Bonjour à tous.
Me revoilà un bout de temps après, reprenant certain passage de ma fiction plus la mise en page depuis le départ!
N'hésitez pas à me suivre sur Twitter (Astral77) où je mettrais des infos sur l'avancement de mes fictions... ^^
Bonne lecture
Chapitre n°1:
« Jasper! Rends-moi mon IPod! » Je me jetais à moitié sur lui, essayant de lui reprendre de force.
« Rêve! » Me répondit-il en souriant de toutes ses dents et secouant la tête de droite à gauche, me narguant. Je décidais donc de le menacer, même si je connaissais d'avance sa réponse.
« Si dans trois secondes, tu ne me la toujours pas rendus, je te le jure, je te mords! »
« Oh, j'espère que tu n'as pas la rage. »
Je m'en doutais. C'était toujours comme ça entre nous. Toujours en train de se chamailler pour des broutilles… « Mais allez, fait pas ton chieur, je m'ennuie » j'avais beau faire une mine de chien battu, mes yeux les plus pleureurs mais rien. « Il reste encore une demie heure de vol avant d'arriver à Seattle. » J'avais agrippé son bras et le secouais dans tous les sens, espérant le fatiguer ainsi.
« Allez, trente minutes, c'est rien, tu ne vas pas mourir. »
« Passe-moi au moins une oreillette, une chacune comme ça. »
« Okay, mais jutes une! »
« Nan j'en veux dix. » Oui je sais, de vrai gamin, et ça pouvait durer longtemps encore. Mais bon, ça aussi ça faisait passer le temps.
« Han, très drôle. »
« Ouais, je le sais déjà. »
Je m'appelle Isabella Swan, mais je préfère Bella, et j'ai dix-sept ans. Mes parents ont divorcés quand j'avais trois ans, et je suis partie vivre avec ma mère. A l'âge de cinq ou six ans, elle rencontra un homme, puis c'est remarier. Il s'appelle Phil Withlock. Il a un fils âgé de dix-huit ans, Jasper. Tous les deux, on s'entend à merveille, entre deux chamailleries bien sûr. C'est mon grand, demi, frère et il est très protecteur. C'est peut-être pour ça que je n'ai jamais eu de copain d'ailleurs, il les fait fuir avant même que les gars m'apprécient. Oh et puis je ne sais pas. Après tout, je suis une des rares filles qui croient encore au prince charmant. Je me dis que le grand amour existe et arrivera surement un jour, tout seul. Je n'ai pas envie de me fatiguer à le chercher.
Bref, je vivais à Phœnix avec ma mère Renée, mon demi-frère Jasper, et mon beau père Phil. Mais désormais Jasper et moi irons vivre à Forks chez mon père, Charlie car Renée et Phil ont décidé de partir en vacances juste avant d'entamer le championnat de Base-ball où Phil participe.
Donc tout ça pour dire que nous allons finir le reste de notre année scolaire dans la petite bourgade nommée Forks, ce trou paumé où il fait mauvais temps quatre-vingt-dix-huit pourcent des jours de l'année. Où peu de rayon de soleil arrive à percer. Mais il y a aussi de rare jour où il fait un temps merveilleux, mais, comme je l'ai dit, c'est rare, très rare.
Nous atterrissons enfin. Je n'en pouvais plus. En plus les hôtesses venaient sans cesse nous réprimander parce que l'on faisait trop de bruit. Mais bien sûr! Ils ne nous ont jamais vus en dehors, ça se voit. Je suis d'un naturel calme... Quand je suis toute seule. C'est sûr qu'avoir un abruti pour demi-frère, c'est loin d'être reposant. Et pourtant je l'adore. On s'entraide. On est toujours là l'un pour l'autre. C'est comme ça entre nous.
« Bon maintenant qu'on est arrivé tu me rends mon IPod, sinon j'appelle Rosalie! »
Rosalie est la cousine de Jasper. C'est la fille de Flory, la sœur de Phil. Rosalie et Jasper se ressemble tellement qu'on pourrait croire qu'ils sont jumeaux. De toute façon, dans leurs familles ils se ressemblent tous. Ils sont tous grand, fin, blonds aux yeux bleu, doté d'un charisme fou, et d'un sourire de publicité mensongère pour dentifrice, oui car des dents aussi blanche juste avec un simple brossage, ça n'existait pas. Sauf pour cette famille.
Rosalie possède un certain pouvoir sur Jasper. Elle sait se faire écouter. Et quand elle le veut, elle peut être très autoritaire. Elle vit à Port Angeles. Ça sera plus simple de la voir dorénavant. Dès qu'elle venait à Phœnix, on se faisait une après-midi boutique. Je ne suis pas très fan de shopping, ou du moins pas autant que les filles en règle générale, mais on dit et on fait tellement de connerie que j'ai appris à aimer ces après-midi. Et j'essaye toujours de nouveaux styles, à la basketteuse à la fille ultra superficielle.
J'espère que je vais bientôt la revoir, ça fait presque un mois qu'on ne s'est pas vu. Il y a bientôt les petites vacances, elle a intérêt de venir.
« Nan t'oserais pas? » Oui comme je le disais, mon frère la craignait en quelque sorte. Il avait légèrement pâlit sous la menace.
« Bien sûr que si! »
« Bon okay, je te le rend. »
« Merci, de toute façon je compte quand même l'appeler. »
Je me mis à rire tandis qu'il grinça des dents. « Bella! Je sens que tu vas gouter l'eau de la cuvette ce soir. »
« Espèce de... de... Crétin fou furieux d'engins dangereux à... à... à deux roues! »
Bien sûr, il se moqua de moi, et souffla de façon exagérer comme si il était vraiment désespéré. « Tu peux pas appeler ça comme tout le monde! C'est à dire une "moto" M. O. T. O., surtout que tu aimes bien quand je t'y emmène avec. »
« Ouais mais quand tu m'énerve, je n'aime plus! »
« Gamine! »
« Gamin! »
« Crétine! »
« Crétin! »
« On va aller loin si on continu comme ça. »
« Ouais donc tu devrais arrêter. »
Après notre petite discussion sympathique, on récupèrera nos bagages et rejoignait Charlie qui attendait dehors à côté de sa voiture de police. Oui, Charlie est le chef de police de cette petite bourgade, Forks! Il doit s'ennuyer. Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de crime là-bas.
« Bonjour papa! » Je le saluai chaleureusement, le prenant dans mes bras. Je ne le dis pas, ou peu, mais il me manque.
« Bella, Jasper, les enfants, comment allez-vous? Ca fait si longtemps, vous avez changé. Toi Jasper, tu as bien grandi. »
« Merci Charlie. »
« Papa! On n'est plus des enfants. »
« Oh, oh! Comparer à moi, désolé mais vous l'êtes encore et pour un certain temps je dirais même. »
On tassa nos valises comme on le pouvait dans le coffre de la voiture, et le reste sur la banquette arrière.
« Bon lequel d'entre vous monte devant cette fois? »
Ah oui, c'est vrai j'avais oublié. A chaque fois, c'est la guerre. On se bouscule tout le temps pour avoir le siège avant. Comme ça on avait le pouvoir de choisir notre station de radio... Et surtout, c'est bien plus confortable.
« Moi » criais-je à toute allure.
« C'était déjà toi la dernière fois » répliqua Jasper en m'empêchant de monter.
« Oui mais sinon je suis malade quand je monde derrière. »
« Ouah, la vielle excuse, tu n'as jamais été malade. »
« Ouais mais c'est nouveau, tu ne le savais pas? C'est passé aux infos pourtant. »
« Hop hop hop les enfants. On va expédier ça vite fait bien fait. Faite pierre, papier, ciseaux. Car si c'est moi qui choisis, j'entends déjà vos jérémiades "chouchou", "tu l'as payé"... et toutes ces conneries que vous me sortez depuis petits. J'ai assez fait cette erreur! »
Bon, comme le décida Charlie, on fit pierre, papier, ciseaux. J'ai remarqué à force de jouer à ce "jeu" qu'on sortait souvent, même presque toujours "ciseaux" en premier, donc je fis pierre. Et bingo! Comme prévu, je gagnai. J'étais trop forte à ce jeu. Il n'y avait pas besoin d'être super adroite, ou même adroite tout court pour gagner, donc c'est bon pour mon cas.
« Hé hé hé, dans les dents frérot, c'est moi qui monte devant, je vais pouvoir choisir ma radio, nananèreuh! »
« Ah! Désolé Bella, mais ma radio est cassée, on me la répare demain normalement. »
Quoi? Non, ce n'est pas vrai. C'est juste pour ça que je veux aller devant. Il n'aurait pas pu le dire avant? Et ce Jasper qui se moque de moi, il ne perd rien pour attendre. Je vais le tuer. Abruti de demi-frère!
