Le pensionnat des illusions
Résumé : Mai et toute l'équipe de SPR sont appelés à la rescousse par le directeur d'un pensionnat. L'établissement qu'il possède devra fermer si on ne fait pas quelque chose contre les disparitions d'enfants, de plus en plus fréquentes.
Chapitre 1
Mai se mit à courir. Elle savait pertinemment que quoi qu'elle fasse désormais elle arriverait en retard au travail mais il était inutile de faire attendre son patron plus longtemps. Si j'arrive trop tard, il ne restera probablement plus qu'à me chercher un nouveau job. En plus, je ne peux pas dire que j'ai du rester après les cours puisqu'on est samedi…
Sans vraiment savoir comment, la jeune fille parvînt à se frayer un chemin dans la foule et finit par apercevoir l'immeuble dans lequel elle travaillait. Elle ne prît même pas la peine de ralentir l'allure, et ouvrit la porte vivement. Un énorme fruit se fit entendre lorsque Mai s'écrasa au sol, entraînant au passage celui qui avait eu le malheur d'être sur son passage.
Elle se redressa et aperçu Bou-San, qui se frottait le crâne (il a du se prendre la tête dans le mur). Elle l'aida à se relever en s'excusant et il s'apprêtait à lui faire jurer de ne plus jamais courir en ouvrant une porte lorsque que voix se firent entendre. Mai regarda Bou-San et lui demanda ce qu'il se passait.
_ « Un client, répondit le moine, mais inutile de faire du thé, Naru s'en est chargé.
_ J'ignorais qu'il savait en faire
_ Je n'ai guère eu le choix, intervînt une voix familière, puisqu'une « certaine » personne est « encore » arrivée en retard. »
Mai ne trouva rien à répondre et se demanda où était le client dont Takigawa avait parlé. Il émergea du bureau de Naru, où l'entretien avait visiblement eu lieu. C'est plutôt bizarre, pourquoi ne pas avoir fait comme d'habitude ? Laissant cette question de côté (du moins, pour le moment), Mai regarda le client remercier Naru et sortir. Presque immédiatement, elle tenta de trouver une excuse à son retard.
_ « Désolée, commença-t-elle, il y avait des embouteillages …
_ J'ignorais que tu avais une voiture, fit remarquer le patron, par contre, ajouta-t-il en voyant son assistante devenir plus rouge qu'une tomate, je savais que ton cerveaux avait du mal à fonctionner le matin. »
Agacée par les remarques de Naru, Mai fit mine de le pourchasser lorsqu'il s'éloigna mais Bou-San choisit à ce moment de lui éviter une humiliation en la retenant par les bras. La jeune fille ne lui demanda pas de la lâcher, après tout, il était certain qu'une fois devant lui, elle ne ferait que le provoquer, ce qui risquait d'aggraver son humeur déjà mauvaise.
Quelques minutes plus tard, elle était calmée et commença à faire du thé, sachant que John, Ayako et Masako arriveraient un peu plus tard. Elle en amena à son patron et à Lin, enfermés dans leur bureaux respectifs, et retourna vers Takigawa sans que qui que ce soit ne l'ai remerciée. Lorsque tout le monde fût présent, Naru sortit enfin de son bureau et tenta de leur expliquer la situation.
« Notre client est cette-fois le directeur d'un pensionnat, à quelques heures de Nagoya, qui vient d'ouvrir ses portes. En quelques mois, plusieurs enfants ont disparu et on est toujours sans nouvelles. Si on ne fait rien, l'établissement devra fermer et il perdrait beaucoup d'argent. Certains enfants lui ont dit qu'ils avaient peur car des ombres se déplaçaient sur les miroirs où les murs. D'autres incidents de ce genre l'ont convaincu de faire appel à nous. »
Mai ne pouvait s'empêcher de revoir la salle recouverte de sang d'une de leurs précédentes enquêtes, impliquant elle aussi des disparitions. La jeune fille frissonna et observa Naru attendant qu'il ne reprenne la parole
« Retrouvez-moi ici demain à dix heures avec de quoi partir une semaine. Inutile que tout le monde prenne sa voiture donc John passera prendre Masako et Takigawa voyagera avec Ayako. Vous pouvez rentrez chez vous pour aujourd'hui mais, et c'est surtout valable pour Mai, ne soyez pas en retard demain.»
Tout le monde se leva et se prépara à partir, sauf Mai qui fixait son patron avec mauvaise humeur. Finalement elle lui tira la langue, sans déclencher la moindre réaction chez lui, se leva et repartit chez elle.
Une fois dans son minuscule appartement, elle récupéra sa valise et y jeta quelques affaires indispensables. Elle y ajouta des photos de ses parents, un peu de nourriture et le livre sur lequel elle devait rédiger quelques lignes pour un de ses cours.
Elle s'allongea ensuite sur son lit, observant le plafond. Nagoya, en voilà une belle ville, je me demande si elle a changé depuis que j'y suis allée. Quoi qu'il en soit, hors de question que j'en parle avec les autres, ils comprendraient que je leur ai menti. Perdue dans les souvenirs de ses parents, Mai ne se rendit pas compte que le ciel s'obscurcissait et seuls des coups sur sa porte purent la sortir de sa torpeur. Elle se leva difficilement et ouvrit la porte. Sans prendre la peine d'attendre d'y être invité, Naru entra dans l'appartement et attrapa la valise de son assistante, tellement choquée qu'elle ne bougeait pas. « Changement de programme, annonça-t-il, on part maintenant ». Elle remarqua alors que tous les autres étaient là aussi et se décida enfin à suivre son patron. Il a dû se passer quelque chose.
Durant le voyage, tout ce qu'elle apprit était qu'un enfant venait d'être retrouvé mais qu'il était malheuresement déjà mort. Je suppose que notre client a de plus en plus de pression pour qu'il ferme son pensionnat. Ce que je ne comprend pas c'est qu'il ait pu convaincre Naru de venir plus tôt. Elle se rendit soudain compte qu'elle était en train de fixer son patron (être amoureuse de quelqu'un aussi narcissique que lui était vraiment fatigant). Mai détourna les yeux, et se rendit compte que Lin avait remarqué son manège grâce au rétroviseur et elle rougit légèrement.
Après plusieurs heures de voyage, le van, suivi des voitures de Bou-San et John s'arrêtèrent devant un immense bâtiment, qui faisait penser à un manoir gigantesque. Mai ne pût s'empêcher de le fixer. pendant ce temps Naru expliqua que tout le monde était parti temporairement pour qu'ils puissent travailler dans de meilleures conditions et résidait dans un hôtel de Nagoya. Naru observa le bâtiment quelques instants avant d'y entrer. Les autres l'y suivirent sans hésitation, mais Lin fit demi-tour, pour attraper le bras de la jeune fille qui était tpujours captivée par le bâtiment.
_ " Vous avez remarqué quelque chose que vous êtes entrés ? demanda-t-elle
_ Non, répondit Lin, Pourquoi ?
_ Rien, je dois juste être fatiguée ..."
Lin resta silencieux et Naru les rejoignit.
"La base est la deuxième salle sur la droite. Maintenant, Mai va monter les étagères, pendant qu'on décharge le matériel."
La jeune assistante obéit sans discuter et récupéra les étagères avant de se diriger vers le pensionnat. Elle observa les alentours dès qu'elle y entra mais rien d'anormal ne vînt
perturber le silence.
C'est bizarre quand même, j'aurai pu parier que le bâtiment a ondulé lorsque les autres y sont entrés.
N/A : J'essayerai d'écrire la suite le plus vite possible donc si vous voulez la suite, review et je serais encore plus rapide.
