Bonjour/Bonsoir !

C'est avec joie que je vous présente le prologue de la nouvelle petite graine qui a poussé dans les rouages de mon cerveau !

Il s'agit d'un UA où les nations sont humaines. Ce ne sont d'ailleurs pas des nations.

Je me suis très largement inspirée du manga A Silent Voice, de Yoshitoki Oima.

Au niveau des pairings, nous aurons du FrUK bien entendu. Après, c'est à vous de décider pour le second. J'hésite entre du PruFra et du USFr. Eeeeh oui, Francis va avoir du pain sur la planche !

N'hésitez pas à me dire votre avis dans la rubrique des reviews !

Disclamer : Les personnages appartiennt à Hidekaz Himaruya. Une parie du scénario à Yoshitoki Oima.

Rating : K.

Pairings : FrUK et autres…


Francis Bonnefoy avançait, l'air décidé, dans les couloirs de ce lycée où seuls les ados ne parlant que peu le français étudiaient. Encore habillé de l'uniforme bleu et blanc de son propre établissement , ses cheveux soigneusement regroupés avec un ruban, il tenait à la main un cahier en piteux état, griffonné et déchiré aux bordures. Sa démarche rapide faisaient se retourner les lycéens sur son chemin. Mais il n'en avait cure. Un seul l'intéressait. Sa gorge se serra, et sa poigne sur le cahier se renforça. Non il ne devait pas se défiler. Il l'avait déjà fait toute sa vie. Et puis il était déterminé, déterminé à aller jusqu'au bout pour ensuite s'accorder du repos. Du repos sans fin.

Il croisa un groupe de filles qui semblaient parler anglais, et leur adressa un fin sourire. Certaines gloussèrent, d'autres répondirent à son sourire. Il s'approcha d'elles et passa une main dans ses cheveux blonds.

- « Excuse me Mesdemoiselles, but do you know where can I find Arthur Kirkland ?, les sollicita t-il.

- Erm… I think it is 208 !, répondit une brunette.

- Thank you so much ! »

Enfin il arriva devant la classe qu'il recherchait. Heureusement pour lui, la porte était déjà ouverte. Il lui fallait être discret, alors il ne passa qu'un bout de son visage. L'ouverture lui permit de découvrir une classe en pleine pause, avec une vingtaine d'élève qui s'asseyaient sur les tables, dessinaient sur le tableau, et discutaient avec énergie. C'était un brouhaha pénible dans lequel se mélangeaient au moins cinq langues. De l'anglais, de l'allemand, de l'espagnol, du portugais, de l'allemand.. Cette cacophonie de sons perturba Francis qui peina à trouver son objectif. Mais il eut beau regarder dans tous les coins, il ne le trouva pas. Dépité, il souffla.

- « Excuse me., marmonna une voix grincheuse derrière lui.

- Oh je suis dés- »

Francis, qui s'était retourné, se stoppa immédiatement . Une paire d'yeux de couleur émeraude le dévisagèrent avec une drôle d'expression. Comme de la stupeur et de l'incompréhension. C'était lui. Il en était certain. Comment pouvait-il oublier ses iris captivantes?

- « Arthur ! » commença le blond, tremblant.

Le dénommé Arthur ne répondit pas, et continua de dévisager, stupéfait, son interlocuteur. Il n'avait presque pas changé. Certes, il avait grandit d'au moins trois têtes, avait des joues plus plates, des cheveux plus courts, des épaules plus larges mais dans le fond, il avait toujours cette même expression axée sur la défensive, et surtout, ses sourcils épais qui lui donnait cet air si particulier.

- « Je te cherchais... Je dois te parler ! », continua Francis, avec un peu plus d'assurance, bien qu'il sentait son pouls accélérer de manière gênante.

Mais Arthur s'obstinait à le regarder avec des yeux ronds comme des billes. Francis en aurait éclater de rire si la situation n'avait pas été celle dans laquelle ils se trouvaient.

- « Tu te souviens de moi ? », finit-il par demander, dérouté.

Aucune réponse de nouveau.

Mais cette fois-ci, le jeune lycéen recula de quelques pas, avant de prendre la fuite en courant. Surpris, Francis le vit dévaler les escaliers principaux. Prenant soudain conscience que sa mission était en train de couler, il se mit à son tour à sprinter, pouvant apercevoir les cheveux sables de son objectif prendre un nouveau couloir. Il l'emprunta à son tour, et, voyant qu'ils étaient seuls dans ce coin, cria :

- « Arthur attends ! Tu ne te souviens pas de moi ? J'étais dans ta classe en CM2 ! Je m'appelle Francis Bonnefoy ! Ça ne te dis vraiment rien ?! »

Soudain, il glissa et tomba lourdement sur le sol. Il fallait qu'il se ridiculise encore davantage face à Arthur. Il resta contre le carrelage froid. C'était prévisible. Après tout ce qu'il lui avait fait subir lorsqu'ils étaient petits. Pas étonnant qu'il ne veuille pas le revoir. Il avait fait une connerie en revenant ici. Il avait laissé passer sa dernière chance.

Une main se posa sur son épaule, et agrippa sa veste. Il sentit qu'on le tirait vers le haut. Alors il poussa sur ses genoux et se redressa. Arthur se dressait face à lui, le visage grave. Enfin ils se regardaient les yeux dans les yeux, seuls, face à face avec leur passé. La tension était palpable.

- « What do you want, Francis ? »


Et c'est tout pour aujourd'hui !

Dans le chapitre 1, nous irons faire un petit tour dans le passé de nos deux protagonistes !