une grande respiration afin de remonter le niveau de son courage et commença l'opération « je me tire de ce trou à rat le plus vite possible avant que l'autre malade ne m'attrape et ne me fasse la peau ». Elle dénicha une boîte en bois noire et une en bois blanc, puis elle les réduisit et les mit dans sa poche. Avec sa marche de canard, elle se dandina vers la bibliothèque de magie noire. En chemin, elle eut la « joie suprême » de croiser son beau - père adoptif, l'ex - roi des elfes noirs, il avait préféré abdiquer en faveur de son fils adoptif avant que celui - ci ne le réduise en bouillie ce que ce cher ange avait fait à l'un des prétendants au trône, d'après ce qu'Estelle avait appris, on avait retrouvé du pauvre elfe qu'une tache de sang. Ce cher elfe la regarda avec mépris et lui dit :

-Qu'est-ce que vous faites ici, femme ?

-Je me promène afin de découvrir votre royaume, tout est très intéressant.

-Vous vous moquez de moi, c'est cela ! Gronda l'ex - roi qui commençait à se mettre en colère. Les elfes noirs n'étant pas connu pour leur patience ni pour leur douceur.

-Je n'oserais jamais votre altesse, mais j'ai toujours été fasciné par les architectures étrangères.

-Vraiment ? Dit - il en soulevant un sourcil très étonné.

-Tout à fait, j'ai fait mon mémoire sur l'architecture dans le monde à travers les âges. J'avais adoré le faire, j'ai appris énormément de chose, c'était fascinant.

-Ce qui est fascinant, c'est votre sincérité. Au moins, il reste des êtres de votre race en qui on peut avoir confiance. Dommage que vous deviez mourir, lança le roi avec un sourire sadique.

Il repartit en éclatant de rire, laissant la jeune future mère qui allait bientôt mourir dans d'atroces souffrances si l'autre malade l'attrapait, seule dans le couloir noir et vide qui la faisait trembler de peur. Enfin, elle arriva devant la porte lugubre de la bibliothèque. Elle regarda à droite et à gauche puis prenant une autre grande respiration, elle ouvrit la porte et entra dans la pièce sombre.

La première chose qu'elle fit fut de vérifier qu'il n'y avait personne. Elle n'avait pas envie de se faire attraper et là enceinte ou non, ils lui feraient bobo. Mais heureusement pour elle, la bibliothèque était complètement vide. Elle sortit la petite boîte, lui rendit sa taille normale et par un sort de magie blanche qu'elle avait appris, elle réduisit toutes les étagères ainsi que tous les livres et les plaça dans la boîte. Ensuite, elle sortit avec un grand sourire qu'elle effaça rapidement afin de ne pas avoir de problème. Elle était entrée dans une immense bibliothèque et sortait d'une immense pièce vide. Elle replaça la boîte dans sa poche et recommença à se dandiner dans le royaume.

Les elfes noirs lui lançaient toujours des regards noirs, certains se demandaient pourquoi elle était encore en vie. L'un d'entre eux, alla chercher Faegion et lui demanda de vive voix :

-Tu n'as pas encore abattu l'elfe ?

-Non, pourquoi, ça te dérange ?

-Oui, elle fouine trop souvent dans les couloirs. Tu devrais la mâter.

-Elle est grosse. Quand elle aura mit bas, là elle paiera sa liberté. Rétorqua l'elfe avec un sourire mauvais.

-Je préfère cela. J'ai cru un instant que tu voulais la garder et….

-C'est pas un mauvaise idée, ce que tu me dis là. Tu as vu à quelle vitesse elle a été engrossée. Ce serait une bonne reproductrice. Nous n'aurions plus de crainte à avoir pour notre race. Songea Faegion qui se sentait bizarre en présence d'Estelle.

-Peut - être, mais les pouvoirs qu'elle développerait pourraient tous nous anéantir. Tu dois l'abattre et ce le plus vite possible.

-Oui, mais je préfère qu'elle accouche d'abord. Tu te rappelles la dernière, nous n'avons pas pu ramener les enfants.

-Oui et ça a été une catastrophe pour nous. Mais tu dois trouver un moyen de la tuer sans pour autant blesser les enfants.

-Tu as raison.

Pendant ce temps, Estelle marcha tranquillement vers l'aile du palais où se trouvait la bibliothèque blanche. Elle avait toujours trouvé cet endroit étrange, maintenant elle comprenait ce qui le différenciait du reste du royaume, la lumière. Il y avait une puissante lumière qui maculait les murs de tâches multicolores. Heureuse, elle traversa les rayons lumineux et fut surprise en sentant des picotements là où ils l'avaient touchés. Mais elle ne trouvait pas cela désagréable, en fait elle aimait bien ces picotements. Mais toute bonne chose à une fin, et les picotements disparurent, ne laissant qu'une sensation de joie et d'insouciance. Des sentiments qu'elle avait cru oublié.

Enfin, elle arriva devant les portes de la bibliothèque qui s'ouvrirent devant elle comme si elle l'attendait. Estelle en entrant dans la bibliothèque, elle fut prise d'un sentiment de grandeur et de sagesse en voyant la pièce sous la lumière du soleil. Elle eut une pensée pour les elfes, car elle l'avait comprit, c'était les elfes de lumière qui avaient construit cette bibliothèque. La cité des elfes noirs devaient être construit sous une cité des elfes de lumière. Mais se trouvant en surface, les elfes noirs ne s'y aventuraient jamais. Elle fit la même chose que dans la bibliothèque noire, sauf qu'elle la plaça dans l'autre boîte blanche. Quand la pièce fut vide, elle fut surprise de voir que la lumière avait l'air d'émaner de la boîte, comme si la lumière de la pièce était allée dans la boîte. Maintenant elle était prête à partir. Elle sortit de la pièce par une porte opposé à celle où elle était arrivée. Pour la première fois en une année, elle vit la lumière du soleil caresser le visage et caresser son ventre arrondit. Elle sentit son bébé se contorsionner comme si la chaleur du soleil le faisait souffrir. Mais Estelle ne sentait pas la douleur, elle ne comprenait pas cette douleur.

Au bout d'une heure de dorage de pilule, la douleur disparu et le bébé se tourna doucement comme s'il se trouvait dans un bain chaud et qu'il adorait ça. Dans cet endroit calme et empli de sérénité, elle se sentait libre enfin. Mais elle voulait ressentir ce sentiment tout les jours et pas seulement une petite heure. Elle rassembla tous ses souvenirs et se rappela une technique appelée « transplanage » qui permettait d'aller d'un endroit à un autre en quelques secondes. Voilà, elle connaissait le moyen de s'enfuir de cet enfer. Elle se concentra fortement et disparu en suppliant tous les dieux de tous les mondes d'aller dans un endroit sûr où elle ne risquerait plus rien et où elle pourrait tranquillement mettre au monde ses enfants.

Quand son cher et violent elfe noir ouvrit la porte de la bibliothèque noire afin de trouver le moyen pour faire accoucher plus vite l'autre femelle et pouvoir la tuer aussi plus vite, il poussa un hurlement de rage. Il regardait furieux la pièce complètement vide, mais il vit sur le sol des petites empreintes de pieds dans la poussière qui ne pouvaient appartenir qu'à sa victime préférée. Il se précipita dans la chambre d'Estelle, mais ne vit rien. Il la chercha longtemps dans le palais écumant totalement de rage. Il ordonna à un elfe qu'il croisa :

-As-tu vu la femme ?

-Oui, elle allait vers les étages supérieurs!

-QUOI ?! Alors elle a dû trouver l'ancien royaume elfique. Viens avec moi toi, et vite fait.

Tous les deux coururent vers les niveaux supérieurs, mais quand ils virent la lumière, ils reculèrent précipitamment. Ils durent attendre que le soleil soit caché par un gros nuage avant de sortir et encore avec prudence. Mais à part une plume de cygne blanche signe de reconnaissance quand un elfe transplantait il ne vit aucune trace d'Estelle. Il poussa un rugissement de rage tellement puissant que même les autres elfes eurent peur de lui. Personne ne voulut le croiser, même pas son père, tant sa rage était grande. Faegion ne comprenait plus rien en plus de sa rage, il ressentait une sensation de manque immense comme si une partie de lui avait disparu avec elle.

La première chose qu'Estelle sentit, était qu'elle était allongée de tout son long sur le ventre. La deuxième chose qu'elle sentit fut le soleil caresser doucement une parti de son visage et la troisième chose qu'elle sentit fut une présence non hostile et rassurante près d'elle. Elle leva un peu la tête et quand elle ouvrit les yeux, elle croisa un regard chaleureux, amical et pétillant de gaîté qui appartenait à un vieil homme habillé avec une robe ( ridicule) et possédant une longue barbe blanche. Si elle n'avait pas été si affamée et si apeurée, elle aurait bien rigolé de la tête de ce vieux timbré.

Elle tenta de se relever, mais ses forces l'abandonnèrent rapidement et elle s'effondra de nouveau sur le sol. Elle respirait lourdement, puis sur son visage fatigué, un sourire timide se dessina, elle sentait l'herbe sur son nez, un peu de mousse sous ses mains et les effluves des fleurs des bois. Une odeur qu'elle pensait ne plus jamais sentir. Elle entendit des oiseaux chanter et sentit la chaleur du soleil sur sa nuque. Elle se mit sur le dos, les yeux fermés et laissa avec bonheur le soleil lui réchauffer le visage et le coeur. Elle se sentait bien et n'entendit pas l'expression étonnée du vieillard qui n'avait pas fait attention au fait que la jeune femme, enfin la jeune elfe d'après les oreilles pointues, était enceinte jusqu'aux yeux. Il l'aida à se relever, puis la mit sous un arbre et lui demanda avec douceur :

-Que fait une jeune elfe enceinte à Poudlard ?

-Je... je vous en supplie, protégez moi contre ce démon.

-Quel démon, Voldemort?

-Non, Faegion. Celui qui se dit être mon époux. Il veut me tuer.

-Pourquoi veut – il faire cela alors que vous portez visiblement son enfant ?

-Parce que je suis devenue une elfe et lui c'est un elfe noir. Il m'a dit que dès que j'accoucherai il me tuerait.

-N'ayez crainte, nous allons vous protéger mademoiselle... ?

-Estelle Bourdieu.

-Vous êtes la moldue qui a disparu il y a 8 mois ?!

-Moldue ? C'est quoi moldue ? Demanda la jeune femme intriguée.

-Ce sont ceux qui n'ont pas de pouvoirs magiques. Lui expliqua – t – il doucement.

-Mais je ne suis plus une moldue puisque j'ai des pouvoirs magiques, c'est grâce à eux si je me suis transporté ici. Mais c'est vrai qu'avant j'y étais incapable, mais après avoir lu les 2 bibliothèques, j'en ai été capable.

-Ohhh!!! Le vieil homme eut un demi – sourire en voyant la petite ampoule des idées s'allumée. Il lui demanda :

-Que vous est – il arrivé ?

-Je m'étais perdue dans le brouillard, et j'ai vu 4 silhouettes qui en tabassaient une cinquième. J'ai aidé Faegion et comme remerciement, il m'a violée et battue. Et maintenant, il menace de me tuer. Raconta – t – elle les larmes coulant le long de ses joues pâles.

-Vous connaissez bien la magie ? Demanda le vieil homme avec une sorte d'excitation, de soulagement et de joie dans ses yeux bleus.

-Heu oui, j'ai utilisé un sort qui m'a permis d'apprendre plus rapidement dans un temps plus court. Mon apprentissage à duré 7 ans, mais en fait, pour le monde, il n'a duré que 2 mois. Mon apprentissage a consisté à lire tous les livres des deux bibliothèques du royaume, l'une qui ne parlait que de magie noire et l'autre que de magie dite blanche. Et j'ai essayé tous les sort que j'ai appris jusqu'à ce que je les réussisse tous.

-Vous avez tout lu ?

-Oui, je n'avais que ça à faire jour et nuit. Quand je suis partie, j'ai supplié tous les dieux afin d'arriver quelque part où je serais à l'abris. Et vous m'avez trouvé. Merci, monsieur ?

-Oh! Veuillez m'excuser. J'ai oublié de me présenter, je m'appelle Albus Dumbledore. Venez avec moi, je vais vous accompagner à l'infirmerie.

-D'accord, je vous suis.

A suivre