UN PETIT OS POUR CEUX QUI ONT UN JOUR EU A AFFRONTER LA PERTE DE QUELQU'UN ….Comme Kurt a eu le faire un jour…..
Kurt à au fond de lui une douleur qui n'a jamais dit à personne même pas à Blaine. Seul son père est au courant….Mais un jour il finit par en parler à Blaine parce que à deux on est plus fort.
Kurt emmène Blaine sur une toute petite pierre tombale, Blaine se demande ce qu'il fait là, Kurt lui tend alors une lettre parce que lui écrire est plus simple.
Kurt qu'est-ce qu'on fait là ? demanda Blaine
Je te présente Emma. Elle avait six ans…..fit Kurt en tendant la lettre à Blaine
Blaine ne chercha plus longtemps à comprendre et se mit à lire la lettre…
Décembre, jour de neige, un rayon de soleil au milieu des gros flocons qui tombent, et ma mère allongée sur le canapé, le ventre rebondi, et mon père qui prépare le sapin de Noel. Je vois ma mère soupirer, elle aimerait nous aider à préparer le repas de Noel mais le docteur a dit de rester allongée, ma petite sœur lui donne du fil à retordre. En effet dans quelques jours je vais devenir grand frère….
Ca y-est, elle est là, son petit nez retroussé, des lèvres et des joues roses bonbons, elle est magnifique, un vrai bijou, mon rayon de soleil, et j'en suis fier, je craque devant ses petits doigts et ses yeux, oh mon dieu qu'ils ont beaux, bleus, d'un bleu transparent, turquoise, et grand ouvert. Chaque jour que dieu fait elle me surprend, elle a des grimaces qui ne font rire que moi, je suis en admiration devant elle.
Et puis il y a eu ce jour, cruel, dur, où ma mère m'a dit qu'elle avait une maladie dégénérative, infantile, je tombe dans l'effroi, dans l'horreur, je la vois sur ce lit allongée immobile, sans défense, elle est si petite, si fragile, si belle pourtant, je n'arrive pas à la voir comme quelqu'un de malade, elle reste ma plus douce vision, elle me donne le courage qu'elle n'a plus, celui de me battre contre cette putain de maladie. D'être là pour elle, , elle reste mon rayon de soleil, quand je lui parle j'ai l'impression qu'elle me regarde, qu'elle me comprend, qu'elle me sourit même. Ma mère pleure de plus en plus , à chaque visite du médecin son état se dégrade, je sais qu'elle va me quitter, je le sens dans mes entrailles, dans mon cœur, il se déchire, c'est pas comme un accident, ce n'est pas brutal, au contraire c'est lent, c'est douloureux, tout le monde l'aime autant que moi, mais je suis le quel qui reste parfois des heures à son chevet juste parce que ses yeux semble me dire de rester près d'elle.
Il est 5 h du matin, Emma s'en est allée, doucement, sans un bruit, elle à fermer les yeux calmement, là où elle est, elle ne souffre plus me disent les autres, mais ça pas changer grand-chose, ça n'effacera pas la douleur, je te laisse partir dans la peine petite sœur, vole mon ange, ma douceur, va-t'en sereine, qu'enfin ta souffrance cesse. Va rejoindre l'autre rive, celle des fleurs et des rires, celle qui tu rêvais tant, ta vie d'enfant. Ma souffrance n'est pas fini, mais elle n'est rien à côté de ce que tu as enduré, tu as le droit de vivre maintenant…
Mais sache que tu me manques…
