Bien le bonjour (ou bonsoir hein, ça fonctionne aussi...) très chers amis ! Je vais vous expliquer le principe de... de, c'est quoi d'abord ça ? Je crois que c'est un drabble, si je dis pas de conneries. En fait, ça a commencé l'année dernière lors de mes cours de français. Je m'ennuyais profondément car la voix de ma prof donnait sérieusement envie de dormir et j'ai demandé à mes amies si elles avaient pas un truc pour me distraire, (à vrai dire elles-même étaient en train d'écrire des fics, donc...) et elles m'ont proposé un défi, le défi des sept mots. Cela consiste à ce qu'une personne random vous donne sept mots (qui de préférence ne se ressemblent pas) et qu'avec ces mots l'on écrive une histoire, qu'importe la longueur. Donc, depuis je suis accro à cette manière d'écrire et j'ai décidé de les poster. Je mettrai certains de l'an dernier, et ceux de cette année, mais en attendant, celui-ci vient tout droit de cette belle rentrée.
Voici le fameux mots: Élastique, message, banane, baleine, porte-jarretelle, glace et poulet.
Ha ! Et petite précision, Sirius, Rémus et Sev' ne sont pas les personnes principaux en revanche ce sont les plus récurrents, pa ce que je les aimes bien :D (bon d'accord, je les adore)
Bonne lecture, bande de gens !
Sirius se mit à quatre pattes. Il était à la recherche de son caleçon, pas tellement hygiénique que de vouloir porter les mêmes sous-vêtements que la veille, mais bon, c'était un mec... Après avoir trouvé l'objet de sa quête, il descendit les escaliers du Square Grimauld pour manger son petit déj'. Il ouvrit tour à tour chaque placard de la cuisine afin de trouver quelque chose de comestible. Vide, vide, vide, rhum, vide...
Hum, d'après son expérience, l'alcool ne faisait décidément pas un bon repas. Le regard de l'homme fit le tour de la pièce et finit par tomber sur la coupe de fruits. Il ne restait plus que des bananes, il prit les machins jaunes en fronçant les sourcils. Il n'aimait vraiment pas ces trucs. Se décidant à les faire cuire, il tira rapidement la langue plusieurs fois de suite dans une grimace de dégoût. Des bananes flambées au rhum, ça devrait passer. Une fois son frugal repas terminé il se dit qu'il devrait vraiment aller faire des courses, et autant acheter de la lessive en même temps que la nourriture, histoire de se mettre autre chose sur le dos que des vêtements crades (à part le caleçon et les chaussettes, ceux qu'il portait dataient de l'avant veille et commençaient réellement à fouetter). Il sortit enfin de sa maison et partit en direction de la supérette, située quelques rues plus bas. Il mettrait enfin à contribution ce que Harry avait eu l'amabilité de lui apprendre, c'est à dire comment utiliser l'argent moldu. Et cette tâche n'avait pas été des moindres étant donné que son filleul lui avait répété au moins une douzaine de fois avant que tout cela ne rentre dans la tête du canidé.
Une fois dans l'échoppe, il pensa au repas du soir, il mangerait du poulet et en dessert, de la glace. Il n'y avait plus de sel non plus, alors il en trouva un, français. Amusé par l'image, une baleine, il acheta le condiment. Sa périlleuse mission accomplie, il entreprit de rentrer chez lui sans encombre. Le brun remonta la grande rue. À mi-chemin, la pluie le surprit, et c'est dégoulinant d'eau qu'il entra dans la maison familiale des Black, plus si familiale que ça puisqu'il était le dernier de cette branche-là. Il posa les lourds sacs en plastique sur la table de la cuisine dans un chuintement désagréable provenant de ses chaussures qu'il enleva. En défaisant ses courses, Sirius fronça les sourcils. Il ne lui semblait pas avoir acheté des porte-jarretelles, et ce n'était certainement pas lui qui mettait ce genre de chose. Quoique. Il pouvait bien essayer, juste pour rigoler, après tout, il n'y avait personne et il s'ennuyait. Sirius alla dans l'ancienne chambre de sa mère qui avait été reconvertie en nid pour Buck, l'hippogriffe, pendant quelque temps. Faudrait vraiment qu'il pense à bazarder toutes ces vieille babioles qui lui rappelaient immanquablement de mauvais souvenirs, mais ce n'était pas le moment de penser à ça. Le presque dernier des Black chercha des bas dans les antiques fripes de sa Môman. Paré pour sa connerie, c'est-à-dire, ouvrir le rideau qui couvrait le tableau de sa maternelle dans cet accoutrement ridicule. Redescendu en bas, alors qu'il s'apprêtait à finaliser sa bêtise, il remarqua que quelqu'un était dans le couloir et le regardait avec des yeux grands ouverts.
- Remus ! Qu'est ce que tu fais là ?
- Heu... je, heu...
Le loup garou rougit, imitant une magnifique petite tomate, le regard rivé sur le caleçon de Sirius et ses porte-jarretelles. Il cligna plusieurs fois des yeux en déglutissant.
- Salut, Sirius. Heu... pour, pourquoi est-ce que tu es, heu... habillé ? comme ça ?
- Ha ! heu... répondit ce dernier. Eh bien, à vrai dire, je voulais faire une "surprise" à ma mère.
Le châtain ouvrit plusieurs fois de suite la bouche avec l'intention de répondre, mais, absorbé par sa contemplation il ne finit que par lâcher un "O.K." dépourvu de tonalité. Sirius pencha la tête sur le côté, il se demandait pourquoi Remus le regardait comme ça. Il suivit le trajet des yeux du garou pour tomber sur... son pénis. Il ne savait pas que son meilleur ami était gay, enfin, lui-même ne l'avait jamais révélé à personne, pas même à James lorsqu'il était toujours en vie. Le brun s'approcha alors doucement du châtain en enlevant les porte-jarretelles et en faisant claquer les élastiques. Il emprisonna le visage de Remus dans ses mains et l'embrassa, faisant passer le message à celui-ci sur la suite des événements.
