Bonsoir ! Je ne sais pas si vous me connaissez, si c'est le cas c'est quelque chose de différent que nous avons ici, et si ce n'est pas le cas, let me explain. J'ai l'habitude faire des choses drôles mais voilà, arrive un jour où on veut essayer de nouvelles choses et là c'est... triste. En tous cas, j'espère que vous aimerez, si c'est le cas (ou si ça ne l'est pas), laissez moi une petite review.

C'est un twoshot avec un peu de Jercy sur les bordsn, à vous de voir si c'est de la Bromance ou de la Romance !

Bonne lecture ~

Percy n'avait jamais aimé la vie, et il la détestait encore plus maintenant.

La plupart des personnes qu'il avait aimées si loyalement s'en étaient allées, la vie n'est pas un long fleuve tranquille comme il aimait à la croire mais une mer torturée qui venait sans cesse se fracasser violemment sur les falaises d'envie et d'espoir. Ces falaises, dressées si majestueusement autrefois, mais desquelles il ne restait aujourd'hui plus rien. Cette métaphore lui allait à merveille, lui fils de Poséidon, uniquement vu par les autres pour cela. Uniquement son statut de demi-dieu fils de l'un des Trois Grands et seul représentant mortel de son père. Uniquement ses pouvoirs incroyables, mais personne n'avait l'air de voir en lui ce qu'il était vraiment.

Bien sûr, il avait cru à une étincelle d'amour et de sollicitude d'Annabeth, avant de comprendre que tout n'était qu'un habile leurre de la jeune fille si intelligente. Percy ne lui en voulait pas, il n'en voulait à personne si ce n'était à lui. Comment ne pas s'en vouloir d'être la cause de tant d'hypocrisie ? Toutes ces personnes avaient menti, trahi peut-être un code d'honneur instauré il y a longtemps en eux par sa faute. Il en était le fautif, le seul et unique fautif, et il devait désormais se punir pour tout cela.

La mort ne lui paraissait pas douce, pas plus que la vie ne l'était à son avis, la douceur ne pouvait pas exister pour un être aussi abject que lui. Alors il mourrait, de son propre chef, et exaucera ainsi le vœu d'un nombre incalculable d'honnêtes gens. Il n'avait rien laissé, ni lettre, ni richesse, ni trace de son existence même il allait tout bonnement disparaître.

Alors sans plus de cérémonie, après une courte prière au Dieu qui allait l'accueillir sous peu, il se précipita du haut de la falaise sur laquelle il se tenait, droit vers les flots déchaînés. L'entrée dans l'eau ne le tua pas, ses capacités se battaient encore pour le maintenir en vie tout comme la mer, comme dans des suppliques désespérées, essayait de le repousser vers la vie. Dans un ultime effort, le dernier de sa misérable existence, le prince des eaux leur ordonna de lâcher prise et il regarda d'un regard vitreux et avec un léger sourire sur les lèvres, briller les dernières bulles de vie qu'il laissera échapper.