Bonjour !

J'ai commencé cette fanfiction sur Arlong il y a longtemps, trèèès longtemps, et je n'ai jamais osé la publier. Mais il fallait bien que je me lance un jour, donc la voilà !

De ce fait, il y a six chapitres d'écrit à l'heure actuelle, sans compter ce prologue, je vais donc les publier ici à peu près en même temps puis, si vous aimez cette histoire, il faudra un peu de patience pour la suite, désolée !

J'espère que cela vous plaira ! N'hésitez surtout pas à dire ce que vous en avez pensé s'il vous plait.

Merci beaucoup ! Hop c'est parti !

PROLOGUE

Il détestait les humains. Des être stupides, inférieurs, dangereux, une matière première que l'on devait exploiter sans scrupules ou éradiquer sans préambule. Voilà ce qu'étaient les humains pour lui. Et bien que cela ne représentait qu'une infime portion des raisons de sa haine, cet aspect de l'humanité l'avait façonné, conforté dans ses idées et renforcé son dégoût vis à vis de cette espèce. Il n'y avait pas d'ambiguïté, Arlong détestait les humains avec passion.

Mais jamais autant qu'en cet instant, alors qu'elle dormait devant lui, le bruit léger de sa respiration troublant le silence pesant qui les entourait. Jamais encore il n'avait ressenti pareille rage, si intense qu'il s'étonnait d'être encore capable de la garder en lui à chaque seconde. Il avait déjà tué des humains, avec joie ou colère, alors qu'il laissait ces émotions prendre le contrôle sur son corps. Il avait manipulé des villages grouillant de ces insectes, dépouillé des familles de leur argent, humilié des populations entières, et tout ceci avec un plaisir non dissimulé, nourrit par sa rage.

Il n'était pas permis de prétendre le contraire, Arlong n'en était pas à son premier contact avec les humains et il en avait connu de toutes sortes: égoïstes, téméraires, lâches, hargneux, arrogants, pleurnichards et surtout faibles, faibles, faibles... et tous se résumaient à un unique épithète: pathétique.

Et pourtant c'était la toute première fois qu'une personne si inférieure le mettait dans un tel état. D'aussi loin qu'il puisse se souvenir, il avait déjà laissé sa rage exploser à de très rares occasions, d'une force telle qu'il ne pouvait distinguer que des formes floues derrière un voile écarlate, qui lui donnait l'air et le comportement d'un diable possédé, incapable et indésireux de regagner le contrôle avant la mort douloureuse de sa proie. Le désir de briser quelqu'un, de faire en sorte qu'on ne puisse que supplier son bourreau de l'achever, il le connaissait que trop bien.

Alors qu'y avait-il de différent aujourd'hui? Il se tenait devant un représentant de cette race qu'il haïssait, un spécimen capable de réveiller ses démons les plus profonds, et actuellement l'être qu'il détestait le plus au monde.

Et alors qu'il l'observait, immobile, consumé, il revoyait défiler sa vie, ré-empruntant les chemins terrestres et maritimes qui l'avaient amené jusqu'à elle, et jusqu'à maintenant.