Et puis finalement je n'ai pas résisté … j'ai quitté monstage au beau milieu pour une petite trêve at home (croyez moi la vie de château c'est loin d'être le pied:suspect: …) Je repars ce soir mais avant j'avais envie de vous faire partager ma dernière création. Il s'agit d'une fic centrée sur House – et comme vous le verrez très vite- sur son passé. Il devrait y avoir un peu plus de dix chapitres… C'est un peu spoilers. Enfin, disons que ça s'appuie sur certaines révélations de la saison 3 mais je ne pense pas dévoiler grand-chose pour ceux qui ne l'ont pas encore vue. Disons que ce sont seulement des allusions, pas vraiment spoilers, je pense mais je tenais à vous prévenir au cas où certains seraient totalement allergiques aux spoil' ! (purée je suis pas très claire..mais pas de panique la fic est plus simple à comprendre:roll:Pour le genre : y en a pas vraiment. Ce n'est pas totalement fluffy (ou guimuave), ce n'est pas non un mélo larmoyant, ni bourréd'humour… Y a juste un peu de tout ça, bref c'est inclassable. J'ai essayé de retrouver l'esprit de la série, de conserver le caractère de chacun et chacune mais malheureusement je n'ai pas réussi à insérer de 'cas médical' (je ne suis qu'une étudiante en art, donc… )Il faut que je mette les choses au clair tout de suite : hors de question que je mette du House/Cam (désolée mais c'est au dessus de mesforces !). D'ailleurs les Ducklings n'apparaissent pas dans l'histoiredonc…(toujours à cause de mon incapacité à créer une intrigue médicale) Pour le Huddy je ne sais pas. Je n'ai pas encore rédigé les last chapter, alors je ne suis sure de rien. Pour le moment c'est seulement la relation amitié entre Wilson/Cuddy/House. Y aura-t-il de l'amour la dedans ? ce sera la surprise du chef (si vous y êtes totalement opposé, faite moi signe, je m'arrangerai pour changer les choses).
Pour une présentation c'est super long…mais je voulais être claire tout de suite. Merci d'avoir pris le temps de lire.
Ah si faut que je vous avertisse : concernant le rythme de postage des chapitre, ben ce ne pourra pas être plus d'une fois par semaine
dans le meilleur des cas. Je repars ce soir tard, alors soit je vous poste le chapitre 2 avant mon départ soit vous attendrez la semaine prochaine… (si je peux rentrer, of course).
J'attends vos réactions avec une vive impatience et j'espère que ça vous plaira…

PS : J'ai oublié un truc 'achment important… les titre des chapitres ce sont des titres de chansons. Je vous conseille de les mettr en bande son (j'adore faire des B-O !). Il vous suffit d'utilise Radioblog et puis pour avoir le sens des paroles, faites un tour la Coccinelle .Net


Chapitre 1 : - Tears and Rain –
James Blunt

House descendit de sa moto, et resserra le col de son blouson autour de son cou. Il n'était que 17h30 mais la nuit était déjà en train de tomber sur Jersey. Le froid glacial qui s'était emparé de la ville quelques jours plus tôt avait eu pour conséquence une recrudescence des patients la goutte aux nez et des fractures de crétins ayant glissé sur le verglas. Raison de plus pour éviter la clinique au maximum. Jusqu'ici il avait été plutôt chanceux, avec un cas 'bizarre' à résoudre mais sa grâce avait pris fin hier soir. Il avait donc passé la journée à se cacher de Cuddy dans tous les lieux possibles et imaginables, rêvant à l'instant où l'aiguille atteindrait le 17h00 tant attendu. Et quand cet instant était enfin arrivé, House avait sauté sur sa moto et était rentré.
Maintenant, il allait pouvoir passer la soirée, seul avec Jack daniels' et si les dieux étaient avec lui peut être que J-LO montrerait le bout de son nez- ou plutôt de ses fesses- sur MTV. Souriant, à cette idée le médecin poussa la porte de l'immeuble.

Le couloir était plongé dans une semi obscurité, et House manqua de s'étaler en trébuchant sur quelque chose. « Nom de dieu ! » Jura-t-il entre ses dents. Du bout de sa canne il voulut repousser l'obstacle et tomba sur quelque chose de mou et plutôt élastique. « Qu'est ce que tu fais ici ? » Le quelque chose en question était en réalité un enfant. Deux grands yeux noirs qui le fixaient, apeuré. « Allez, pousse toi, grogna le médecin d'un air peu amène. Allez ! » Le gamin recula en vitesse et dans sa hâte, heurta l'escalier derrière lui. Désormais, il se trouvait juste sous la lueur blafarde de l'ampoule du hall. House le scruta un instant. Petit, pas plus de 6 ans, cheveux noirs, coupés à la diable, le petit portait un jean et un tee-shirt vert pomme. Ainsi qu'une paire de tennis de toile rouges. Ce sont les tennis que House reconnut. « T'habites là haut, n'est ce pas ? » L'enfant hocha la tête timidement. « Ben alors vas y. Reste pas ici. Tu vas prendre froid.-… » Le gosse ne bougeait pas, se contentant de le fixer de ses grands yeux noirs. House haussa les épaules, et farfouilla dans sa serrure pour ouvrir la porte. Il allait rentrer lorsqu'une rafale glaciale envahit le hall. Dans son dos, il entendit le gamin frissonner. 'ce n'est pas ton problème, souffla une petite voix. Ce gosse n'a qu'à rentrer chez lui.' Mais une autre voix. Une voix qui avait les intonations de Cameron et Wilson. « Peut être qu'il ne peut pas… il ne faut pas le laisser seul ici. » D'ordinaire, House n'écoutait pas cette voix là. Il les faisait taire à coup de Vicodine et de rasade de whisky mais ce soir, c'était différent. Parce que le petit le regardait toujours avec ses yeux noirs, brillant d'intelligence. « T'as perdu tes clés ? » Les boucles brunes se secouèrent vigoureusement en signe de dénégation. « Tes parents sont là haut ? » Cette fois, l'enfant hocha la tête. « Bon, j'ai pas envie de jouer aux devinettes alors si tu pouvais parler, grinça t-il. « Papa m'a punie » Le diagnosticien sursauta. Le gamin était en fait une gamine, avec une voix de cristal. A cet âge, la différence entre la voix d'un garçon et celle d'une fille était faible, certes. Mais House savait déceler l'intonation, le détail qui faisait cette différence justement. « Parce que j'ai cassé un verre. Il dit que j'ai qu'à dormir dehors.» Une larme roula sur la joue ronde, et le diagnosticien ferma les yeux douloureusement. Il fouilla dans ses poches à la recherche de Vicodine. « Tu vas aller dormir dehors. » ses doigts se refermèrent sur le tube de plastique et le serrèrent convulsivement. « Ça t'apprendra » Fiévreusement, il fit sauter le capuchon blanc dans un 'plop' salvateur et familier. « Ça ne sert rien à de pleurer ». Les yeux toujours mi-clos, il goba deux cachets. Lorsqu'il les rouvrit la fillette était toujours là, assise sur le carrelage froid et sale du corridor. Elle ne le quittait pas des yeux. « Allez, grogna-t-il d'un ton rogue, entre. » Sans poser de question, elle sauta sur ses pieds et lui emboîta le pas.

En silence, House se débarrassa de son sac et de ses vêtements humides qu'il jeta au sol. La fillette le regardait faire, intriguée, elle parut vouloir poser une question et se ravisa. Il alla ensuite directement à la cuisine et ouvrit le frigo à la recherche d'une bonne bière. Voire deux. Il en avait besoin. « Soif ?
- Oui. » Il lui tendit un verre d'eau, et rejoignit le salon pour s'affaler sur le canapé. Le regard absent, le diagnosticien zappa d'une chaîne à l'autre sans plus prêter attention à la petite fille. Lorsqu'il se remémora sa présence, deux bonnes heures plus tard, il releva la tête pour la chercher du regard. La brunette était assise au pied canapé, les genoux remontés sous le menton, elle consultait une des revues médicales qui jonchaient le sol. « Ey… » Apparemment, sa lecture la passionnait au plus haut point. « HEY ! » Répéta-t-il plus fort cette fois ci, en lui donnant un léger coup sur l'épaule avec sa canne. Il l'avait à peine effleurée, mais elle réagit si violement qu'il crut un moment l'avoir blessée. « Pardon ! » Murmura-t-elle, les larmes aux yeux en se protégeant le visage de ses mains. « Pardon !
- C'est bon. Je ne vais pas te frapper. J'ai faim mais je mange pas les gosses. Trop d'os. » Cette fois, elle eut un sourire timide et il se sentit soulagé. Terroriser les gens, cela ne le dérangeait pas. Tant que ces gens étaient des adultes, capables de se défendre. Pas des gamines. Et surtout pas par la violence, jamais. Il se força à prendre une voix plus douce pour lui demander. « Ton nom c'est quoi ?
- Soledad.
- Et tu lis quoi, Soleil ? » La fillette leva la revue qu'elle consultait pour qu'il puisse en déchiffrer le titre. « l'Apéline, un neuroleptique aquarétique. » House eut une grimace ironique. « Pourquoi tu lis un truc que tu comprend même pas ? » Soledad ne parut pas effrayée par son ton moqueur.
« J'aime bien les mots. » Dit elle simplement. « Pourquoi ?
- Ça fait comme de la musique. » Il la considéra pensivement pendant un moment. C'est à cet instant que la sonnette de la porte d'entrée retentit.

« Bonsoir, excusez moi de vous déranger à une heure aussi indue mais je cherche ma petite fille. Vous ne l'auriez pas aperçue par hasard ? » Le voisin du dessus se tenait dans l'entrebâillement de la porte, et lui souriait de toutes ses dents. C'était un homme bien mis, chemise blanche parfaitement repassée et pantalon noir. Blond, la raie de côté, un visage franc à qui on accorderait sa confiance sans hésitation. « Elle a l'habitude de se cacher dans le hall… » A nouveau ce bon sourire. Hypocrite. Le médecin ne prit pas la peine de répondre, se tournant vers le fond du corridor. « Ton père ! Cria-t-il. Aussitôt la fillette apparut à ses côtés, le regard plein de peur. « Ah tu es là ! TU ne dois pas te cacher comme ça…c'est mal. » Il gardait son sourire plaqué sur le visage mais il paraissait forcé, comme si il retenait une colère plus profonde. L'homme releva la tête vers House. « Merci de vous êtes occupé d'elle, Mr…
- House.
- Mr House. Merci, elle a cette fichue manie de disparaître tout le temps. » Ce disant, il empoigna Soledad par le bras et s'en alla. Juste avant de refermer la porte, House croisa les deux yeux noirs implorants de sa petite voisine. Il détourna le regard.

Maintenant, appuyé au bois froid de la porte, il fermait les yeux en proie à une vague de douleur. « Allez viens » Pour une fois ce n'était pas sa jambe mais son bras qui le faisait souffrir. C'était comme si la circulation s'était brutalement arrêtée…le membre entier était paralysé, engourdi. « N'essaie pas de résister » House tenta de remuer son bras mais ce n'était plus qu'un poids mort. Et soudain, le sang afflua à nouveau. Vite. Trop vite. Un fourmillement naissait depuis l'extrémité de ses doigts jusque dans son épaule. « Conduit toi en homme, bon sang ! » Il goba un nouveau cachet et les voix s'arrêtèrent. .