Recueil de petites fictions courtes sur différents personnages de Kuroshitsuji, reliées à une chanson. Song-fics donc...
Titre : Justes quelques mots...
Genre : Hum... Tragédie la plupart du temps, drama à d'autre...
Rating : Vu qu'il n'y a rien de bien répugnant, rating K
Disclaimer : Comme dit plus haut, les personnages ne m'appartiennent pas, ils sont tiré de l'univers de Kuroshitsuji, et de la comédie musicale 2, et appartiennent à Yana Toboso
Note : Que ceux qui n'ont pas vu la comédie musicale ne LISENT PAS, GROS SPOILER ! Merci d'avance de me laisser des rewiews, le pain de toute personne se cassant la tête à écrire x3
Chapitre 1 : Eric
E comme Errance
Omae to itami wo
Wakeaeru nara
Donna tsumi mo okasou
Je vais commettre un péché
Si cela me permet,
De t'enlever ta souffrance.
J'ai tant voulu t'aider… T'aider, te guérir, peu importe les moyens. Le sang qui entache mes mains, c'est pour toi que je l'ai fait. Je ne voulais pas te perde, je n'y aurais pas survécu. Rien que d'y penser, j'ai mal au cœur, et mon âme hurle. D'un œil absent, je lis un énième bouquin, alors que mon esprit, mon attention est toute entière accaparée par ton prochain réveil. Les traits tirés par la douleur, tu dors, d'un sommeil d'évanouis, d'inconscient. Au moins pendant ce temps là la maladie te laisse un peu de répit. Si peu, trop peu. Même ton sommeil se fait ronger par l'épine, cette épine empoisonnée. Mais bientôt, j'aurais assez d'âme pour te libérer de ce fléau… Alors je t'en prie, tiens encore quelques temps…
Omae ga shindara
Koori no hoho ni
Ichido dake kiss shite
Une fois que tu mourras
J'irais embrasser
Tes lèvres glacées.
Ta voix et ta présence… Elles font tellement parties de mon univers que je ne peux l'imaginer sans. C'est ridicule n'est-ce pas ? Avant, je me fichais des autres, avant de te rencontrer j'étais celui qui ne prêtait aucune attention à la souffrance et à la douleur que d'autres pouvaient ressentir. Mais toi tu étais différent. Pourquoi me suis-je attaché à toi alors que je savais que tu allais mourir ? Pourquoi mon âme répugne à te voir mourir ? Je ne sais comment décrire les sentiments qui me lient à toi, et je ne crois plus que ce soit uniquement de l'amitié. C'est plus fort et plus sombre que cela. C'est plus dangereux, plus beau, plus brûlant… Mais je parle trop, alors que je devrais te laisser te reposer. Oui, je me tais, alors dors…
Hitsugi kazaru erica no hana no
Hanakotoba wa "kodoku"
Les éricas qui ornent les cercueils,
Veulent dire « solitude » dans le langage des fleurs.
Tu m'as dit souvent que tu aimais les éricas, ces petites fleurs si discrètes. Tout le contraire de moi, moi l'exubérant shinigami qui masque ses sentiments derrière un masque d'insouciance et d'ennui, parfois. Et pourtant, tu m'as dit que tu les aimais parce qu'elle te rappellait ma personne. Lorsque tu me l'as avoué, mon cœur a manqué un battement, avant de repartir plus vite, plus fort. Mais qu'est-ce que cela veut dire réellement ? Je ne suis sensé qu'être ton meilleur ami, pas autre chose. Et pourtant, parce que tous les deux nous sommes, malgré les apparences, ancrés dans la solitude, nous nous sommes liés par des liens étranges et troublants. Ce n'est plus de l'amitié… Et cela, même toi le sait. Alors ne pars pas, et reste avec moi…
Kono yo ni hitori umarete
Toki ga kureba hitori shindeku
Sore ga sadame
Na no ni namida koboreru no wa naze ?
Je suis né seul dans le monde,
Et quand ce jour arrivera, seul je mourrais,
C'est mon destin,
Alors pourquoi les larmes ont coulées de mes joues ?
Toi que je ne voulais ni blesser ni tuer, que je voulais garder près de moi, voilà que c'est de ma main que la vie quitte ton corps. Je te vois tomber, lentement, alors que ma voix t'appelle, que mes mains, mes bras, t'enserrent. Ce n'est pas possible, non, ça ne ce peut pas ! Je sens le froid se répandre dans ton corps, en même temps que dans mon cœur. J'ai beau hurler ton prénom, tu ne me répondras plus, tu ne me parleras plus. Tes yeux grands ouverts laissent voir tes iris d'un vert lumineux se ternir. Il est désormais trop tard, je ne veux plus vivre sans toi. Alors si ton âme est toujours près de moi, attends quelques instants, que je ferme tes yeux et que le démon me transperce le cœur de ton arme. Je ne mérite pas qu'elle me traverse le corps et m'ammène la paix. Mais cela importe peut n'est-ce pas ? Je sens des larmes couler le long de mon visage. C'est idiot, ptioyable et pathétique. Et pourtant je m'en contrefiche à présent. Tout ce que je veux, c'est te revoir... Ce sont les derniers mots qui ont daignés prendre possession de mon esprit, avant que le majordome démoniaque ne me transperce. Ne t'inquiète pas, Alan... J'arrive...
