Note de l'auteur:
Ce drabble a été écrit pour la compétition de drabble d'Ange
J'espère qu'il vous plaira
Le Gryffondor couard.
J'observe avec attention mes élèves qui appliquent plus ou moins bien mes consignes. Il y en a un qui sort du lot. Contrairement aux autres, il est toujours très attentif, quoique bien plus sensible et peureux que les autres élèves de sa maison. Il y a des jours où je me demande si le choixpeau ne s'est pas trompé en mettant ce jeune Neville Londubat à Gryffondor. Je pense sincèrement qu'il aurait été plus à son avantage dans ma propre maison. Il aurait fait un merveilleux Poufsouffle, lui qui est si fidèle envers ses amis. Mais bon, il est trop tard pour le changer de maison. Cependant, je le surveille de près. Ce pauvre garçon a gagné un surnom peu fameux auprès des élèves des autres maisons, bien qu'il sorte plus souvent des bouches des élèves de Serpentards que des autres. Moi personnellement, je trouve qu'il s'en sort pas si mal que ça. Je vois pour lui un bon avenir dans l'art de la botanique. Peut-être même me remplacera-t-il à mon poste un de ces jours ? En attendant, je dois encore le libérer de l'une de mes serres où il a été enfermé par une bande de Serpentards.
Beaucoup de temps a passé depuis, et maintenant, ce ne sont plus les élèves qui le mettent là, c'est lui-même. Mais il oublie souvent la clef, de peur de se faire attraper par les Carrow quand il n'est pas à l'abri dans la salle sur demande. Heureusement que c'est moi qui l'ai trouvé et pas mes « collègues ». Une fois que je l'aie sorti de là, je l'emmène à mon bureau pour discuter un peu avec lui. Le garçon a perdu ses rondeurs de la première année et son visage s'est affiné depuis la dernière fois que j'ai dû le sortir de là. Comme cette époque me semble lointaine maintenant. Il a désormais les très d'un jeune adulte déjà plus marqué que moi par la guerre et je lui dis :
- Vous avez bien changé Neville.
- Je sais professeur. Il est bien loin ce temps où tout le monde disait que j'étais un couard et un incapable.
- Oui très loin, je réponds avec un air songeur.
