Disclaimer : Oki oki persos à Rowling (dans le genre l'eau ça mouille et on va finir par le savoir.)

Auteur : Hem.un truc aussi débile… j'ai honte de le dire mais c'est de moi, et oui, héhé que voulez-vous chuis pas douée pour les drames...(parait qu'ils sont « drôles », et bien entendu je suis sûre que je n'ai qu'à mettre une fic dans la catégorie « Humour » pour que tout à coup elle fasse pleurer !) C'est à désespérer d'écrire...

Genre : Bon bah je l'ai dit, un peu d'humour avec quelque fois des phrases très profondes par ci par là (mais attention bien cachées) et je vais mettre...oh aller R, au cas où je fais plusieurs chapitres, ce qui est peu probable mais soyons prévoyants (pis y a que le R qui vous excite, pas vrai bande de perverses ?) ;)

Note : En fait ce n'est pas vraiment une suite logique, (à ne surtout pas prendre au sérieux !) ce sont plus plein de petites histoires (si j'ai des reviews -) Allez-y, ça se lit vite pis faut pas se fier au début, ça devient extrêmement romantique à la fin (surtout si vous aimez (pas) Riri et Rogui)

Ouvrez, ouvrez la cage aux oiseaux.

« Une potion aphrodisiaque ? C'est quoi ? » s'exclama bêtement Harry, alors que Hermione rangeait précipitamment le livre qu'elle était en train de montrer à Lavande. Rogue vint de se poster près d'eux, comme un corbeau, après s'être faufilé entre les bancs à la manière d'un serpent (quel animal, cet homme, brrrou - manquerait plus qu'il soit monté comme un…….escalier)

Il tendit son bras vers Hermione, dont le visage pris à peu de choses près la couleur de l'affreux porte-jarretelles qui dépassait parfois de la robe de MacGonagall - c'est à dire rouge vif. Elle ressortit le livre du dessous du banc et le donna au professeur d'une main tremblante.

« Et bien, mesdemoiselles, mettons 10 points à chacune pour vous livrer à des activités hors sujet durant mes cours », ajouta-t-il d'une voix fielleuse. Il voulut ranger le livre dans sa poche (vi les poches de sorcier sont trèès grandes, ne serait-ce que pour ranger leurs baguettes de 30 cm de moyenne - impressionnants ces magiciens - alors cessez de m'interrompre, ok ?), quand Lavande protesta soudain.

« Mais professeur, c'est un livre de potions ! » Hermione lui fila un coup dans les côtes qui du visiblement faire son effet, étant donné les craquements sonores (krouk) qui se répercutèrent dans les cachots. Rogue remarqua le comportement de la fille aux cheveux bruns et reprit le livre avec un grand sourire mauvais (mettons plutôt un sourire mauvais tout court, soyons gentille avec ses pauvres maxillaires inutilisées). Regardant la couverture, sa bouche s'entrouvrit et son expression sembla...amusée (Rogue, amusé ?)

« De potions, en effet…Mademoiselle Granger, j'ignorais que vous vous passionniez pour mon court à ce point. » Mais Hermione n'était plus là. Elle avait sorti sa panoplie du Parfait Petit Ouvrier et était en train de creuser un tunnel très profond en dessous de son banc.

L'homme au nez crochu releva la tête, s'assurant que tous ses élèves lui prêtaient attention (« tu me la rends, hein ? »), puis lu à voix haute et lente (oh oui, très lente...) le titre du livre.

« Potions et recettes magiques pour stimuler le désir et susciter la sexualité ardente. » Les Serpentard, ainsi que leurs collègues Gryffondor - sauf Ron et Harry, qui ne comprenaient pas ce que cela voulait dire - éclatèrent de rire. Le maître des potions (« Kss, couchée, la potion, couchée ! ») rangea le livre (le veinard) dans sa robe et dit d'une voix suave aux deux jeunes filles :

« Je ne doute pas que vous en ayez grandement besoin, mais je suis hélas obligé de vous confisquer cet ouvrage qui ne figure pas au programme de mon cours. »

Il repartit s'asseoir à son bureau, tandis que Hermione rebouchait son trou à contrecoeur et que Lavande sembla se pétrifier sur place, balbutiant des mots à une vitesse incroyable : « Mais-qu'est-ce-qu'il-veut-dire-par-on-en-a-besoin ? J'ai-pas-besoin-de-ça-moi-je-suis-la-plus-jolie-fille-de-Gryffondor-pourquoi-a-t-il-raconté-ça-j'en-ai-pas-besoin! ». Ron profita de son état, raide comme un bloc (Lavande, pas le rouquin !) pour la déplacer délicatement - ha-hem - et prendre sa place.

« Sale type, marmonna-t-il, je suis sûr qu'il a expérimenté chacune de ces potions avant de se rendre compte que c'était peine perdue pour lui. » Hermione ne répondit rien, mais son visage arborait maintenant une délicate nuance de blanc.

« Encore heureux, tu t'imagines avoir une « sexualité ardente « avec lui ! » ricana Harry.

« Vaut mieux pas, fit le rouquin avec une grimace, en plus que tout le monde sait que les filles c'est pas son truc. »

« « Pas son truc ? » ? Tu veux dire qu'il préfère les harpies, c'est ça ? Ca ne m'étonne pas ! » Les deux garçons s'esclaffèrent - silencieusement bien sûr, même s'ils ne risquaient plus grand chose, le sablier de leur maison étant dans les négatifs depuis pas mal de temps de toute façon.

« Nan, tu sais ce que je veux dire, reprit Ron, il est un peu… « zou ».C'est pour ça qu'on l'a jamais vu avec une fille. »

« Zou ? » s'étonna le Gryffondor à lunettes (comme dit le proverbe, « Gryffondor à lunettes, Gryffondor à…chaussettes »)

« Harry, tu le fais exprès ou quoi ? » interrompit Hermione, qui venait de revenir à la vie et en profita pour s'insérer dans la conversation. « Il aime...il aime les hommes, c'est évident » chuchota-t-elle.

A ce moment-là, Rogue cessa un instant de discourir sur l'utilité d'utiliser des plumes de crapauds à trois têtes nés le 32 février pour les potions de Dégraissage des cuvettes de WC pour leur lancer un regard féroce, et ils se turent tous les trois. Pourtant, alors que l'homme recommençait à parler, Harry se mit à s'interroger sur lui. Son professeur, gay ? (déjà, rien qu'essayer de l'imaginer « gai » c'était mission impossible.) D'un autre côté, Ron l'avait dit, on ne l'avait jamais vu avec une femme.

Le maître des potions arrêta de parler et les élèves commencèrent à prendre note. Harry fit de même, bien qu'il n'eut aucune idée de ce qu'il fallait écrire. Il se résolut à recopier sur Hermione - et vivent les bonnes vieilles habitudes. Alors qu'il notait pourquoi il était préférable de se servir de plumes de crapauds à trois têtes plutôt que d'intestins de serpents à 2 pattes, il releva lentement la tête, et vit que son professeur avait les yeux perdus dans le vague. L'adolescent se rendit compte alors que l'emplacement de ce « vague » correspondait à son…entrejambes. (les bancs sont très hauts, ce sont encore des vieux modèles que Dumbledore n'a toujours pas voulu changer depuis 1547)

Le garçon referma précipitamment ses jambes entrouvertes et l'homme aux cheveux noirs sursauta, avant de se replonger rapidement dans son livre. Harry était abasourdi : Rogue, le mater ? Il essayer de continuer à recopier sur sa voisine, mais son esprit était définitivement ailleurs (ça depuis le temps qu'on le savait). La simple idée que son professeur si sombre et si froid puisse avoir une libido, ou même puisse désirer quelqu'un lui semblait inimaginable.

Rogue était…était Rogue, tout simplement. Il n'aimait personne, et personne ne l'aimait. Homme ou femme, aucune importance.

« Pourtant, je reconnais qu'il n'est pas totalement dénué de charme… », songea Harry.

Voix hystérique de la conscience : « Attend attends tu parles de ROGUE, là ! »

« Ta gueule la conscience. J'ai pas dit que je l'aimais, j'ai juste fait la remarque qu'il n'était pas SI moche que ça. Je veux dire, il a ptet pas les cheveux gras, ptet que c'est juste son shampoing qui fait ça, ou alors...c'est un produit spécial pour se protéger des vapeurs de potions, c'est ça. Quant à son nez...on le dit crochu, mais moi je le décrirais plutôt comme un cap, une péninsule, que dis-je - »

« Oui, que dis-tu voilà la question ! Fais toi une raison : il A les cheveux crochus et le nez gras, ce n'est pas un effet de ton imagination. »

Petite voix de l'imagination : « On a besoin de moi ? »

Voix sèche de la conscience : « Non merci j'ai déjà assez de problèmes avec ce gosse abruti. »

Voix surexcitée et pubère (fatalement) de Harry : « Si, attend, reviens - vire-toi la conscience. »

Voix très énervée de celle-ci (tout aussi énervée) : « Oh bon d'accord j'me casse, de toute façon je compte pour du beurre dans cette cervelle atrophiée. »

Harry : « Ouais, ouais c'est ça. Bon, l'Imagination. Voilà, heu, c'est Rogue. Je ne sais rien de lui, alors à toi. »

Petite voix de pucelle effarouchée de l'Imagination : « D'accord, mais je ne te promets rien tu sais...hihi...Bon, alors, que savons-nous sur ce mystérieux professeur, si ce n'est qu'il a déjà été Mangemort ? Qu'a-t-il du vivre ? Par quoi est-il passé ? Il a espionné le Seigneur des Ténèbres pour Dumbledore, alors qu'il risquait la mort ! Mais il est toujours là, il a survécu…c'est un sorcier avec de grands pouvoirs cachés.

Harry, toujours perplexe : « Mais pourquoi est-il si méchant ? » (naan j'fais pas de pub)

La conscience, avec un sourire sadique : « Parce qu'il hait les gosses attardés comme toi et que tout ce qu'il rêve de faire est de bouffer ce petit crâne d'arriéré ! »

Harry, surpris : « Tiens t'es re-là, toi ? »

La cosncience : « Chuis déjà partiiiiiiie. »

Claquement de porte dans le cerveau du Balafré.

L'Imagination, fulminante : « Je te jure, y a des coups de pieds aux terminaisons nerveuses qui se perdent ! »

Harry : « S'il te plééé, continue. Tu ne m'as pas dit pourquoi Rogue était si désagréable. »

L'Imagination, reprenant sa dignité : « Ha oui, et bien, avec tout ce que ce pauvre homme a souffert, il est méfiant. On a abusé de sa confiance lorsqu'il était encore jeune, peut-être a-t-on même prétendu l'aimer pour l'abandonner ensuite…Aujourd'hui son coeur est brisé, voilà pourquoi il porte sans cesse un masque d'indifférence, il a peur de s'attacher et de souffrir à nouveau. Mais je suis sûre que si quelqu'un prenait la peine d'essayer de se rapprocher de lui, avec douceur et patience, il découvrirait un homme extraordinaire. »

Harry, larme à l'oeil (mentalement, hein, pasque avec tous ces idiots de Serpentard) : « Je te remercie, j'aurais jamais trouvé ça tout seul. »

L'Imagination, faussement gênée : « Bah, si ça peut te rendre service. Je te laisse, je vais faire un tour du côté des insultes à Malfoy pour le prochain match de Quidditch, j'ai séché cette partie-là ces temps-ci. »

Harry : « Ok, merci. »

L'imagination: « A la prochaine ! »

Le jeune garçon sortit de sa torpeur pour remarquer que le professeur avait recommencé à dicter la matière. Il gribouilla quelques mots en vitesse sur son parchemin - après tout, Hermione serait ravie de lui prêter ses notes plus tard.

Harry était en train d'admirer les traits subtils du Maître des potions lorsque la sonnerie retentit. Les élèves se levèrent et commencèrent à ranger leurs affaires. Le jeune garçon en fit de même puis jeta un bref coup d'oeil discret à l'homme, et s'aperçut que celui-ci regardait à nouveau son entrejambes ; il détourna rapidement son regard, tandis que Harry refermait son sac avec un sourire en coin.

« Potter, restez ici. »

Plusieurs Serpentard ricanèrent, s'imaginant sans doute que l'idole des Gryffondor allait écoper d'une nouvelle retenue. Mais Harry, lui, savait que son professeur voulait en réalité lui avouer ses sentiments. Et il était prêt à les accepter. Il lui dirait lui-même ce qu'il ressentait en retour. Son coeur se serra d'une émotion intense alors que des yeux sombres se fixaient dans les siens. Le dernier élève, Ron, qui semblait encore plus abruti et effrayé que d'habitude (c'est possible ?) sortit finalement du cachot.

Enfin. Ils étaient seuls. Harry vit Rogue ouvrir la bouche, mais il ne lui laissa pas le temps de parler. Son amour fraîchement découvert prit le dessus :

« Moi aussi », dit-il avec assurance, permettant à une larme de couler le long de sa joue.

Le Maître des potions le regarda d'un air interdit pendant quelques secondes, puis il sembla finalement assimiler ce que l'adolescent venait de lui déclarer.

« Vous voulez dire, commença-t-il en fronçant les sourcils, que vous aussi vouliez me prévenir que ma braguette était ouverte ? Je vous ferai remarquer, Potter, que je porte une robe. »

Harry se pétrifia sur place. Il baissa lentement, très lentement la tête, et aperçut un morceau d'étoffe rouge recouvert de petits vifs d'or, qui appartenait sans conteste à un caleçon, lequel recouvrait sans conteste également son propre corps. Rouge de honte, il osa regarder son professeur pendant un bref instant : celui se retenait visiblement de rire.

L'Imagination, arrive gaiement en sautillant : « Tu m'as appelée ? Ca y est, tu as enfin révélé au nouvel amour de ta vie que tu l'aim - »

BAAM !

L'Imagination, le nez en sang : « Bé gu'est-ce gue j'ai fait ? »

Harry, très en colère : « La prochaine fois, au lieu de me sortir des conneries, TU LA FERMES ! »

La conscience, heureuse de ce qui est arrivé à sa collègue : « Et moi Riri, tu me reprends ? »

Harry, VRAIMENT très en colère : « NAAAN ! Dégagez toutes les deux ! » fit-il en remontant dignement sa braguette.

C'est ainsi que depuis ce jour-là, Harry Potter devint un pauvre légume lobotomisé de la pastèque, privé à la fois de sa conscience et de son imagination.

The (sad) End

Je vous avais prévenus c'est débile...mais bon j'essaie de proposer des solutions mouwa, c'est honorable…Si vo plis revieuwez tout plein j'en ai besoin c'est ma drogue ! -

Influence Donjon de Naheulbeuk