Coucou tout le monde!!
Oui me revoilà avec une nouvelle fic, je sais, je suis folle d'en commencer une nouvelle alors que j'ai pas fini la précédente...
En fait, ce prologue est écrit depuis un an, et je me fais harceler par une de mes chères revieweuse (Angie59 pour ne pas la nommer ^^) pour le publier alors voilà, j'espère que tu es contente miss!!! ^^
Je me suis essayée à un nouveau style, à savoir écrire à la première personne...j'espère que ça vous plaira autant que mes autres fics!!
Oh, et le chapitre 1 est déjà écrit aussi, le deuxième est en cours. Par contre je ne garanti pas une publication régulière, je suis en pleine fin de stage et bien en retard pour tout boucler à temps...et donc pas forcemment le temps d'écrire comme je le souhaiterais...
Bonne lecture!!
Althea la Marmotte ^^
Prologue
Les histoires…elles sont comme les grains de sable…particules insignifiantes dans leur individualité, voire même totalement inintéressantes pour certaines. Elles s'échappent aussi rapidement qu'une poignée de sable de votre main et personne n'arrive à les retenir assez vite avant qu'elles ne s'enfuient et ne se perdent à jamais dans le cours de l'Histoire.
Mais ce sont bien elles, mises les unes après les autres qui nous façonnent et font de nous ce que nous sommes. Tout comme un grain de sable n'est rien à l'échelle de l'univers, une histoire n'est pas grand-chose à l'échelle d'une vie. Mais prenez plusieurs grains de sable et vous en obtiendrez une poignée, et ainsi de suite. Et réfléchissez ensuite un moment à chacun de ces grains la composant : si vous en enlevez un seul, toute la structure se désagrège et retombe à l'état de poussière, à l'état d'insignifiance.
Alors peut-être que nos petites histoires ne sont pas si insignifiantes que ça, en fin de compte ? Peut-être valent-elles la peine d'être connues ?
Laissez-moi vous en racontez une, d'histoire a priori insignifiante… Laissez-moi-vous conter l'histoire d'une vie, certes quelconque, certes sans grande importance à côté de toutes celles qui peuplent notre monde, mais la mienne avant tout. Parce que malgré son manque d'originalité, elle a influée sur celles d'autres grains de sables aussi perdus que moi dans le gigantisme de notre univers…et c'est ça qui les rends si unique.
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Mon histoire est simple et aurait pu arrive à n'importe qui, quand on y réfléchit. Elle est celle d'une jeune fille et d'un jeune homme qui se rencontrent au gré des hasards de la vie, qui apprennent à se connaitre petit à petit avant d'entremêler leurs vies solitaires pour faire un bout de chemin à deux, et qui finissent, au bout du compte, par se retrouver aussi seuls qu'au début, mais grandis d'une force et d'une vision de la vie autrement plus belle.
Comme vous pouvez le voir, rien de très extravaguant dans l'histoire que je vais vous faire partager là. Et si je vous dis que cette histoire est la mienne et celle d'un certain Sirius Black, vous la trouverez encore moins originale, j'en suis sûre. Mais si vous prenez la peine de la suivre jusqu'à son dénouement, vous y verrez peut-être un petit quelque chose qui la rendra unique à vos yeux, tout comme chaque vie est unique au monde.
La première fois que j'ai rencontré le dénommé Sirius Black, j'avais environ onze ans. Je venais d'arriver dans la grande infirmerie de Poudlard, école de magie renommée dans laquelle je venais de faire mon entrée en tant que petite première année à Serdaigle. Alors vous vous demandez surement ce que j'y faisais, dans cette infirmerie aussi blanche que la neige d'hiver ? Rien de bien grave, un simple évanouissement en cours de Sortilège m'y avait valu un petit séjour d'une nuit. De deux jours en fait… cela faisait quelques jours que la rentrée avait eu lieu et le manque de ma famille avait engendré chez moi une légère dépression qui s'était traduit par un manque cruel d'appétit. D'où l'évanouissement en cours.
Enfin, j'étais donc dans mon lit aux draps blanc, à l'infirmerie aux murs blanc, en train de prendre les potions que me tendait Miss Pomfresh, l'infirmière en blouse blanche, quand un groupe de quatre garçons fit une entrée fracassante.
Le premier était affublé de sortes de lianes qui lui poussaient sur tout le corps et venaient s'accrocher à tout ce qui se trouvait sur son passage, rendant son avancée assez périlleuse, mais également assez comique. Pour tout vous dire, je n'ai pas pu me retenir de sourire devant la scène qui s'étalait sous mes yeux.
Un deuxième garçon, au visage aussi vert que l'herbe du parc le suivait péniblement en crachant une quantité impressionnante de feuilles d'arbre par la bouche. Je dois dire que cela n'a fait qu'accentuer mon hilarité qui commençait alors à devenir plus difficile à cacher. Mais ils étaient trop occupés avec leurs petits problèmes pour faire attention à moi.
Apparut derrière un troisième larron, qui tentait vainement de couper toutes les lianes qui pendaient du premier afin de pouvoir avancer sans s'emmêler les pieds dedans. Il était suivit d'un quatrième qui courrait derrière en glissant régulièrement sur les morceaux de lianes et les feuilles qui jonchaient le sol derrière eux.
-Vous revoilà encore ! Ronchonna alors la petite infirmière en les voyant débouler ainsi dans son infirmerie tout juste lavée. Vous ne pouvez pas vous tenir tranquille plus de trois jours et vous revoilà déjà en train de faire des âneries dans tout le château ! Vous mériteriez que je vous laisse dans cet état pour le reste de la journée !
S'étant stoppés net dans leur course effrénée au son de la voix de l'infirmière, les quatre garçons la regardèrent avec des yeux effrayés. Le premier essaya de lui dire quelque chose, mais ne fit qu'empirer son sort et des lianes vertes et brunes surgirent de son corps et s'agrippèrent à ses trois amis pour les renverser tous les quatre sur le sol dallé de la pièce.
Miss Pomfresh poussa un soupir exaspéré et leur ordonna de s'installer dans les lits à côté de moi, le temps qu'elle termine de s'occuper de mes potions. Je pense que c'est à ce moment là qu'ils se sont aperçus de ma présence. Ils m'ont tous quatre jetés un regard étonné comme si je venais d'apparaitre d'un seul coup de baguette magique. Heureusement pour moi, j'avais arrêté de rire dès que l'infirmière s'était mise à ronchonner, ils n'auraient certainement pas très apprécié que je me moque d'eux ouvertement. Finalement, Miss Pomfresh a tiré le rideau entre mon lit et celui du garçon aux lianes et est partie s'occupée d'eux.
A l'époque, je ne savais pas encore à qui j'avais eu affaire. Je n'ai su que par après que je venais de rencontrer pour la première fois, le célèbre groupe qu'on appelait déjà les Maraudeurs, et donc le fameux Sirius Black.
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Les années ont passées, et je suis toujours une petite Serdaigle, âgée de 16 ans maintenant. Mais je crois que je ne me suis encore pas présentée ! Veuillez m'en excuser et me laisser réparer cet oubli dès à présent.
Je suis donc une étudiante parmi tant d'autre, dans la célèbre école de magie qu'est Poudlard. Comme vous l'avez bien compris, je suis à Serdaigle et j'entre en sixième année dès ce matin. Je m'appelle Héméra Connor, et j'ai un physique assez commun, qui contraste donc assez bien avec mon nom : de taille moyenne, j'ai les cheveux noirs et les yeux verts, ni trop grosse, ni trop maigre, pas spécialement moche, mais pas une beauté non plus, je suis juste normale. Les gens ne se retournent pas sur mon passage, je ne suis pas de celle qu'on admire ou qu'on craint et je n'ai rien de bien extraordinaire, si ce n'est mon prénom.
Héméra… Vous vous demandez bien ce que c'est pour un prénom, hein ! Laissez-moi-vous éclairer sur ce point. Dans la mythologie grecque, Héméra est la fille d'Erèbe, les Ténèbres, et de Nyx, la Nuit. Elle personnifie le jour et représente la Lumière Terrestre. Vous devez trouver ça bien présomptueux de s'appeler ainsi, je parie ! Pour ma défense, je vous dirai que ce n'est pas moi qui ai choisit mon prénom, mais ma mère.
Elle a insisté pour me prénommer de la sorte, c'est une espèce de bataille personnelle pour elle. Ma mère appartient en effet à une de ses nobles familles qui ne jurent que par la pureté du sang. Reniée pour avoir choisi de se marier par amour à un traitre à son sang, elle a en quelque sorte symbolisé sa victoire sur sa famille en nommant sa fille unique Lumière Terrestre, comme pour renforcer encore plus son arrachement total à son obscur passé. Enfin bref, je n'ai pas eu mon mot à dire mais finalement, je dois avouer que ça ne me dérange pas plus que ça…je me dis que ça aurait pu être pire, vous imaginez si ma mère m'avait appelée Gertrude ou Roberte ? Je crois que je ne serais jamais sortie de ma chambre de toute ma vie !!
Ensuite, mon nom de famille : Connor. Rien de très flamboyant la dedans, un nom assez classique, et pourtant… Il y a bien longtemps, les Connor's étaient une grande famille au Sang-Pur, un des piliers de la société sorcière. Puis peu à peu, ils en sont venus à laisser de côtés les traditions, soit parce qu'ils n'y croyaient plus, ou tout simplement par manque d'intérêt à la question. Finalement, ils sont même arrivés au point d'oublier une partie de leur nom de famille et le « s » d'appartenance s'est envolé, relégué au passé avec toutes les croyances qu'il véhiculait. Nous sommes devenus les Connor, tout simplement.
Voilà, maintenant que vous savez à qui vous avez affaire, je vais peut-être pouvoir continuer à vous raconter mon histoire, l'histoire de ma vie. Elle était toute simple au départ. Je suis née dans une famille plutôt aisée, et mes parents n'ont jamais eu d'autres enfants. J'ai eu une enfance heureuse, dans les traditions de famille sorcière : mes parents se sont occupés de mon éducation dès lors que j'ai manifesté un début de pouvoirs magiques, et je suivais en parallèle des cours moldus, petit caprice de ma mère. Lorsque j'ai eu onze ans, j'ai reçu une lettre me disant que j'étais inscrite à l'école de sorcellerie de Grande-Bretagne, Poudlard.
Je savais évidemment ce qui m'y attendait, mes parents m'ayant racontés maintes et maintes fois leur scolarité dans la célèbre école. J'ai donc pris le Poudlard Express, sur la voie 9 ¾, pour la première fois le 1er septembre 1971. Une fois arrivée au château, c'est sans surprise que je me suis retrouvée chez les Serdaigles, toute ma famille y étant passée avant moi. Je m'y suis fait une amie, Celeste Lowood, qui est dans la même année que moi. Bref, rien de très passionnant, une histoire semblable à tant d'autres.
Mais c'est aussi là que j'y ai rencontré Sirius Black. Ca je vous l'ai déjà expliqué avant. Evidemment, je ne me suis pas contentée de le croiser à l'infirmerie, vous vous en doutez. En fait, il ne s'est pas vraiment passé grand-chose dans ma vie, jusqu'à mes 14 ans…C'est là que tout a commencé à basculé.
On croit toujours qu'une vie calme et sans vague est ennuyeuse, et on cherche à tout prix le changement qui nous prouverait que notre vie est autre chose, qu'elle est meilleure que ce que l'on croit. Mais une fois que vous êtes en plein dans votre nouvelle vie si aventureuse et imprévue, vous vous retournez en arrière, et c'est là que vous vous dites que finalement, une vie tranquille, c'était pas si mal…A plus fort raison quand vous n'avez pas choisi de modifier votre vie, mais que c'est la vie elle-même qui vous as imposé cette transformation.
J'avais une vie sans problèmes, classique certes, mais suffisante pour moi. Je ne rêvais pas de changement ou de métamorphose surprenante. Et pourtant…Ma vie s'est trouvée radicalement transformée un beau jour de printemps 1974, je venais de faire 14 ans et j'étais sur le point de terminer ma troisième année d'étude. Je n'ai pas eu le choix, ça m'a été imposé, j'ai du l'accepter. Maintenant, je vis avec, jour après jour, et ce jusqu'à la fin.
Puis, il y a peu de temps, trois mois de ça en fait, Sirius Black est à nouveau entré dans ma vie. Plus subtilement que les fois d'avant certes, mais il est bien là. Il sort avec Celeste, ma meilleure amie ! Encore un de ces changements dont on se passerait bien mais qu'on doit pourtant supporter et avec lequel on doit continuer à vivre, malgré tout.
Non, ce n'est pas ce que vous imaginez, je ne suis pas jalouse de ma meilleure amie parce qu'elle sort avec Sirius, loin de là. C'est une fille très bien et je suis bien contente pour elle. C'est juste que l'arrivée de Sirius dans sa vie a modifié un peu les choses entre elle et moi et qu'il faut du temps pour s'habituer à cette nouvelle situation. Elle passe beaucoup de temps avec lui, et par la même occasion, on passe toutes les deux beaucoup de temps avec son groupe d'amis, les Maraudeurs. Etant donné que je suis d'un naturel plutôt réservé, débouler ainsi dans un groupe, de quatre garçons en plus, ce n'est pas facile tous les jours.
Et je pressens que cette année ne va pas être de tout repos non plus…En fait, depuis ce fatidique 22 avril 1974, toute ma vie part en vrille sans que je ne puisse m'y raccrocher : je suis condamnée…
Je m'appelle Héméra Connor, j'ai 16 ans…Et je vais mourir…
Voilà, le ton est donné...^^
Plus d'explications dans la suite, si ce début vous plait bien sûr!!!
Bisous
Althea
