Résumé: POV Draco. "Son sourire, je le vois tant de fois, j'aimerai tant qu'il me soit destiné. Encore une fois... mais moi je ne mérite pas un tel sourire, en tout cas je ne le mérite plus." DM/HG.
« ev'rywhere I look I see your eyes»
Me
suis-je déjà senti aussi mal? je ne crois pas. Et ce
n'est pas peu dire. Je regarde des personnes danser, s'amuser..
Ca me rend malade de voir autant de joie émanant d'autant de
personne alors que moi je n'ai rien.
Je sais
que j'ai une fâcheuse tendance à me plaindre, mais je
ne demande pourtant pas grand chose, ce que je voudrait c'est elle.
J'ai tant fait pour si peu en fait…
Son
sourire, je le vois tant de fois, j'aimerai tant qu'il me soit
destiné. Encore une fois…mais moi je ne mérite pas un
tel sourire, en tout cas je ne le mérite plus.
Je crois que l'effet de l'alcool commence à se faire sentir. Je vois de plus en plus flou, j'aurai pu supposé que c'est dû aux larmes mais cela fait déjà quelques années qu'aucune perle salée n'a coulé sur mes joues. Ce n'est pas là une preuve de virilité, ou d'une certaine fierté. Au contraire c'est le résultat d'un manque de sentiments, d'émotions…pathétique n'est-ce pas?
Depuis quand suis-je dans cet état? Pas celui dû à l'alcool mais celui dû à elle. Je ne sais pas depuis quand , je serais incapable de dire ce qui s'est passé depuis que j'ai passé la nuit avec elle pour la dernière fois. Je me souviens de chaque détail de cette nuit, je lui ai tout donné: mon désir, mon corps, mon coeur et mon amour. Tout ça pour lui dire adieu... Et à partir du moment où je lui ai dit aurevoir avec ce baiser sur le front, je ne me souviens de rien. Le vide, le néant s'est emparé de mon esprit, de mon corps.Je marche, parle, mais je ne ressent plus rien. Je crois que c'est ça éprouvé un amour si fort pour quelqu'un… Quel sentiment étrange… entre amertume et béatitude. J'aurais dû m'y attendre, c'est pourtant moi qui me suis écarté d'elle.
Ce soir encore je la vois. Elle est ravissante. Comme toujours. Je ne vois qu'elle… Elle sourit, peut-être ne ressentait-elle rien?… cette constatation me fait d'autant plus souffrir, car je sais qu'elle est fausse. «Peut-être ne m'a-t-elle jamais aimé? Peut-être est-ce un amour à sens unique» penser cela serait tout simplement un voilage de face, j'aurait moins souffert en me disant qu'elle, elle ne souffre pas. Pourtant elle a pleuré tant de fois sans que je puisse la consoler, sans que je puisse la prendre dans mes bras et lui dire que tout ira mieux. Oui, nous nous aimions, je le pense sincèrement. Mais tout à été gâché. On avait construit quelque chose tous les deux. Une bulle utopique nous avait enfermé. On s'aimait et rien d'autre ne comptait. Et il a tout gâché, il a percé notre rêve qui était devenu quotidien. Qui? Mon paternel, lui-même. Pour lui un homme ayant son sang, ce rang, ce statut, un homme comme moi ne pourrait jamais avoir une relation avec une vulgaire sang de bourbe. Si cela s'était arrêter là… mais il a menacé de la tué. Jamais je ne pourrait prendre un tel risque. Elle m'a supplié qu'on parte juste tous les deux, qu'on parte loin, seuls avec notre amour. Ai-je trop peur? Sûrement..
«Pourquoi ?! Pourquoi veux-tu tout arrêter
maintenant ?! Aprés tout ça...»
Des larmes coulaient sur les joues de la jeune fille.
Elle avait des longs cheveux frisés, légèrement
emmêlés. Un jeune homme blond se tenait en face d'elle
serrant la machoir. Il devait se retenir de la prendre dans ses bras
et craquer, une fois de plus. Il devait être courageux. Elle
l'oublierai, se trouverai un homme à la hauteur de ses
espérance. Lui ne pouvait pas lui donner le bonheur qu'elle
méritait. Il l'aimait, certes, même si il venait de lui
dire le contraire. Pourquoi ? Car sinon elle ne serait pas en
sécurité, il aurait pourtant dû s'en douter, se
méfier de cet amour interdit. Pourquoi interdit ? Tout
simplement car ces deux jeunes n'étaient pas de la même
classe sociale. Il aurait pu les envoyer se faire voir, ces gens qui
les regardaient d'un oeil noir quand ils se tenaient simplement la main, ces gens qui murmurait dans
leurs dos quand ils passaient, ces gens là qui les devisageait quand ils s'aimaient. Pourtant l'amour naissant est plus
beau que tout, mais ces gens là, eux, ne peuvent comprendre.
Et ceci, il le sû à ses depends. Son père lui montra à quel point il était en colère en le tappant encore et encore. Il avait laissé quelques traces sur son corps, certes, mais bien plus dans sa tête. Il ne pourrais oublier le regard qu'il eu, ce regard si déçu, mais plus que tout, ce regard haineux.
«Je te l'ai dit, je ne veux plus être
avec toi, je ne ressens plus rien..»
Cela faisait mal de lui mentir, mais il le fallait.
Pour elle. Pour sa sécurité. Même si pour cela, il
fallait sacrifier leur amour si cher.
«Dis moi au moins.. dis moi au moins pourquoi!»
Rester courageux jusqu'au bout, il fallait le rester.
Pour cela il partit, tête baisser, le regard vide. Cet acte
était lâche, mais tellement dur pour lui qu'il le
qualifiait de courageux. Courageux car la personne qu'il aimait le plus
au monde pleurait, sanglotait, avait la voix qui tremblait alors
qu'elle continuait à l 'appeler, lui disant de revenir auprés d'elle.
Les jours suivant fûrent
plus que difficiles. Il était un pantin: ses amis le
dirigeait, mais il ne faisait rien, il avancait et parlait quand on
le lui disait.
Dieu
qu'il l'aimait. Il voyait bien qu'il la faisait souffrir. Mais
c'était mieux ainsi.
Mais
un jour, le hasard fit en sorte qu'il la croise dans un couloir. Ils
étaient seuls. Deux personnes étant éperdument
amoureux l'un de l'autre, se regardant sans dire mot. Une
conversation visuelle qui vallait bien mieux que n'importe quelle
autre. Qui voulait tout dire. Un silence plus explicite que tous les
mots du monde.
Mais
elle brisa ce si beau silence. Elle lui demanda de lui donner une
vrai explication. Aprés ceci elle le laisserait. Et il obéit.
Plus il avançait dans son discour, plus 'elle avait les
yeux qui se remplissaient de larmes. Il lui dit tout, tout ce que son père lui avait subir, les menaces, les tortures pour qu'il cesse de la voir. Et il continua jusqu'au bout. Elle lui proposa de partir, loin mais quand il eu finit, il se contenta de la regarder, lui embrassa le frond une
dernière fois. Le dernier geste de tendresse qu'il aurait à
son égard.
Quand
j'y repense, un pincement me vient au coeur. Ça fait plus mal
qu'on le pense un chagrin d'amour. On le surmonte pas vite, surtout
quand la personne est
souvent prés de vous.
«Encore
un verre si'vouplai…»
J'ai
même du mal à parler… Prendre l'air, y'a que ça
qui pourait me faire du bien…
Je suis
assis dans l'herbe mon vers à la main, devant le lac, je
préfère être là où personne
m'emmerde ou me regarde avec pitié, il n'y a rien de pire
que l'hypocrisie…
L'air
rend mon esprit un peu plus clair, je regarde le couché de
soleil qui donne au lac une jolie couleur clair, et rend les
arbres sombres, tels des ombres. Ce paysage m'aurait sans doute
parut magnifique si elle avait été là
pour le voir avec moi. Comme ces amoureux que j'aperçoit non
loin de là. Il regarde ce ciel, se parlent, rigolent,
s'aiment. Ils ont l'air heureux.
Le vent
frais ébouriffe agréablement mes cheveux. Le froid
commence a se faire sentir, je frissonne, et, étrangement,
cela m'apaise, comme ci ça anesthésiait mon corps, mon cœur... Il me faurait plus pour aller mieux mais ce froid a le mérite d'enlever la douleur. Je pars dans
mes pensées, m'allonge dans l'herbe pour mieux contempler ce
ciel qui est sans traces de nuages. Juste un voile sombre qui recouvre peu à
peu la belle teinte orangée. Mes yeux se ferment et je repense
à la première fois où je l'ai réellement
vu.
Une
fête animait le château. Il y avait une piste de dance au
milieu de la grande salle. Les jeunes filles était habillées
somptueusement pour l'occasion, tout comme les jeunes hommes. Ils
étaient tous beaux, mais une fille particulièrement
attirait l'attention du blond qui était assis dans un coin, un
verre de whiskey à la main. Depuis qu'elle était rentrer
dans la salle. Vêtu d'une simple robe légère, arrivant à
ses genoux, de couleur blanc en haut qui se dégradait pour
arriver au rose en bas, avec les cheveux détachés de façon à ce qu'il y ai une cascade de boucles qui chute sur son dos dénudé, avait totalement captivé le jeune homme.
Il n'arrivait pas à détacher ses yeux d'elle. Il ne
l'aimait pas particulièrement, il avait même une
certaine antipathie envers elle. Mais là, ce soir, là,
jugements mis de côtés, il devait s'avouer qu'il l'a
désirait plus que tout.
Plus la soirée avançait plus il l'a
désirait. Elle l'avait regardé quelques fois, se
demandant sûrement pourquoi il n'arrêtait pas de la
fixer.
La soirée, déjà bien entammée,
preque arrivée à sa fin, il décida de l'inviter
à danser. Il pourrait, à ce stade de la fête,
mettre ceci sur le compte de l'alcool.
«Mademoiselle? M'accorderiez-vous cette danse
?»
Elle rigola devant sa pâle immitation de
gentleman, cette image ne lui allant définitivement pas. Mais
accepta tout de même.
«Et pourquoi donc, ai-je l'honneur de vous
avoir comme cavalier ?»
«Oh, je voulais voir ce que ça faisait
de danser avec une fille intelligente... je dois avouer que j'en ai
jamais eu l'occasion» dit-il d'un ton charmeur.
Elle
leva un sourcil à l'évocation d'une «danse»
et sourit.
Ce
sourire, il resta gravé dans sa mémoire. Il la regarda
avec un regard attentionné. Pas le regard qu'il faisait aux
filles qu'il voulait draguer, non. Juste un regard sincère.
Que ce cachait-t'il derrière ce sourire? Derrière cette
robe rose? Il n'eut pas longtemps à attendre pour le savoir.
Quand
la chanson se fini, d'un commun accord, ils décidèrent
de sortir de cette salle où il faisait définitivement
trop chaud.
Ils
marchèrent, parlèrent comme ci ils étaient amis.
L'alcool avait eu l'effet positif de mettre leurs différents
de côtés pour une soirée, une nuit. Et leurs pas les
menèrent devant la salle sur demande.
Comment ne
pas se souvenir de cette nuit? De ce sourire? De son corps ? C'est la
première fois où je l'ai aimé, sans même
en être conscient.
Je sens
une présence prés de moi. Je n'ai même pas
besoin de tourner la tête, je sais que c'est elle.
Pourquoi est-elle là? Pour me dire adieu car dans 2
jours ce sera terminé, plus de château, plus de regards
desespérés, plus de trace de "nous"... Si j'en avait le courage je lui
souhaiterait bonne chance pour trouver l'homme de sa vie… mais le
courage n'est pas ma qualité première...
Une
mélodie s'élève alors de la grande salle, une
belle mélodie.. Des larmes coulent de ses joues.
"Hermy..?"
"Je ne
peux pas… s'il te plait écoute… je ne veux pas…"
Elle me
dit ça d'une voix si douce, proche du sanglot que je ne peux
qu'écouter. Elle pose sa tête sur mon épaule et
prend ma main. J'entends alors …
Oh,
Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear
Oh,
Angie, oh, Angie, quand-est-ce que ces nuages sombres disparaîtront
Elle me serre contre elle...
Angie,
Angie, where will it lead us from here.
Angie,
Angie, où cela va-t-il nous mener
With
no loving in our souls and no money in our coats
Sans
amour dans nos âmes ni argent dans nos manteaux
Je sens ses yeux se poser sur mon visage, j'ouvre les miens pour voir son regard qui me supplie.. Comment ne pas les regarder, ils sont si beaux.
You
can't say we're satisfied
Tu
ne peux pas dire que nous sommes satisfaits
But
Angie, Angie, you can't say we never tried
Mais
Angie, Angie, tu ne peux pas dire que nous n'avons jamais essayé
Ses lèvres frôlent les miennes.. comme pour contredire la chanson.
Angie, you're
beautiful, but ain't it time we said goodbye
Angie,
tu es belle, mais n'est-ce pas l'heure de nous dire au revoir
Angie,
I still love you, remember all those nights we cried
Angie,
je t'aime toujours, souviens-toi de toutes ces nuits où nous
avons pleuré
Son baiser se fait plus insistant. Je me souviens alors de nous, de nos nuits, de ses pleurs, de mes consolations…
All
the dreams we held so close seemed to all go up in smoke
Tous
ces rêves que nous avions à notre portée semblent
tous être partis en fumée
Let
me whisper in your ear
Laisse-moi
chuchoter à ton oreille
Angie,
Angie, where will it lead us from here
Angie,
Angie, où cela va-t-il nous mener
elle me
murmure: loin… s'il te plait Drago…
Quelques
larmes s'échappent enfin de la prison de mes cils...
Oh,
Angie, don't you weep, all your kisses still taste sweet
Oh,
Angie, ne pleure pas, tes baisers sont toujours aussi doux
I
hate that sadness in your eyes
Je
hais cette tristesse dans tes yeux
Nous pleurons tous les deux, cette scène pourrait paraître ridicule si il n'y avait pas tant d'amour entre nos deux corps pourtant si proches... Un amour presque palpable
But
Angie, Angie, ain't it time we said goodbye
Mais
Angie, Angie, n'est-ce pas l'heure de nous dire au revoir
With
no loving in our souls and no money in our coats
Sans
amour dans nos âmes ni argent dans nos manteaux
You
can't say we're satisfied
Tu
ne peux pas dire que nous sommes satisfaits
But
Angie, I still love you baby, ev'rywhere I look I see your eyes
Mais
Angie, je t'aime toujours bébé, partout où je
regarde je vois tes yeux
There
ain't a woman that comes close to you, come on baby, dry your eyes
Il
n'y a pas deux filles comme toi, viens bébé, sèche
tes yeux
Elle
enlève les quelques larmes qui restent sur mes joues pâles
But
Angie, Angie, ain't it good to be alive
Mais
Angie, Angie, n'est-ce pas merveilleux de vivre
Angie,
Angie, they can't say we never tried
Angie,
Angie, ils ne peuvent pas dire que nous n'avons pas essayé
Tandis
que les dernière notes s'achèvent, elle me dit, d'une
voix tremblante mais determinée, faible mais pleine d'espoir:
"Et si on
essayait encore..."
« angie », rolling stones
