« Arrête ! Cria le petit frère de Bella. Mère !
-Il va falloir arrêter cette manie de supplier Mère si tu veux devenir un vrai diable ! Dit-elle en le maintenant au sol. Donc je vais répéter, ne touche plus à mes affaires c'est compris sal morveux ?
Elle enleva sa main du cou d'Eric et le laissa par terre. Elle descendit ensuite petit-déjeuner avec ses parents sa grande sœur Angela et son frère Eric les rejoint non sans râler. Son père, Charles, lisait le journal, un petit sourire sur les lèvres. Son père était un homme très puissant, sa mère et lui se ressemblaient beaucoup ils étaient tous les deux très surs d'eux, tous les deux étaient très beaux. Sa mère était toutefois plus stricte que son père. En fait, Bella n'était même pas sûre que l'un de ses deux parents ait jamais voulu des enfants.
Son petit frère Eric avait treize ans. Il entrait dans un état de rébellion ce qui pouvait être très agaçant pour Bella qui adorait la belle époque ou elle pouvait le manipuler à sa guise. Quant à sa sœur Angela, elle avait vingt ans. Angela était dans un état de rébellion bien pire que celui de son frère. Sa rébellion s'adressait à sa famille et à ce qu'ils étaient. Ses parents ne se gênaient pas de montrer qu'elle les décevait beaucoup. Elle refusait catégoriquement d'être une vraie diablesse. Bella avait apprécié sa sœur lorsqu'elles étaient petites, mais la jeune diablesse n'arrivait pas à comprendre qu'on puisse renier ses origines de cette façon. A dix-huit ans, sa sœur s'était empressée de partir vivre en France. Elle se contentait de rentrer lors des vacances scolaires. Elle y étudiait l'art. Cependant, au fil du temps, Angela avait voulu revenir vers sa famille, bien que sa manière de vivre ne lui plaise pas.
Du côté de Bella, c'était bien différent. Ses parents étaient fiers d'elle et elle le savait bien. Ils voyaient en elle une très grande diablesse :
-Ta sœur a raison Eric ! Confirma sa mère.
-Elle a toujours raison ! Râla encore une fois Eric.
-Qu'est-ce qu'on va faire de ce gamin, déjà qu'on a échoué avec la première, s'épuisa son père.
- On est à trente-trois points pour Père et zéro pour Angela, commenta Bella.
Angela était habituée à ce genre de méchanceté mais avait décidé de garder espoir quant au retour de sa sœur vers le bon côté.
Bella prit son sac, sa veste et sortit. Ses relations avec sa sœur n'avaient pas toujours été ainsi. Lorsqu'elles étaient plus petites, elles étaient toujours ensemble, faisant des bêtises sans cesse. Sa sœur essayait pour elle ne savait quelle raison, de lui faire prendre conscience que ce qu'elles faisaient n'avait aucun sens. Pour Bella, ça en avait. Elle adorait le sentiment qu'elle éprouvait quand elle humiliait quelqu'un ou qu'elle faisait de la vie de quelqu'un un enfer, elle se sentait puissante. Elle adorait ça. Elle conduisit jusqu'au lycée et aperçut Rosalie, sa meilleure amie. Elle aussi était une diablesse. Sa famille et elle avaient emménagé deux ans auparavant.
Bella aperçut une pauvre fille passée à côté d'elle, encore une souffre douleur. Rosalie comme à son habitude lui fit un croche-patte, mais la fille l'évita se recula Bella s'avança et lui fit un croche-patte à son tour. Rosalie qui était en colère d'avoir raté sa cible, fit un grand sourire à la victime.
« Quand je veux que tu tombes, tu tombes !
La fille effrayée ne répondit rien. Bella rit, prit son amie par le bras et elles marchèrent vers leur classe :
-C'est dingue ces humains qui se croient plus intelligents que nous ! S'exaspéra Rosalie.
-Ne t'inquiètes pas, je me charge de leur rappeler qu'ils ne le sont pas.
C'est satisfaites d'elles-même que Rosalie et Bella entrèrent dans la salle de cours. Elles avaient cours de mathématiques :
-Mesdemoiselles, ravi que vous nous fassiez l'honneur de votre présence ! Leur lança le professeur de mathématiques.
L'école était plus un passe-temps pour les jeunes femmes :
-Mademoiselle Martens, vous viendrez me voir à la fin du cours, reprit-il en s'adressant à Rose.
-Avec plaisir monsieur, répondit-elle avec un sourire sur les lèvres.
Rosalie couchait avec le professeur. Elle s'amusait avec lui. Il ne plaisait pas à Bella, bien qu'assez séduisant, les professeurs de mathématiques étaient trop cérébrales pour elle. Elle préférait pour sa part, s'amusait avec les joueurs de l'équipe de football. Ils ne posaient aucune question et c'était mieux ainsi. Ils étaient jeunes et donc faciles à manipuler. Elles s'assirent au fond de la classe. Le cours débuta et quelqu'un frappa à la porte :
-Excusez-moi, monsieur Martens mais il y a un nouvel arrivant, fit le proviseur du lycée.
Le nouveau s'avança. Il était grand, mince. Il avait des cheveux cuivrés et de beaux yeux verts. Il était magnifique. Bella sentit une petite tape de Rose qui voulait surement dire, qu'elle aussi le trouvait à son goût :
-Edward, vous pouvez vous installer, proposa le proviseur. Mesdemoiselles, les salua-t-il.
Il referma la porte. Le nouveau alla s'assoir au deuxième rang à gauche :
-Il est pas mal du tout, fit Rosalie. »
Bella ne répondit rien, et fit semblant de suivre le cours. Elle fixa le nouveau qui d'ailleurs se retourna et la regarda. Elle ne cessa pas pour autant de le fixer. Il lui sourit, mais elle ne lui sourit pas en retour. Il l'intriguait. Lorsque la sonnerie sonna, elle le vit s'avancer vers elles, mais Bella se dépêcha de sortir de la salle. Qui était-ce ? Il fallait qu'elle se ressaisisse, ça n'était qu'un garçon comme les autres. Bella sentit un bras se mettre autour de ma nuque :
-Salut beauté !
-Mike, s'exaspéra-t-elle. La journée avait pourtant si bien commencé.
Il rit d'un air forcé puis :
-Toi, moi, fête, ce soir, ça te dit ? Proposa-t-il.
-Bien sur, quelle question, bien sûr tu peux t'enlever de la liste. Ou se passe la fête ?
-Chez Emmett.
-Okay, j'y serai peut-être. »
La journée se passa sans soucis. Bella sécha la dernière heure de cour, le cour de philosophie. Elle savait que le professeur la couvrirait. Elle l'avait, comme bien d'autres professeurs, dans sa poche. Elle avait un soir couché avec lui, et depuis le menaçait de tout dévoiler s'il ne l'aidait pas de son côté. Bien sur, cela marchait. Elle était donc libre de sécher, d'avoir des mauvaises notes, ou même de se faire remarquer en cours. Plusieurs professeurs étaient à ses ordres grâce à cette technique. Le proviseur, quant à lui, était aux ordres de son père. Celui-ci était très important pour la ville, étant le maire de celle-ci. Le proviseur connaissait l'influence importante de Charles. Et savait qu'il ne fallait évidemment pas contredire sa chère fille.
La vie était tellement belle lorsqu'on était un membre de la Confrérie des Diables. Rosalie et elle avaient fait du shopping et avaient acheté des superbes tenues pour le soir. Les soirées chez Tyler étaient toujours sensationnelles. Descendant de parents riches, il pouvait se le permettre. Bella décida de la faire comme à mon habitude, à la manière provocatrice. Elle s'acheta une robe moulante, qui pouvait laisser deviner ses belles formes, car oui de ce côté-là aussi elle était chanceuse. La robe était rouge et faisait parfaitement ressortir sa peau blanche comme l'ivoire.
Après le shopping, elle rentra chez elle pour se préparer. Dans le salon, elle trouva Angela qui parlait au téléphone dans une langue que Bella reconnue comme étant le français. Ayant beaucoup de facilités dans les études, elle avait aussi appris le français pendant cinq ans :
«Ne t'inquiète pas, je vais bien, fit sa sœur se voulant sûrement rassurante.
-…
-Pour Eric , ça ne devrait pas être trop compliqué, je sens bien qu'il est dans une phase ou tout se joue, mais Bella, elle, c'est une vraie peste. Elle est sûre d'elle. Elle incarne la parfaite diablesse dont mes parents rêvent…
Angela se retourna étonnée de voir sa sœur qui se tenait devant elle :
-Heu…Xavier, il faut que je te laisse. Je te rappelle plus tard.
Sa sœur s'empressa de raccrocher :
-Eh bien, Angela, je crois que je viens d'interrompre une discussion importante. Je me trompe ?
-Quoi ? Non !
-Tu sais, ce qui fait que tu ne seras jamais une bonne diablesse, est que tu ne sais pas mentir.
-Lâche-moi ! S'exclama Angela.
-Bien ! Enfin un peu de colère. Bravo ! Tu es sur la bonne voie, félicita Bella.
-Tu veux que te dise Bella ? Je ne m'abaisserai pas à ton niveau. Ce que tu es me dégoûte, mais ça n'est qu'une question de temps pour que ça te dégoûte aussi.
-Ce que je suis ? Mais ma chère sœur, même si tu penses être différente, au fond toi et moi, nous savons très bien que tu es comme moi. Toi aussi, tu aimes cette sensation de pouvoir, n'est-ce pas ?
Angela sembla perdre ses moyens :
-C'est faux ! S'énerva-t-elle.
Bella s'esclaffa :
-Tu reviendras vite de notre côté. C'est en toi. »
Sur ce, elle monta les marches et se dirigea droit vers la salle de bain.
Lorsque Bella, et Rosalie arrivèrent à la fête, elles furent bien sûr accueillies comme des célébrités. C'est ce qu'elles étaient pour leur lycée :
« Mes sirènes ! s'exclama Emmett.
Bella appréciait particulièrement Emmett. Il n'était bien sur qu'un humain, mais il n'était pas aussi lâche et inintéressant et surtout assez doué au lit :
-Salut, mon chou, répondit Rose. Alors cette fête ?
-Comme d'habitude ma chérie. La meilleure ! Cria-t-il.
Ils entrèrent dans sa maison, le volume de la musique devait surement être au maximum. On devait l'entendre jusqu'à très loin. Il y avait comme toujours beaucoup de monde. Bella passa sa soirée, à danser à boire, et à s'amuser. Elle dansa toute la soirée contre des mecs. Elle dansa tout prêt de Emmett de manière très sensuelle. Il avait une main en bas de son dos, et elle le tenait prêt de lui tenant son cou avec ses bras. Petit à petit, il s'approcha de son visage, et l'embrassa intensément. Bella et Emmett avait l'habitude. De temps en temps, ils se donnaient du plaisir, sans sentiments, sans problèmes, et la jeune fille adorait ça :
-On monte, ma diablesse ? Demanda Emmett.
Bien sur, il ne savait pas qu'elle l'était vraiment. Mais ce surnom eut l'effet d'exciter Bella. Elle lui prit la main, traversa la foule et monta les escaliers et se dirigea vers la chambre d'Em. Celui-ci la souleva du sol, la plaqua contre un mur et l'embrassa intensément. Bella lui enleva son t-shirt, pendant qu'Emmett commença à descendre la fermeture éclair de sa robe, lorsque quelqu'un ouvrit la porte. Elle se retourna et fut comme hypnotisé par des yeux verts magnifiquement attirants. C'était le nouveau : Edward. Comment se rappelait-elle de son prénom ? Elle n'y fit pas vraiment attention. Edward s'excusa gêné, et referma la porte. Bella se releva :
-Qu'est-ce que tu fais ? Demanda Emmett confus.
-Je reviens mon chou.
Elle sortit de la chambre à la recherche du garçon tout en remontant sa fermeture éclair. Elle le vit qui rentra dans la salle de bain d'Emmett, elle le suivit. Une fois dans la pièce Bella fut une fois de plus hypnotisée par cette beauté, s'en était presque irréel. Jamais un humain ne lui avait fait cet effet, ni même autre chose qu'un humain d'ailleurs, cela eut le don de l'énerver. Elle ne comprenait pas cette réaction. Edward s'excusa :
-Désolé, de vous avoir dérangé, je ne connais pas cette maison, et je cherchais la salle de bain.
-Qui es-tu ?
-Quoi ? fit le garçon étonnée. Je m'appelle Edward Cullen. Je crois qu'on s'est vus en cours de mathématiques.
Edward Cullen ? Cela ne lui dit rien.
-Qu'est-ce que tu fais ici ? Continua-t-elle.
-On m'a invité. Alors je suis venu, même si ça n'est pas vraiment mon truc ce genre de fête.
-Ah non ? Et c'est quoi, ton genre de fête ?
-Je suis plus du genre à rester chez moi, à regarder un bon film tranquillement. C'est mon monde, finit-il.
-Eh bien, Edward. Bienvenue dans mon monde !
-Super, fit-il peu convaincu.
Un silence s'installa pendant un instant puis :
-Je suis désolé de vous avoir arrêté en pleine action.
Bella sourit, il était chou en plus :
-T'inquiète pas, il s'en remettra.
Edward avait l'air gêné :
-Je vais y aller…
Il s'avança prêt de la porte :
-Bonne soirée.
-Hum…Merci. Toi aussi. »
Il s'en alla. Bella resta là pendant quelques minutes, elle ne comprenait pas ce qu'il venait de se passer. Il n'avait même pas tenté quoique ce soit, pour la draguer. Un garçon normalement constitué l'aurait fait ! Elle ne comprenait vraiment plus ce qu'il se passait. Elle ressentait des sensations et émotions qu'elle ne connaissait pas. Ce garçon lui retirer toute confiance en elle. Qui était ce Edward ?
