Bonjour!

Tout d'abord, je suis désolée pour le retard de publication, la raison en est simple: je n'ai pas beaucoup de chapitres d'avance. Je compte donc les publier à raison d'un par semaine voir toutes les 2 semaines: je sais que ce n'est pas beaucoup mais peut être qu'en publiant cela m'encouragera à écrire plus vite... Un grand merci à mes lecteurs et en particuliers mes reviewers Sirako, Theta and Koscheii, darkmoonlady, Donnegail, premiergalop et fannymangahits: vos commentaires me vont droit au coeur et c'est grâce à vous que je continue de publier! :)

Disclaimer: comme toujours, rien ne m'appartiens (bien dommage...)

Résumé: Le Maître ressent des émotions conflictuelles. Doit-il tuer le Docteur, le soumettre ou explorer ses sentiments contradictoires? Que réserve cet univers parallèle que le Docteur semble si bien connaître et appréhender? De l'action avec les Daleks, de la jalousie avec une ancienne compagne, une planète qui va tout changer...

Warning: Si vous êtes ici, vous avez normalement déjà eu un aperçu de mon style d'écriture. Pour les nouveaux (je vous conseil quand même de lire les 2 premières histoires avant), le rating M est là surtout pour la violence, en particuliers les punitions corporelles... Vous êtes prévenus!

Voici donc la 3ème partie deGallifreyan Justiceet suite directe de : Qui est le vrai Maître ?

BONNE LECTURE!

Chapitre 1

Le Maître profita de la déstabilisation du Docteur, pour se projeter sur la console et activer l'ouverture des portes du TARDIS, avant d'être plaqué au sol par les défenses du vaisseau.

- NOOOON ! le Docteur se précipita pour les refermer.

Trop tard.

- EXTERMINER ! EXTERMINER ! RENDEZ-VOUS OU VOUS SEREZ EXTERMINER !

Le Maître l'avait trahi de la pire des manière. Le livrer aux Daleks, ses pires ennemis, revenait à le condamner à mort. Il leva les bras, en signe de reddition, alors que trois Daleks les entouraient.

- Ennemi identifié ! C'est le Docteur ! Alerte ! Alerte !

Ses ennemis paraissaient terrifiés. Bien, j'ai encore du pouvoir sur eux, pensa le Docteur avec joie. Il baissa les bras et s'approcha du Maître toujours au sol. Un rayon mortel l'effleura.

- STOP! Le Docteur va suivre les Daleks !

Il les fusilla du regard et les Daleks reculèrent légèrement de peur.

- Pourquoi ne pas m'exterminer de suite bande de lâches !

Les Daleks tournèrent leurs pédoncules oculaires pour s'observer, se demandant certainement s'il convenait de répondre à la question de leur ennemi. Le Docteur en profita pour s'approcher un peu plus du Maître. Un rapide coup d'œil à son compagnon lui apprit qu'il souffrait grandement. Apparemment, retirer tout pouvoir disciplinaire au TARDIS ne signifiait pas l'empêcher de punir le Maître en toute circonstance. Il trouva cela assez ironique et se demanda un instant s'il devait le libérer.

- RECULEZ ! s'exclamèrent les Daleks.

Le Docteur obéit.

- Vous voyez bien qu'il souffre, laissez moi au moins le libérer, qu'il puisse vous suivre.

Il préférait garder secrète l'identité de son prisonnier.

- Que fait le compagnon du Docteur au sol ?

- Je ne suis pas son compagnon ! Je suis le M… ARGHHHH !

Un hurlement de douleur interrompit la tirade du Maître.

- Que fait MARGH au sol ? redemandèrent les Daleks.

Le Docteur ne put s'empêcher d'esquicher un sourire malgré la gravité de la situation.

- Il est puni par le TARDIS pour ses crimes. Puis-je le libérer et nous pourrons vous suivre ?

- Vous pouvez, pas de ruse Docteur, ou nous vous exterminerons !

- Désactivation protocole punition prisonnier.

Le Maître ne bougeait plus sur le sol. Etait-il inconscient ?

- SUIVEZ-NOUS !

Le Docteur récupéra les vêtements du Maître et se pencha pour l'aider à se relever.

- Si tu dis le moindre mot, je te ferai très vite regretter ta traitrise, compris Koschei ?

Celui-ci eut tout juste le temps de grogner avant de s'évanouir. Le Docteur le porta hors du TARDIS. Il eut une vue de Skaro bien différente de celle dont il se souvenait. Il savait que cet univers parallèle différait du sien, mais voir les Daleks à leur pleine puissance le fit frémir de peur. Oh Koschei, dans quoi nous as-tu entrainé ?

Il fallut près de vingt minutes de marche pour atteindre ce qui tenait de palais royal pour ces monstres. Des centaines de milliers de Daleks les entouraient, menaçant et criant leur joie d'avoir capturé le Docteur. Ou du moins ce qui équivalait à un sentiment de joie pour ces êtres dépourvus d'émotion.

- Le Docteur s'agenouille devant Dalek Suprême !

Depuis quand les Daleks faisaient agenouiller leurs prisonniers ? Et surtout depuis quand ne les exterminaient-ils pas à vue ?

- Acclamons Dalek Suprême ! Gloire à Dalek Suprême !

Ce semblant d'adulation inquiéta le Docteur plus que tout. Il lâcha le Maître et ses vêtements sans cérémonie sur le sol et s'agenouilla. Inutile de les provoquer, les Daleks avaient pour le moment gagné cette manche.

- SILENCE ! ordonna Dalek suprême.

Le Docteur le reconnu de suite.

- Dalek Sec ?

- Le Docteur se tait ! Il est interdit de prononcer le nom du Dalek Suprême ! reprirent en cœur les machines.

Leur ferveur était palpable. Que s'était-il passé dans cet univers ?

- Le Docteur connaît Dalek Suprême ? demanda le leader.

Parler de soi à la troisième personne, définitivement un signe de maladie mentale.

- Nous nous sommes rencontrés, en un autre temps, si je puis dire… Vous étiez le Dalek le plus intelligent qui m'ait été donné de rencontrer.

- La flatterie ne vous mènera à rien, Docteur !

- On ne peut pas me reprocher d'avoir essayé… répondit-il avec un sourire coupable.

- Qui est votre prisonnier gallifreyen ?

Le Docteur se crispa à la question alors que les Daleks autour d'eux reculaient effrayés de cette découverte.

- C'est une affaire interne de justice gallifreyenne qui ne vous concerne en rien…

- Les affaires de Gallifrey me concernent directement Docteur ! Je suis le souverain de cet univers et chaque être me doit obéissance !

- QUOI ?

Le Maître, qui venait apparemment de reprendre conscience et de se rhabiller, se releva d'un bond après ce cri de stupeur.

- Toi l'engeance d'un monstre issu de la génétique, souverain de cet univers ?

Il s'approcha menaçant du Dalek Suprême, mais un champ de force apparu tout autour de lui, l'empêchant de continuer. Le Maître cogna de toutes ses forces, mais réussit juste à faire saigner ses poings.

- Koschei, calmes toi immédiatement ! ordonna le Docteur.

Son prisonnier ne lui obéit pas de suite mais finit par renoncer à son attaque lorsque les anneaux le punirent de sa désobéissance.

- Veuillez pardonner mon prisonnier. Comme vous pouvez le voir il est dans un état psychologique instable et seul le TARDIS est en mesure d'assurer sa protection ainsi que celle des autres…

- Sa protection nous est égale ! s'exclama Dalek Suprême. Seule son extermination importe !

- VIVE DALEK SUPREME ! reprirent ses compatriotes en cœur.

- Qu'attendez-vous dans ce cas pour nous exterminer ? Pourquoi cette mise en scène inutile ? demanda le Docteur légèrement exaspérer par la voix méchanoïde des Daleks.

- Vous êtes le Docteur ! s'exclama le monarque, comme si la réponse paraissait aller de soit.

- Oui, et alors ?

Le Dalek ne sembla pas comprendre son interrogation sur le moment, mais finit par ajouter :

- Vous êtes le héros des Daleks, le destructeur de Mondes, l'annihilateur de races !

Le Docteur blémit en entendant cela. Il avait toujours un petit espoir de ne pas avoir détruit son monde dans cette réalité, apparemment c'était pire que cela.

- La destruction de Gallifrey était un mal nécessaire… tenta-t-il de se justifier.

- De quoi parlez-vous Docteur ? Gallifrey n'est pas détruite.

Une lueur d'espoir apparu dans les yeux du Docteur bien vite anéanti par les propos suivants du souverain.

- Seul son peuple a été exterminé !

Le Maître fusilla du regard le Docteur. Celui-ci baissa la tête de honte. Cet univers était pire que tout s'il était le traître à son peuple et le héros des Daleks.

- Sommes-nous libres de partir dans ce cas ? reprit-il d'une voix faible.

- Vous êtes libre Docteur. Votre prisonnier gallifreyen ne l'ai pas !

La haine dans le regard du Maître fut remplacer par de la terreur.

- Ne me laisse pas Docteur ! Je suis ton prisonnier ! Ne les laisse pas m'exterminer ! dit-il d'un ton presque suppliant.

Le Docteur sourit intérieurement à l'ironie de la situation. Il aurait bien été tenté d'abandonner le Maître aux mains de ses « amis ». Il savait cependant qu'ils étaient les deux derniers survivants de leur espèce et, comme le Maître venait de lui faire remarquer, sa responsabilité. Il préféra jouer le jeu des Daleks pour tenter de les sortir de ce pétrin.

- Suprême Dalek, je vous sais assez intelligent pour voir le bénéfice de me laisser ce prisonnier en guise de remerciement pour mon noble accomplissement à votre cause. Je vous promets qu'il sera traiter de la pire des manières, tel que le mérite un Seigneur du Temps renégat de son acabit.

Le Maître le fusilla du regard mais s'abstint de tout commentaire.

- Voilà de belles paroles Docteur ! Mais cela ne reste que des paroles !

- Je vous assure qu'il sera torturer pour les crimes envers votre peuple, n'est-ce pas plus satisfaisant qu'une simple extermination ? Je vous demande juste de m'en laisser l'honneur.

Dalek Sec réfléchit quelques secondes dans un silence religieux, avant de parvenir à une décision.

- Dalek Suprême accepte de confier ce prisonnier au Docteur.

Le Maître soupira de soulagement.

- Une seule condition, ajouta le souverain. Le Docteur doit prouver qu'il sait convenablement punir son prisonnier.

Le Maître se décomposa en entendant cela. Recevoir une punition devant les yeux de ses ennemis, qui avait-il de pire ?

AN: Cela vous a plu? Vous êtes déçus par cette suite qui s'est fait attendre? Faites le moi savoir! :)

PS: je n'ai pas de beta-lecteur pour cette histoire et je suis bien consciente de mes lacunes grammaticales, donc si quelqu'un veut se proposer, c'est avec plaisir! ;)