Disclamair : il semble évident que les personnages de One Piece de m'appartiennent pas (snif, snif) mais pour ceux qui ont cru le contraire, je leur accorde néanmoins l'immense honneur de m'appeler Grand Maître (non, je n'ai aucun problème d'égo surdimensionné).
Petite dédicace à Blue : alors voilà Ma Chéwie, Joyeux Anniversaire pour tes 18 ans. Enfin majeure ! Il ne te manque plus que le mari, les enfants, la voiture et le chien et tu pourras fêter ça avec nous en boîte ! Trouve vite tout ça.
Trois ans que l'on se connaît maintenant et je ne regrette rien du tout, tous nos délires au centre culturel, que tu m'aies fait connaître le yaoi, l'apéro et les sorties au japonais le mercredi aprèm avec tous les autres, nos délires de fanfic (d'ailleurs va falloir qu'on s'y mette à Shico), les Dr House le soir à l'internat, nos interminables "bonne nuit"... y'en aurait trop de souvenirs à raconter.
Tout ça pour te dire que je te souhaite un bon anniversaire, entourée de nous, ta famille et tes amis, que tu aimes et qui t'aiment. Je te souhaites d'avoir tous les cadeaux que tu désires, pleins de bisous, beaucoup d'amour. En gros que tu sois heureuse le jour où tu rentre dans le monde des "adultes", oui tu es passée du côté obscur de la force ^^. Allez, une petite danse de la victoire pour fêter ce jour !
Je t'adore ma chéwie et te fais de gros bisous tout partout.
Voici donc, mes chers lecteurs qui passent par ici, ma deuxième fiction. Je m'excuse d'avance s'il y a des détails incohérents, mais le temps pour l'écriture jouait contre moi, et franchement j'ai eu peur qu'il gagne... Déjà que je me fais battre par un morceau de chocolat ( deux fois ), alors le temps... Mais j'ai vaincu. "Victoire pour le peuple !".
Bonne lecture.
Note de la traductrice (ok, correctrice, mais bon traductrice ça fait mieux, et puis après tout, je traduis en un français [à peu près] correct ^^'):
Tout d'abord à cette chère Blue, à qui je fais un énooooorme calin, Happy Birthday ! Je suis vraiment heureuse de t'avoir pour amie, tu comptes beaucoup pour moi... (et tes calins, encore plus xP ). Bref, profite à fond de cette nouvelle année et de toutes ces nouvelles opportunités qu'elle t'offre (ok, sauf peut-être la prison, hein... Compris ? Tu ne peux plus tuer Low' ou Elo', it's too late, 'faut te faire une raison).
Hum, bref... Ensuite, à toute personne qui aurait dans l'idée de lire ce qui suit, je m'excuse par avance si des fautes sont passées malgré la chasse acharnée que je leur ai faite... C'est qu'elles ont de sacrées papattes et qu'elles savent courir vite... Ok d'accord, mauvaise excuse. M'enfin, si vous en voyez une qui se ballade tranquillement, lui en voulez pas trop (elle est éprise de liberté) !
Voilà, voilà... Maintenant, que dire si ce n'est bonne lecture... et je suis impatiente d'avoir vos avis, moi aussi (oui, parce qu'on s'y attache facilement à cette fic, vous verrez ;P )
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« Nous ne sommes jamais aussi mal protégés contre la souffrance que lorsque nous aimons. »
Freud
Prologue:
Mon très cher amour,
Si tu savais comme je me sens bête d'écrire cette lettre et pourtant je suis sûr que je dois le faire. Pourquoi ? Je n'en suis pas certain, juste une impression qui sème le trouble dans mon coeur dévasté depuis que tu es parti.
Dans cette lettre, je compte tout t'avouer. Tout ce que je n'ai jamais voulu ou pu te dire, par peur de te décevoir, de te faire fuir, que tu me quittes et de finir blessé. Dire qu'au final, c'est cet état d'esprit qui m'a valu ton départ, ironique n'est-ce-pas ?
Comme le dit si bien Guillaume Musso :
« Ce n'est ni un terroriste ni un illuminé
Juste un homme amoureux
Juste un homme malheureux » qui te parle, et je t'en prie, lis attentivement ce que j'ai à te dire. Après quoi, je cesserai de t'importuner et, comme tu le désires, je disparaîtrai de ta vie.
Par où commencer ? Te connaissant, tu dois sûrement répondre « par le début », certes mais où se situe vraiment le début?
Je pense que te dire que je t'aime est le meilleur début.
Car oui, je t'aime toujours, et j'en souffre énormément. Je sais, tout est de ma faute et si tu savais comme je le regrette... j'aimerais tant retourner en arrière et tout effacer.
Pour ne garder plus que toi à mes cotés.
Mais cela m'est impossible, tu me l'as bien fait comprendre.
Au fil des mots, des souvenirs de nous deux me sont revenus en mémoire...
Notre relation plus qu'étrange au départ. Tes doux cheveux émeraudes glissant dans le creux de mon cou. Notre premier baiser. Puis notre première fois ensemble. L'éclat de tes yeux sous l'effet de la joie. La fougue de tes mains le long de mon corps. Ta dextérité au kendo. Le timbre de ta voix, grave et envoûtant... J'aurais tellement de choses à écrire là-dessus...
Hélas, ce n'est ni l'heure, ni le moment de ressasser tout ça.
J'ai annoncé plus tôt que j'allais me mettre à nu devant toi, mais pas de la même manière qu'auparavant.
Je tiens d'abord à m'excuser pour l'atrocité que j'ai commise, j'en suis sincèrement désolé. S'il y avait quoique ce soit à faire pour que tu me pardonnes, je le ferais sans hésiter un seul instant. Plusieurs fois tu m'as demandé pourquoi j'ai fait ça.
Je te donne enfin ma réponse.
Là aussi, j'avais peur.
Peur de notre relation passionnelle et irréfléchie.
Peur d'aimer plus que de raison.
Peur de perdre le contrôle de moi-même, de ne plus savoir où aller et de me perdre dans le labyrinthe de la vie. La passion à certes de bons effets mais un jour ou l'autre, elle s'éteint. C'est aussi ça que je craignais, que tu partes et me laisses en retrait avec mes désillusions.
Je me rend compte seulement maintenant que j'avais tout faux. Ce n'est pas en ayant peur de prendre des risques en amour que j'allais être heureux, au contraire. Et c'est avec désarrois que je m'en aperçois, trop tard.
Quand je t'ai perdu.
Depuis, je ne suis plus que l'ombre de moi-même, je noie mon désespoir dans l'ambre de l'alcool. Et j'enchaîne les relations foireuses, les mauvais plans, les coucheries d'un soir. Tout en pensant à toi dans le feu de l'action. En rêvant que ce sont tes mains qui m'embrassent et tes lèvres qui me touchent. Que c'est ta chaleur que je sens contre moi, en moi, et ton odeur sucrée qui attise mon désir. Et puis je reviens à la réalité pour me rendre compte que c'est avec un autre que toi que je suis, un autre qui m'embrasse et qui découvre mon corps.
Un autre qui a une petite ressemblance avec toi: la couleur des yeux, le grain de peau, un accent proche du tien, ton franc parler... Tout en sachant que ce n'est pas toi. Et je me dégoûte sans pour autant m'empêcher de continuer. Je n'y peux rien, je suis comme ça. Pitoyable, n'est-ce-pas?
Et s'il n'y avait que ça...
Sais-tu ce que dit Slojenitsyne ? « La liberté se bâtit sur ce qu'autrui ignore de nos existences », au départ, j'étais d'accord avec cette simple phrase, puis je me suis aperçu qu'elle est faussée par l'amour. Si l'on décide de cacher ce qu'on est ou nos sentiments à l'être aimé, il n'en résulte que souffrance, désespoir et solitude. Laisser l'autre dans l'ignorance c'est attiser la jalousie et le doute, et cela peut détruire un couple. C'est ce qui a été le cas pour nous.
Par ma faute. Pardon.
En relisant ceci, je me dis que notre histoire peu commune a commencé par une lettre et finit aussi par une lettre. Serait-ce un signe, ou plutôt un mauvais tour du destin ? Toujours est-il que la boucle est bouclée, et pourtant je ne cesse d'espérer que notre cercle puisse se rouvrir...
Tout en lisant cette missive, le bel adonis aux cheveux vert ne pu empêcher une larme de couler sur sa joue. C'était vrai, ensembles, ils avaient passé de bons moments, et lui aussi était toujours amoureux. Mais jamais il ne pourrait oublier ce que l'autre lui avait fait. Ni la douleur profonde qui en résultait. C'était trop dur. Il ne voulait plus être autant blessé, même si pour ça il fallait sacrifier son seul amour.
Il se leva lentement de son lit, fouilla dans son bureau pour récupérer un vieux papier, jauni et froissé à cause d'une utilisation trop fréquente.
Une lettre.
Le début de leur histoire.
Le commencement de la fin.
