Bonjour !
D'abord un Joyeux Noël à tout le monde. Oui c'est un jour spécial et surtout c'est un jour férié ! Yes ! Pas de boulot aujourd'hui (pour moi) !
Donc voila j'en profite pour poster une nouvelle fiction qui traine dans les tiroirs de ma clé USB, (il y a beaucoup de trucs qui trainent dedans après réflexion).
C'est rien de bien prétentieux, mais il y aura plusieurs chapitres (au minimum 6 pour l'instant).
Un grand merci à mon bêta, HeyBobby.
Sur ce, bonne lecture, et dite moi ce que vous en pensez.
Disclaimer: Tous les personnages appartiennent à Kishimoto sensei, je ne fais que les lui emprunté. Peut être que je vais les garder... qui sait !
Couple : Sasu/Naru
Genre : Yaoi, on ne se refait pas. UA et OOC (mais j'espère garder un minimum de cohésion avec les caractères des personnages.)
Rating : M. Oui encore une fois. Scène très explicite et assez violente dans le prologue. Et rating justifié aussi par les lemons futurs. Ben oui soit l'on est perverse soit on ne l'est pas, et moi j'ai choisi mon camp. Hihihihi. Alors âme sensible s'abstenir.
Résumé : Le titre n'a rien à voir avec l'histoire, je trouvais juste que ça sonnait bien, donc cherchez pas à savoir le rapport avec la fiction.
Peut-on survivre à tout ? Même lorsque l'on n'est pas la victime ? Comment accepter et avancer malgré tout ? Puis comment se pardonner et arrêter de souffrir en silence ?
LES LARMES DES ANGES
Prologue.
« Hey ! Dis-moi, tu es plus doué que je ne l'aurais pensé.
– A... arrêtez... je... vous en prie...
– Ferme là...
– Ne faites pas ça.
– Tais-toi j'ai dit... puis tiens-toi tranquille et fermes la.
– Non... non ... arrêtez... arrêtez... je ne veux... »
Sans avoir la possibilité de finir sa phrase, un coup de poing puissant s'abattit sur sa joue gauche, le sonnant quelques instants. Toute envie de se rebeller ou de contredire s'évapora aussitôt.
Le gout métallique du sang envahit sa bouche. Il saignait. Sa lèvre était ouverte. Mais ce n'était pas ce qui lui faisait le plus mal.
Son bourreau le tira en arrière par les cheveux, lui arrachant des gémissements de douleur. Combien étaient-ils ? Seul, deux ou bien plus ?
Il lui semblait que son corps se sciait en deux. Ses oreilles bourdonnaient. Cette voix si doucereuse et trainante lui donnait des frissons dans l'épine dorsale. Elle murmura tout contre son oreille.
«De quoi te plains-tu ? Tu prends autant ton pied que moi, alors ne fait pas semblant. Si tu ne veux pas qu'il lui arrive des problèmes, ferme ta gueule et tu te laisses faire gentiment. »
C'était vrai ! Il avait ouvert à cette personne de son propre chef. Personne n'avait forcé la porte de sa maison. Personne ne l'avait menacé, ni obligé à faire rentrer son ou ses agresseurs chez lui. Il était un idiot !
C'était donc par sa faute s'il souffrait maintenant.
C'était donc par sa faute s'il trahissait la personne qu'il aimait.
C'était donc par sa faute qu''il se faisait violé là comme une putain.
Pourquoi ne s'était-il pas défendu lorsqu'il avait sentit le danger ? Comment avait-il put être aussi stupide, ne pas se rendre compte du piège ?
Pourtant il se sentait mal. Si honteux ! Il ne voulait pas de ça. Il ne l'avait jamais souhaité. Son bourreau lâcha ses cheveux et une main ferme plaqua sans douceur son visage contre le marbre froid du sol. Faisant presque éclater sa tête. Des éclairs passèrent devant ses paupières pourtant closes.
Il avait mal. Du sang coulait de sa tempe. Malgré la douleur atroce, il arrivait à sentir les trajets des différents filets de sang.
Ils allaient le tuer, il en était certain. Ce type voulait sa mort. Dans une vaine tentative, il essaya de relever sa tête du sol. Reprendre un peu d'air, pour ne pas suffoquer. Seul signe de lucidité ou simple instinct de survie, il ne savait plus.
Une poigne autoritaire sur sa nuque, l'obligea à demeurer le visage collé au sol froid. L'homme derrière lui malmenait son anus, et d'autres bras maintenaient sa tête l'empêchant de se débattre.
Son derrière se faisait ravager, besogner sans pitié. Sans cesse, sans pause. Pas d'arrêt, jamais. Les écorchures sur ses genoux s'agrandissaient, devenant des plaies ouvertes. Il saignait. Beaucoup. Ca coulait partout. Sur ses cuisses, du sang partout. Son sang.
Tant bien que mal, futilement, il souleva un bras vers l'arrière. L'homme derrière lui s'en saisit et le tordit. Un craquement sec. Il hurla jusqu'à s'en casser la voix.
Pas ça ! Par pitié pas ça !
Que tout cela s'arrête enfin. Qu'ils en finissent. L'essentiel était que ça cesse. Peu importe s'il devait perdre la vie, mais que tout cesse une fois pour toute.
« Qu'est ce que tu voulais faire hein ? Je t'ai dit de rester tranquille, sinon je te casse autre chose que ton bras...
– Ar… arrêtez… »
Son crane cogna encore un peu plus sur le carrelage. Son bras invalide le faisait souffrir mais cela n'était rien comparé à sa tête qui éclaterait sans doute en morceau.
« Putain j'en ai connu des trous mais des comme le tien jamais. Je suis étonné tu sais ! Si je ne savais pas que tu te faisais défoncer tous les jours, je pourrais presque croire que tu es vierge. Tu es pourtant une petite salope en puissance tu sais.»
Il n'écoutait plus tout ce que racontait son violeur. Ses violeurs. Les voix ne lui parvenaient plus, il devenait sourd, imperméable à toute cette violence. Il n'était plus là.
Son esprit voguait ailleurs, seules ses larmes et son corps se trouvaient encore dans la pièce avec cet homme ou ces hommes, cela n'avait plus d'importance.
Lui était loin, très loin. Dans un monde sans toute cette souffrance, cette douleur et cette haine. Dans un de ses mondes parfaits qu'il adorait imaginer dans ses livres.
Dans ce monde parfait qu'il peignait et représentait dans ses dessins.
Ses agresseurs pilonnaient à tour de rôle son anus, le maltraitant, le blessant jusqu'à l'excès, le salissant encore et encore. Le temps semblait être comme suspendu. Son calvaire ne s'arrêtait jamais. Il perdit toute notion du temps.
Un liquide épais coulait sur ses cuisses, recouvrait ses fesses. Ce n'était pas que son sang. Alors le souffle fétide d'un de ses agresseurs le ramena à la réalité brute, atroce.
« Tu es vraiment obscène Naruto. Une vraie putain ! »
Il trembla. Malgré lui, cette voix le ramena à la cruelle réalité. Il ne désirait pas entendre cette voix prononcer son prénom. Non ! Non ce n'était pas lui qui était là, qui se faisait violer. Ce n'était pas lui Naruto Uzumaki qui subissait tout cela. Non c'était une autre personne, mais surtout pas lui. Ses larmes se mêlèrent au sang, à la sueur, rendant ce cauchemar bien vivant. Palpable. Trop.
Son agresseur lui donna une forte gifle le faisant presque perdre connaissance. Avec le peu de lucidité qu'il lui restait il sentit ses genoux lâcher, retomber sur le ventre et sur son bras cassé, mais la douleur n'était rien. Elle ne le touchait plus vraiment.
Non ce qui le garda éveillé encore un moment fut le bruit sec que fit son poignet gauche. Crier, il ne pouvait plus, seules quelques halètements douloureux lui échappaient encore. Et des larmes silencieuses mouillaient toujours son visage. Il ne pouvait même pas pleurer dignement la perte de son précieux outil de travail.
La souffrance devint insupportable, voire même trop pour rester encore conscient, alors il sombra…
Malgré tout il arrivait à ressentir dans ses ténèbres son corps se faire rouer de coups de pieds sur ses flancs, des coups de poing sur son visage et une de ses jambes se faire écraser. Son corps étendu parterre était semblable à celui d'une poupée de chiffon balancé d'un coté et de l'autre comme bon semblait à ses agresseurs.
Naruto sentit son sang dans sa gorge, s'étranglant presque avec. Il mourrait, il le savait, mais ne pouvait rien y faire à part subir.
A suivre...
Note de HeyBobby :
Ouah ! Ca me plait. La violence du viol est bien représentée. Pour certaines personnes, ce sera peut-être dur à lire mais ne change rien ^^.
Il me tarde de voir la suite…
Bye
Bisous
Merci merci.
Voila pour le prologue... alors vous en pensez quoi ?
Une petite reveiw, M'sieur, M'dame, M'zelle, ca serait un super cadeau de Noël.
C'est court, je sais mais la suite est déjà prête. Vu que je suis vraiment débordée au boulot et que je n'ai pas une minute pour moi en ce moment, je vais essayer de poster le chapitre suivant pour le 1er de l'an, mais je ne promets rien.
Poutoux à tous.
Mimosa.
