Une seconde chance.
Vivre seule en ne comptant sur personne est une habitude. C'est facile, on a aucun compte a rendre à qui que se soit. Je m'appelle Helena James et je suis orpheline. Je vis seule depuis mes seize ans l'âge nécessaire pour pouvoir être émancipée. Mon oncle m'a recueillit après la mort tragique de mes parents à mes six ans et il ne l'a pas fait de gaité de cœur. Je n'ai pas été maltraitée bien sur mes certainement pas choyée. Frank James ne m'a jamais aimé de toute manière il n'a jamais été question de ça quand il m'a recueillit. Je vivais à New York, une ville qui n'a rien à voir avec Forks. Heureusement à six ans je n'avais pas vraiment de souvenir de la grande ville à part les lumières et la pollution. J'ai donc grandis à Forks avec un oncle tout sauf aimant. J'ai passé onze ans ici et à dix-sept ans je vis donc seule dans un minuscule appartement dans le centre ville. J'allais au seul lycée de la région et tout le monde se connaissait, ce qui faisait que ne n'était pas très bien intégrée. Ceci dit peut-être révoltant si on compte que je suis dans la région depuis onze ans. Ce matin je n'ai définitivement pas envie de me lever. C'est la rentrée des classes de ma dernière classe. Rien ne peut me rendre plus heureuse. Je suis en Terminale et effectivement la vie dans cette ville perdue me pèse. J'enfile un pull et prend mon sac et me dirige rapidement vers l'arrêt du bus. J'y vois là Résesmée. Résesmée est tout ce que ne suis pas. Grande, belle, populaire et Intelligente. Blonde aux yeux bleus elle sort avec un indien qui vit à la Push. Je croix qu'il s'appelle Jacob et il est plutôt mignon. Je ne croix pas qu'elle soit consciente de mon existence ce qui n'est pas plus mal. Résesmée est arrivée il y a deux ans ici et cela me fais me demander finalement si c'est moi qui n'ai pas un problème de socialisation de ce fait on ne peut pas trouver plus différentes que nous deux parce que contrairement à elle je suis petite, ronde, pas excessivement mais je n'ai certainement pas la taille mannequin comme elle. Pour finir je suis rousse. J'ai une masse de cheveux roux longs qui poussent à tort et à travers. Les discipliner relevait d'une guerre semblable à la guerre de sécession et c'est pour cela qu'ils l'étaient une fois sur deux. Mon seul atout à mon avis est mes yeux. Ils sont vert clair mais peuvent virer au foncé si je suis énervée. Ce qui arrive rarement vu le désert de ma vie sociale. Je suis d'ailleurs étonnée de voir la si jolie Résesmée ici elle se fait généralement accompagner par un de ses, magnifiques soit disant passant, grand frères. Le plus souvent il s'agit d'Edward Cullen ou de sa femme, Isabella je crois. Cette famille est vraiment singulière ils sont tous beaux sans exception même s je ne me souviens plus précisément de leurs noms à tous. A part de Docteur qui s'appelle Carliste.
Le bus arrive coupant cour à mes pensées je me dirige comme d'habitude dans le fond du bus. Quand je m'assois je remarque que je suis à coté de Lionel Donald, Monsieur-qui-pue, ne voulant pas le vexer je ne change pas de place mais je me dis que cette année commence définitivement mal.
Le lycée, il ne change pas plus banal il n'y a pas. Les gens y sont pour la plupart du temps fades et quand ils ne le sont pas ils sont magnifiques comme Résesmée. Déprimant. Je me dirige avec ennui vers ma salle de classe que j'ai put trouver sur le tableau d'affichage, c'est la même chose chaque année. Quand j'arrive dans ma classe je me dirige vers le fond avec empressement et m'assoit sans regarder autour. L'appel le moment que je déteste le plus parce que l'attention est forcément dirigée à un moment donnée vers moi. J'entends Cullen, et je comprends que Résesmée, la belle Résesmée sera cette année dans ma classe. Quand le professeur que j'identifiai comme le professeur de Français dit mon nom je me tasse sur ma chaine espérant disparaitre de la vue de tous. Une attitude ridicule qui est pourtant une mauvaise habitude. Je l'appris à mes dépends quand le professeur, un grand blond avec un regard rieur me dis en rigolant pour toute la classe :
« -Je me félicite d'avoir une bonne vue et une bonne ouïe car je n'aurais jamais put vous identifier Miss étant donné que vous concentrez tous vos efforts dans le but de vous faire rentrer sous terre.
Ce fut là un grand éclat de rire dans la classe et la plus grande honte de ma vie après le fait que je me sois évanouie en troisième quand il a fallut disséquer une grenouille. Gênée au plus haut point je bredouillais un simple :
-Pardon Monsieur
Il me répondit avec un sourire indulgent :
-Ce n'est pas très grave Miss, C'était juste de l'humour. »
Personnellement je n'avais pas trouvé cela très drôle et j'étais devenue écarlate. D'où le fait que l'hilarité ambiante n'eut pas d'effet sur ma personne. Pendant tout le reste du cours je me fis toute petite de ne dis pas un mot.
Le déjeuné était simplement le moment que je détestais le plus dans la journée. Tout le monde se réunissait dans la cafétéria qui était pleine d'une odeur nauséabonde. Effectivement la nourriture était juste infecte et j'avais prit l'habitude d'aller à la table la plus éloignée pour manger ce que j'avais réussi à préparer chez moi. Ce qui était rarement consistant. De toute manière vue mon poids les plats gras était à prescrire soixante quatre kilos pour un mètre soixante. Je ne suis pas grosse mais je dois surveiller mon poids étant donné ma proportion à grossir et dans la société d'aujourd'hui je suis considérée comme ronde. J'aurais du naitre au XVII eme siècle. J'étais entrain de déballer ma salade de fruit quand le groupe de plus fart du lycée s'approcha de moi. Ou plutôt de ma table. Ce groupe était composé de Résesmée et ses deux meilleures amie Elise et Joana. Toutes les deux très jolies. Elise était afro-américaine. Enfin à moitié et elle était définitivement très jolie. Petite comme moi elle avait de longues boucles qui lui tombaient dans le bas du dos et ses yeux étaient bleus ciel. Sa peau mate les faisait ressortir et cela la rendait encore plus magnifique. Avec Résesmée et Joana qui était brune aux yeux bleus elles faisaient un beau, très beau trio. Joana était aussi grande que Résesmée mais aussi brune qu'elle était blonde. Je n'avais personnellement rien contre elles toutes mais je préférais me tenir éloignée d'elles toutes. Pour ne pas renforcer le contraste. Quand elles s'assirent elles me sourirent toutes c'est Elise qui me parla la première :
« -Salut ! On peut s'assoir ?
-Nous sommes dans un endroit public, répondis-je avec philosophie, en espérant silencieusement que ma réponse n'ai pas parut trop froide. Elles ne parurent pas plus choquées que ça parce qu'elles s'assirent rapidement. Elles commencèrent à parler entre elles quand Résesmée me dis :
-Helena c'est ça ? Le professeur Andrews t'a mise mal à l'aise non ?
Me demandant comment elles en étaient venues à parler de ça je répondis :
-Oui, ce n'est jamais agréable d'être la source d'hilarité de trente personnes.
Toutes les trois eurent un sourire mais moi pas. L'autodérision n'était pas mon fort mais mon expression faciale s'était détendue. Je devais paraitre moins revêche car Joana me parla et dit :
-Je croix que c'est la première fois que je te parle pourtant tu es là depuis longtemps non ?
- Onze ans, dis-je sarcastiquement.
Elles eurent toutes les trois un air si confus que je tentais d'expliquer :
-Je suis forte pour passer inaperçue. Résesmée me dis alors avec philosophie :
-C'est la société qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez pas toi qui passe inaperçue.
A ce moment la elle me parut beaucoup plus adulte, elle avait l'air sincèrement désolée pour moi. Ce qui était ridicule vu que je n'étais pas innocente face à cette absence de vie sociale. Je le lui dis et elle me répondit :
-Peut-être mais tu n'es pas totalement responsable. »
On finit toutes notre déjeuné dans un silence un peut inconfortable mais pas désagréable.
La journée se finit de la même façon ennuyante mais pas désagréable. A la sortie des cours je me dirigeais vers l'arrêt de bus sans regarder autour de moi quand je trébuchai sur une racine d'arbre pour m'effondrer face contre terre. A ce moment là je rectifiai ma théorie du matin. L'incident de ce matin est le troisième sur la liste des choses les plus honteuses. Cette chute dépassant même mon évanouissement en biologie. Je me demandais si je ne devais pas me faire passer pour morte face aux éclats de rires que j'entendais autour de moi quand une main très forte et froide me souleva. En face de moi se dressait un Cullen. Je ne sais plus lequel mais c'était le plus grand et surtout le plus impressionnant. Je fus tout de suite plongé dans son regard doré quand il me demanda :
« -Vous allez bien ?
Regardant autour de moi et voyant que les rires s'étaient tus devant l'imposant personnage je dis :
-Oui merci. Je viens juste d'avoir la plus grosse honte de ma vie.
J'étais rouge écrevisse, et mes larmes menaçaient de couler. Il le vit et me dis avec gentillesse si je voulais qu'il me raccompagne. J'étais incapable de parler et il le prit comme une confirmation. Quand j'ai essayé de marcher je me suis rendue compte que je m'étais foulé la cheville. J'ai essayé de ne pas le montrer mais sans prévenir il me prit dans ses bras et je ne pus m'empêcher de penser qu'il était incroyablement musclé. J'étais extrêmement gêné et il le vis et sourit avec gentillesse. Il me mit dans une voiture rouge pétante qui était si on aimait le style très belle. Avant de démarrer, avec un sourire il me dit :
-On va attendre ma sœur et au fait, enchaina t-il, je suis Emmett Cullen. Je lui répondis avec un sourire triste :
-Helena James. Je suis vraiment désolée de vous déranger, enchainais-je, vous pouvez me déposer au prochain carrefour je sais que vous habitez à l'extérieur de la ville ce n'est pas du tout sur votre chemin.
Il me sourit de toutes ses dents mais ne répondis rien. Résesmée arriva rapidement et s'installa à l'arrière. Avec un regard inquiet elle me demanda :
-Tout va bien ? Je t'ai vu tomber mais je ne suis pas arrivée à temps heureusement que tu étais là, dit-elle à Emmett.
Elle se pencha pour actionner la radio et nous fumes plongés dans un air de Chopin. Enfin je croix étant donné que ma culture musicale est très restreinte. Voyant que l'on ne s'arrêtait pas je demandai au conducteur :
-Euh … Monsieur… Cullen, hésitais-je, nous allons où ?
-Tout d'abord c'est Emmett ! Tu me fais l'impression d'être très vieux et nous allons à l'hôpital.
Je croyais n'avoir pas bien compris. A l'hôpital ?
-Pardon, dis-je, mais pourquoi ? Quoi que je me doutais que c'étais pour ma cheville mais je ne lui avais rien demandé. Résesmée ne faisais aucun commentaire et regardais la scène en spectateur. Moi je n'osais pas trop parler mais je finis par dire :
-Ce n'est pas la peine, ça va aller…
- Mais c'est nécessaire. Je ne peux pas te laisser dans la nature comme cela. C'est contre mes principes même si je devine que tu n'en a rien à faire a ton regard.
En effet mon regard s'il pouvait dissoudre une personne aurait transformé Emmett Cullen en Flaque d'eau. Il paraissait ennuyé mais inflexible. Je soupirais et tentais d'argumenter :
-De toute façon je n'ai pas le temps, j'ai du travail et pour finir je n'ai pas d'argent pour payer l'hôpital.
-Tu n'auras pas à payer, mon père est médecin et …
-Il n'en est pas question ! Je ne veux pas que l'on me fasse la charité !
-On t'aide juste, dit-Résesmée, c'est pour ton bien.
Je ne leur avais rien demandé mais j'évitais de leur faire part de mes pensées. Car cela partait d'un bon sentiment malgré tout.
Au bout de deux minutes je me suis demandé si je ne préférais pas me taper la honte de ma vie devant l'école. Il conduisait littéralement comme un fou, un fou furieux. Il devait au moins aller à cent-cinquante kilomètres heures. J'étais devenue blanche et la douleur que j'avais à la cheville était devenue dérisoire face à ma peur et je dis d'une voie tremblante :
-Vous…Vous pouvez rouler moins vite ? Je n'ai pas envie d'aller à l'hôpital pour des raisons plus graves qu'une foulure à la cheville. »
Emmett changea de vitesse rapidement avec un regard désolé. Je détournais le regard en rougissant. Je ne voulais pas passer pour une lavette mais devant son regard doré je vis qu'il comprenait ma peur.
I
l se gara avec fracas à l'hôpital je descendis rapidement ne voulant pas passer plus de temps dans ce cercueil vivant. Devant ma hâte Résesmée et son frère rigolèrent et leur beauté me frappa encore plus. Je pensais avoir été assez éblouie pour la journée mais Carliste Cullen démentis ma théorie. Je savais par les ragots qu'il était beau mais c'était en dessous de la vérité. Il était simplement magnifique ; là où son fils était tout en muscle il était tout en finesse. Me voyant arriver avec ses enfants il parut inquiet mais Emmett lui énonça vite les faits et je fus vite prise en charge. Quand il le vit Emmett me fit la bise et partit en me disant qu'il avait commandé un taxi et payé le trajet pour aller chez moi. Je n'eus même pas le temps de protester qu'il était déjà parti me laissant toute rougissante. Résesmée resta avec moi pendant tout le temps où l'on me posa une attelle et son père vint me voir pour prendre de mes nouvelles. Je fis plus connaissance avec Résesmée. Elle était gentille et avait tout fait pour me mettre à l'aise, mission presque impossible, mais elle y était presque arrivée.
Quand je suis arrivée au parking le taxi m'attendait pour rentrer chez moi. En rentrant chez moi j'ai encore trébuché sur mon palier et je me dis que la journée était vraiment « merdique »à l'image même d'une rentrée scolaire.
