Bonjour à tous ! Voici le premier OS de ce nouveau recueil, qui, comme le précédent d'ailleurs, ne se prend pas au sérieux. N'hésitez pas à me donner vos impressions, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, sous forme d'une petite review (ou une longue si vous voulez !)
Les personnages et le décor ne m'appartiennent évidemment pas, ils ont été créé par cette magicienne qu'est JK Rowling.
Hannah Abbot était en cours de métamorphose. Pensant au repas de midi qui, d'après elle, tardait véritablement, elle tentait vaguement de changer son livre de cours en colombe, quand une voix retentit. C'était la voix de Dumbledore, qui résonnait partout, et semblait ne provenir réellement de nulle part.
Très chers étudiants de Poudlard. Un incendie magique s'est déclaré dans une aile du château. Les professeurs n'ayant de classe en charge à cette heure sont déjà en train de s'occuper de la situation, mais nous demandons à toutes les classes de suivre leur professeur vers la Grande Salle dans le plus grand calme. Je répète, un incendie...
Hannah frissonna. Elle ne voulait pas mourir ici, pas mourir si jeune. Un incendie magique, c'était sans doute grave ! Et si un meurtrier s'était introduit dans le château ? Elle allait ouvrir la bouche pour faire part de ses réflexions à sa voisine, lorsque le professeur McGonagall leur intima le silence.
C'est encore plus grave que je croyais, pensa Hannah. Si en plus on n'avait pas le droit de parler...
Mais le professeur McGonagall semblait prendre les choses avec sérieux, et évacua rapidement la salle de classe.
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Dans les couloirs, Neville Londubat suivait le professeur Rogue. Un peu effrayé, il avait peur que le professeur ne mît les Serpentard à l'abri avant de conduire les Gryffondor au beau milieu des flammes.
- Allez Neville, courage ! Il ne faut pas être pâle comme cela, un bête incendie ne fait pas peur à une école pleine de sorciers ! l'encouragea Hermione.
- Une école de sorciers incompétents oui, siffle Malefoy, qui marchait non loin de là. Les professeurs devraient être capables de régler ça dans la seconde, toutes ces histoires d'évacuations, c'est d'une stupidité.
La hargne de ses paroles masquait mal l'angoisse qui se lisait sur son visage.
- C'est vrai, on se croirait chez les moldus, ajouta Pansy, d'un air inspiré.
- Je ne sais pas ce qui se passe chez les moldus, et pour être honnête je n'en ai rien à fou...
Rogue se retourna et haussa un sourcil vers Malefoy.
- Je n'en ai rien à faire, finit-il en parlant si vite que les nés-moldus crurent qu'il s'agissait d'un film en accéléré.
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Les élèves arrivèrent finalement dans la Grande Salle.
- Asseyez-vous à la table de votre maison et ne bougez plus ! ordonna le professeur McGonagall. Cette salle est protégée par de puissants charmes, vous ne risquez rien !
- Et pourquoi c'est pas tout le château qui est protégé... marmonna Malefoy.
Crabbe et Goyle, l'air visiblement paniqué, grognèrent pour marquer leur assentiment. Ils n'avaient visiblement pas compris tout de suite de quoi il était question. Ils avaient suivi le professeur Rogue, un sourire aux lèvres, ravis de perdre une demi-heure de cours. Mais finalement, ils avaient prêté attention à cette agaçante petite voix qui résonnait partout dans les couloirs, et s'étaient légèrement inquiétés.
En remarquant que tous les élèves du château, et même les elfes de maison des cuisines, gagnaient la Grande Salle, leur angoisse était montée d'un cran.
Là, ils étaient totalement paniqués.
- Ne bougez pas, les directeurs de vos maisons vont vous compter ! cria le professeur Flitwick.
- Et pourquoi ils sont là pour nous compter, et pas pour combattre les flammes, cria Lavande Brown d'une voix suraiguë.
Le compte pris de longues minutes, durant lesquelles les professeurs implorèrent leurs élèves de se taire, sans grand succès.
Enfin, le professeur Dumbledore entra dans la salle, et gagna la table des professeurs.
- Bien, chers élèves, ceci était un exercice. Je tiens à vous remercier, ainsi que vos professeurs, pour le calme dont vous avez fait preuve. Nous savons désormais qu'en cas de besoin, vous connaissez tous la marche à suivre. Les cours auraient dû finir dans dix minutes, mais puisque vous êtes là, nous pouvons servir le repas.
Un soupir retentit dans la salle.
Le professeur Rogue, à l'idée de perdre dix minutes de cours supplémentaire, resta pantois. Il avait la bouche ouverte, et son menton semblait à deux doigts de toucher la table. Lorsque le professeur McGonagall lui jeta un regard ironique, il se repris. Il ferma sa bouche de justesse, avant qu'une mouche n'y entrât.