Et voila ma nouvelles fiction, il s'agit d'un cross-over mais je garde pour l'instant la surprise sur la ou les séries concernés. Bien entendue aucun d'entre elle ne m'appartiens. Le rythme de publication serait une fois par semaine. Petite précision, ça se passe plusieurs années après la saison cinq. Bon je vous laisse apprécier (j'espère) le prologue d'Agent STM 5.0. Bonne Lecture.

Béta: HourtoNote (qu'on n'oublie pas de remercier)


Stiles replia la chemise qu'il venait de déplier après l'avoir déjà soigneusement plié un peu avant. Il était vraiment stressé, il ne savait plus ce qu'il était en train de faire. Mais on pouvait le comprendre ça allait bientôt faire cinq ans qu'il n'était pas revenu à Beacon Hills et discuter avec Scott par la même occasion. En fait il n'avait plus vraiment de contact avec qui que ce soit de la « meute » depuis qu'il était parti.

Il ne savait plus comment ils en étaient arrivés là. La seule explication qu'il pouvait se trouver se résumait en un seul mot : l'université. Et pourtant ça faisait déjà trois ans qu'il n'y allait plus et ce n'est pas pour autant qu'il était retourné dans sa ville natal.

Bon il devait arrêter de tergiverser sur le sujet, d'accord il appréhendait de revenir dans la ville californienne après autant de temps. Mais tout le monde ressentirait ça à sa place, non ? Mais il fallait qu'il retourne à Beacon Hills, il ne pouvait pas manquer ça. Il se devait d'être là pour Scott même si leur amitié n'était plus la même qu'il fut un temps.

Il devait vraiment arrêter de penser à tout ça, il allait être en retard. Et surtout il devait partir avant que le boulot l'appelle. Déjà qu'à cause de ça il n'avait pas pu être avec son père pour son anniversaire, le sien et celui de sa mère cette année et celles précédentes aussi à vrai dire. Bien entendu son père était venu plus d'une fois et que c'était-il passé ? Forcément, il avait eu une urgence au boulot.

Et quand on parle du loup, pensa le jeune homme en voyant le nom de l'appelant sur l'écran de son téléphone portable qui avait bien sûr sonné alors qu'il avait autre chose à faire que discuter avec une collègue. Cependant fidèle à lui-même Stiles avait décroché en mettant le haut-parleur pour au moins continuer à préparer ses affaires.

Oui, Diana. Un problème ? demanda-t-il d'une façon pas vraiment poli.

Oh là, j'en connais un qui n'est toujours pas parti, répondit la dénommée Diana avec un ton un peu trop condescendant pour Stiles.

Mais cela n'avait rien de particulier, la jeune femme avait une certaine arrogance, un soupçon de supériorité de par son intelligence noyée sous la bêtise de ses plus proches amis et parents. Ce qui ne l'empêchait pas quand il le fallait, de mettre la main à la pâte, et d'être la première sur le coup par la même occasion. Jamais on n'avait eu à lui demander deux fois parce que, n'empêche ses amis et ses parents, elle les appréciait quand même beaucoup.

Que veux-tu ? Il s'agit de traverser plusieurs états. Mieux vaut être préparé, déclara le fils du sheriff.

Tu sais, rien ne t'oblige à y aller en voiture. On connait un moyen plus rapide.

Justement, je n'utilise que ça depuis un moment. J'ai vraiment besoin d'un moment avec elle et puis j'aurai ainsi tout le temps de réfléchir.

Bien entendu, Diana connaissait le fils Stilinsky alors elle ne releva pas qu'il avait parlé de sa jeep comme si c'était une personne à part entière, encore. Le jeune homme n'arrêtait pas d'agir de la sorte. Surtout depuis que le boulot avait en quelque sorte fait renaitre le véhicule de ses cendres. Nouveau moteur, nouveau pare-brise, nouveaux pneu et encore plein de nouveaux trucs. Il y avait tellement de trucs ajoutés qu'on pouvait en venir à douter qu'il y ait encore quelques pièces d'origine sur la jeep.

C'est ça, lança la jeune femme à l'autre bout du fil. Tu veux te laisser une dernière chance de faire demi-tour.

Stiles grogna. Un certain loup devait vraiment lui manquer, car il avait remarqué qu'il grognait un peu plus souvent, depuis qu'il avait quitté Beacon Hills. Aller, ça va être une promenade de santé par rapport à la semaine dernière, se dit-il. C'est vrai que cette fois-là, ça c'était passé … de justesse.

Ça va bien se passer, tenta-t-elle de le réconforter. Et pour ce qui est du boulot tu n'as pas à t'inquiéter on y arrivera très bien sans toi.

Stiles la remercier pour ses encouragements avant de raccrocher histoire de terminer de se préparer pour le voyage. Il hésita instant, s'il devait oui ou non prendre sa montre. En aurait-il vraiment besoin pendant ces quelques jours dans sa ville natale. Contre qui ? Scott ? Soit pas débile, se dit-il. Pourtant alors qu'il était en train de se dire qu'il n'avait nul besoin de la prendre. Il était tout simplement en train de l'attacher à son poignet. Il pouvait regretter son choix. L'accessoire n'était pas vraiment le summum du bon gout, à la fois vert et violet, elle avait plus l'air d'un jouet pour gamin que d'un système d'horlogerie digne d'un gentleman.

Il resta plusieurs instants au beau milieu de son appartement pour vérifier s'il avait bien tout ce dont il avait besoin. Il passa ses mains sur son visage avant qu'elles ne se perdent dans ses cheveux. Aller, se dit-il pour se donner du courage, ça va bien se passer, ce n'était qu'un mariage. Il se connait, il allait regretter toute sa vie de ne pas avoir assisté au mariage de son meilleur ami, même si dernièrement on ne pouvait plus vraiment les appeler les meilleurs amis du monde.

Et puis il allait pouvoir profiter de son père, car il y avait vraiment longtemps qu'ils n'avaient pas pu passer un véritable moment père/fils sans que le travail de l'un ou de l'autre coupe court à leurs plans. Il voyait bien que ça commençait à affecter son père, les quelques fois où ils arrivaient à se parler sur Skype. Bien entendu le sheriff faisait comme si tout allait bien, arguant qu'au moins le jeune homme s'était éloigné de tous les problèmes surnaturels qui avaient fini par lui gâcher sa vie de lycéen. Et à cet argument, Stiles ne pouvait que répondre qu'une seule chose, même s'il ne le disait pas à haute voix, « Si tu savais ».