Alors, je vous préviens tout de suite, ceci ne suit en rien l'histoire originale du manga. En effet, l'histoire se déroule de nos jour !
Et oui. Je vous laisse donc découvrir mon histoire.
En espèrent qu'elle vous plaise. Et n'hésitez pas pour les reviews ;)
Proloque
La nuit noir, le calme plat, et la chaleur en cette nuit d'été. Allen devrait être dans son lit, dormir comme tous les garçons de son âge, mais non. Il est là, traînant dans les rues avec ses amies, riant joyeusement alors que les seuls choses qu'ils ont ingurgité sont des sodas. Ils sont là, errent dans les rues sales de la villes, les vitrines des commerces fermés, les rues désertes, quelques voitures passants toutes les heures maximum. Ils s'en fichent, ils n'ont pas peur, au contraire. Ils se sentent rassuré, en sureté. Du moins, pour Allen, ce jeune garçon dont la peau pâle du visage est parcourut sur le côté gauche d'une longue cicatrice rouge, partant de son front au dessus de son œil gris, le traversant, pour redescendre jusqu'au bas de sa joue. Ses cheveux blancs naturels encadrent de part et d'autre son visage. Dû à la chaleur, il ne porte qu'un simple pull noir sans manche à capuche et léger, laissant voire son bras gauche brûlé de l'épaule jusqu'au bout des ongles. Et sur ses jambes, un pantalon clair.
Arrivant devant l'entrée d'un parc, le groupe d'amis s'arrêtent, fixent les grilles en fer rouillées par le temps, se regardent, sourit, puis escalades. Certains ont plus de mal, mais tous y arrivent. Allen est d'ailleurs le premier à poser le pied de l'autre côté, regardant devant lui, les chemins de graviers clairs assombris par le peu de luminosité, l'herbes d'ordinaire verte, noircit par les ténèbres, et les arbres aux ombres inquiétantes. Un cris derrière lui le fait se retourner, pour voir l'un de ses camarades, les fesses par terre, une moue de douleur sur le visage, alors qu'il se masse l'arrière train comme pour faire disparaître la douleur. Son rire s'élève alors dans le calme de la nuit noir et sans étoiles, accompagné de celui de ces compagnons, qui finissent par le rejoindre. Le blessé se relève en leurs gueulant de ne pas se moquer, entament une course poursuite avec l'un d'eux qui continu de le charrier, très vite rejoint par le reste du groupe, finissant par jouer à " chat " dans un parc en pleine nuit.
Allen court, mélangeant rire, et regards par dessus son épaule pour échapper à son ami " chat ", qui lui hurle des : " je vais t'avoir ! " à tous vas. Devant lui se dresse un arbre, et avec une aisance fulgurante, grimpe à celui-ci pour venir s'asseoir sur une branche situé à une bonne hauteur du sol. S'y asseyant, il regarde en bas, son ami faire la moue, dessus de ne pas l'avoir eu.
-Tricheur ! Se plein-t-il alors qu'Allen rit au éclats en le narguant.
Il est vrai que de tout le groupe, Allen a toujours été le plus agile, tel un chat, un chat blanc. Souriant, il regarde ses amis jouer en bas, avant de les perdre de vue, s'étant éloignés de lui, s'étant engouffrés dans l'obscurité. Allen se clame, fixant le noir, attendant qu'ils reviennent. Ils ne les entendant pas non plus. Bizarre. Fronçant les sourcils, il se redresse de toutes sa hauteur, espérant y voir mieux, et sursaute lorsqu'un cris déchire l'air. Un cris d'agonie, de peur, non, d'effroi. Se figeant, Allen fini par ouvrir la bouche, appelant ses amis, la peur commençant doucement à envahir son être.
-Peter ?... Henry ?... Carl ?... Ohé ! Répondez ! Où êtes-vous ?
Le silence lui répond. Le visage déformé, il saute de l'arbre, manquant de tomber, son corps tremblant, et suit le chemin emprunté par ses amis quelques minutes plus tôt, avant qu'il ne se fige en voyant l'un d'eux, étendus sur le sol. Avalant péniblement, il le fixe, son cœur battant la chamade. Son cerveau lui envoyant des images toutes plus horribles les unes que les autres des films d'horreur qu'il a vu.
-Ohé ! Hen...Ry ?... Sérieux les gars, halloween c'est dans trois mois, c'est pas drôle ! Finit-il par hurler en regardant autour de lui, espérant que ce soit cela.
Voyant aucune réaction. N'entendant aucun bruits, le jeune garçon s'avance vers son ami, tremblant de peur, et s'accroupi en posant une main moite et tremblante sur son épaule. Il le secoue dans un premier temps, et tel un pantin, le corps bouge. Eloignant sa main, Allen respire un bon coup, avant de le retourner vers lui, et d'hurler en se reculant face au spectacle. Son ami est inerte, les yeux blancs sans iris ni pupille, la bouche ouverte d'où de la salive coule.
Entendant des bruits de pas s'avancer, il fixe l'obscurité et recule en voyant un silhouette s'approcher. Pris de panique, Allen repart en courant, hurlant à l'aide à tout vas. Jetant un coup d'œil par dessus son épaule, un frisson d'effroi le parcoure en voyant l'inconnu, qui a surement tué son ami et le reste du groupe, le poursuivre et pire, se rapprocher. Revenant devant lui, le garçon manque de tomber par plusieurs fois, courant à en perdre haleine, cirant à s'en briser la voix des appelles aux secours qui ne servent à rien, car il est déjà trop tard. Une main l'agrippe pour le plaquer violement au sol. Dans la chute, Allen a fermé les yeux, mais les rouvrent pour les écarquiller au maximum en voyant la lame scintillante sous les rayons de la lune se dresser au dessus de lui. Il secoue la tête, suppliant de le laisser, avant de fermer les yeux lorsque l'arme s'abat sur lui, et que son cris ne déchire l'air pour s'envoler dans le ciel étoilé de cette chaude nuit d'été.
Voili, voilou, voilère ! Pour ce premier chapitre qui est plus un prologue qu'autre chose.
Impressions ?
