Dans son bureau, Saru est occupé sur se ordinateurs. Giris entre.

- Saru, sais-tu où est Meia?

- Non, Giris, je ne m'occupe pas de ça.

- Bien sûr, tu ne t'occupes de rien à part de toi-même!

- Tu ne vas pas en faire tout un poème!

- Nos pouvoirs ont beau être puissants, occupe-toi d'autre chose parfois!

- Mais après tout, je joue le rôle du méchant... n'est-ce pas le mieux pour éloigner le désarroi?

- Qu'importe, je cherche Meia, je ne n'ai pas le temps d'écouter ces phrases que sont les tiennes.

- C'est ça, prends la porte! Va donc chercher Meia. Si tu préfères la souffrance ancienne.

- La souffrance n'est plus pour moi, puisque j'ai trouvé celle qui a fait de moi un roi.

- Va lui dire, et cesse, avec ces mots d'amour horribles, de faire souffrir mes oreilles.

- C'est sûr que pour toi, ça ne peut pas être pire, depuis qu'est parti Fei!

- Qu'insinues-tu par là?!

- Que tu as plus de cœur que je ne le crois!

- Raaah, va-t-en et laisse-moi en paix!

- Si tel est ton souhait...

Giris s'en va, laissant Saru énervé, qui retourne à ses ordinateurs.

-ooo-

Meia s'entraîne avec son équipe. Giris s'approche d'elle.

- Meia, ma chère Meia, puis-je te parler?

- Giris? Qu'as-tu à m'avouer?

- Je voulais te dire, mon amour, je t'aime. Mais ces deux mots ne suffisent pas. Il me faut une chanson, une surprise, un poème, pour te dire combien ta beauté me vaincra. Ton visage comme ton corps m'éblouit et m'entraîne, dans cette spirale de passion qui me retient comme des chaînes. Ta narcisseté comme ton arrogance, bien qu'elles soient des défauts, m'inspirent l'alléchance. Tes cheveux pour moi sont comme la couleur d'une rose, qui se sublime et s'embellit avant qu'elle n'éclose. Ta peau douce et voluptueuse va de pair avec tes lèvres pulpeuses. Ceinte teinte verte qui orne tes yeux magnifiques donne à ta personne une allure féérique. Jour et nuit tu peuples mes pensées, c'est grâce à toi que je tombe dans les bras de Morphée. Car mes rêves me charment comme la voix d'Orphée, qui chante à son Eurydice son amour partagé. Je veux pouvoir t'aimer et que tu m'aimes en retour, je veux pouvoir penser que ça durera toujours.

- Giris... Je ne peux rejeter mes sentiments plus longtemps. Moi aussi je t'aime, si c'est si important.