NDA : ce n'est pas ma première fic, mais celle-ci est moins ironique que l'autre. Bonne lecture !
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Nous sommes en juillet, à la fin du mois. La chaleur était, depuis le début des grandes vacances, si insoutenable que les habitants d'Angleterre ne voulaient à aucun prix sortir de la fraîcheur de leurs maisons. Ils ne prenaient l'air que le soir, très tard, en quête d'une petite brise dans ce moment de grande chaleur. Aucune fenêtre ne restait ouverte de toute la journée, à part une petite fenêtre au 4, Privet Drive, au premier étage. Harry Potter s'y trouvait, transpirant à grosses gouttes, et se perdait dans ses pensées. Aujourd'hui, il avait eut 17 ans et le manque de réaction de ses condisciples de Poudlard l'inquiétait profondément. Les Dursleys, dès le début des vacances, l'enfermèrent dans la deuxième chambre de Dudley avec une seule sortie par jour, pour prendre une douche. Dudley, fou de joie par la décision de ses parents, fit tout pour rendre la vie de son cousin un enfer. : Il demanda dès sa rentrée de l'école à ne plus manger que des restes des repas familiaux, ce que ses parents firent avec la plus grande contenance. Depuis, il avait le droit de sortir hors de la maison seulement pour faire des corvées ménagères et pour nourrir Hedwige, qui fut déplacée à cause de son vacarme dans la serre construite au fond du jardin. Harry devait tous les jours désactiver les pièges contre sa chouette posés par Dudley, et mettre sous ses yeux de l'eau et des légumes bien brûlants, sur ordre des Dursleys. Depuis maintenant 3 ans, la culpabilité le rongeait chaque jour un peu plus, et un jour elle le tuerait sans attendre. Mais l'heure n'était pas à la rêverie : il fallait qu'il trouve le moyen de contacter ses amis sans l'intervention d'Hedwige et de partir de cette maison de fous avant qu'il en devienne un lui-même. Ce matin, l'oncle Vernon l'avait prévenu d'un repas d'affaire le soir même, et il fut convenu que toutes ses affaires de sorciers seraient à partir de ce jour enfermés dans le placard sous l'escalier, pour plus de sécurité. Au bout de 2 heures, le soleil se coucha sur cette journée du 31 juillet dans une auréole rouge et orange. C'est exactement à ce moment que la porte cliqueta sur les multiples serrures qui la maintenait fermée à longueur de journée et s'ouvrit sur son oncle. La colère empourprait son visage violacé et d'un geste vif, il pointa le couloir.
-Descends dans la cuisine, vociféra l'oncle, tu vas y manger spécialement car Mr Mason et sa femme viennent de nouveau dîner à la maison, et je vais tenter de refaire le contrat que tu as fait flanché il y a 5 ans.
-Se sera pareil que la dernière fois, répondit Harry d'une voix lasse, ton invité ne signera pas ce contrat et tout tombera à l'eau. Que j'y sois ou pas, ton affaire ne marchera pas du tout.
-Arrête de faire l'insolent, le rabroua-t-il de sa voix nasillarde, je te signale que depuis 16 ans, nous nous occupons de toi, nous t'hébergeons, nous te nourrissons, et nous te donnons...
-... Tout ce qu'il faut pour que je devienne normal, termina Harry, je connais tes phrases toutes faites, tu me les sorts en ribambelles depuis 7 ans. Je commence à les connaître par cœur, ironisa-t-il.
- Arrêtes cette insolence ! Immédiatement !
-Ou là ! J'ai horriblement peur !
D'une main ferme, l'oncle saisit Harry par le tee-shirt et le traîna de force vers l'escalier, puis il le lâcha une fois qu'ils arrivèrent dans la cuisine. Du doigt, l'oncle pointa la table où une assiette avec du chou racorni et du fromage y trônait, avec un unique verre d'eau. Il s'assit et mangea sans broncher, sous l'œil mauvais de sa tante. Dès qu'il eut fini, la tant enleva prestement l'assiette et nettoya la table. Harry s'en alla dans sa chambre, en évitant son cousin toujours aussi gras. Il entra dans sa chambre, la porte claqua derrière lui, les serrures cliquetèrent de nouveau et le silence s'installa. Il soupira : ce traitement, il le connaissait depuis bien longtemps, mais cette année, il pourrait les quitter à tout jamais sans aucun regret. Mais il fallait d'abord que sa conscience soit libérée, elle qui depuis 3 ans ne fait qu'empirer en culpabilité. Ses proches et ses amis mourraient devant ses yeux depuis tellement longtemps qu'une seule fois de plus et il en mourrait lui-même. Tout d'abord Cédric Diggory, ensuite son parrain Sirius Black et l'année dernière la sœur de Ron. Tant que Voldemort vivrait, les morts deviendront plus nombreux et sa conscience le tuera. Il se perdit de nouveau dans ses pensées et regarda le ciel par sa fenêtre fermée. Une minuscule lueur attira son attention loin dans la rue. Petit à petit, le point grossissait jusqu'à former une sphère de taille moyenne qui se dirigeait droit sur la fenêtre de sa chambre. Harry réagit au quart de tour et l'ouvrit avant la collision. La sphère passa dans la chambre et fonça sur Harry, vers les pieds. La lumière percuta le sol et forma un tourbillon de couleurs. Harry sentit la douleur caractéristique de sa cicatrice et fut aspiré par le tourbillon magique...
Il se réveilla beaucoup plus tard, dans une immense plaine ensoleillée, à l'ombre d'un dolmen. Un horrible mal de crâne le transperça, au niveau de sa cicatrice. Il resta assis, autant pour regarder le paysage que pour attendre que le mal de tête s'en aille. Il se trouvait exactement au beau milieu de nulle part, dans une plaine à dolmens. Au loin, une immense colline s'était formée, mais étrangement, elle était à l'ombre d'une chose invisible. Sa curiosité le poussa à aller vérifier de ses propres yeux. Avec un énorme effort, il se leva et se mis en marche vers ce curieux fait. Il marcha pendant quelques minutes et arriva au pied de la colline, sous l'immense ombre. Il regarda de chaque côté, mais rien ne laissait un ombre aussi grande. Juste à ce moment, il regarda le ciel et le plus incroyable s'y trouvait : une ville dans les nuage. Il secoua la tête et fixa le ciel : s'était impossible. Impossible ? Non. Seulement surprenant. Il la contempla d'en bas, et se demanda comment y accéder. A peine y avait-il pensé qu'un des dolmens au pied de la colline s'ouvrit et une jeune fille aux cheveux de jais apparut en son sein. Au bout d'un minime moment, elle aperçut l'intrus, et par surprise, elle s'élança vers lui et lui envoya quelque chose au visage. Il sombra dans un état de demi conscience et s'effondra dans l'herbe...
Encore plus tard, il se réveilla, mais cette fois-ci dans une pièce abondamment éclairée. Il se remémora se qui s'était passé dans la plaine. Soucieux, il se leva du lit où il était couché et s'approcha d'une des multiples fenêtres. Il regarda au travers et fut surpris du décor : il se trouvait dans la ville nuageuse, et devant lui s'étalait un dédale de rues où des hommes et des femmes elfes marchaient... Des elfes ! Non ce n'est pas possible, pensa Harry, les elfes ne vivent pas à la surface. Il se perdit encore dans ses pensées mais un bruit l'en empêcha. La porte de la salle s'ouvrit sur... L'inconnue aux cheveux noirs. Par précaution, il se mit en position de défense contre une nouvelle attaque, mais la jeune fille le regardait curieusement de ses yeux bleus, bleu gris. Elle le détailla et puis sourit.
-Heu... La, j'aimerais comprendre, où je suis, lui demanda Harry.
-Ut se iuq, lui dit l'inconnue dans une langue bizarre.
-Hein ?
-Oh pardon. Qui es tu, demanda-t-elle de nouveau mais en anglais.
-Je m'appelle Harry Potter.
-Potter ?! Drôle de deuxième prénom, ironisa-t-elle.
-C'est mon nom de famille, précisa Harry.
-Connais pas. Je suis Anna Kaénis, de la tribu des elfes de Gernos, et je suis aussi leur chef. Tu viens d'où ?
-De Londres.
-Connais pas non plus.
-Tu peux me dire où je suis ? Je ne reconnais rien de l'année 1997, s'étonna le jeune homme.
-Tu es amnésique ou tu es fou, s'inquiéta Anna.
-Aucun des deux pourquoi ?
-Nous sommes en l'an 4075, dans la ville de Tuosnerda du Monde Verdones.
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NDA : si y a une chose non compréhensible, elle le sera des les prochains chapitres. Sinon, essayer de me donner des idées pour la suite, car il y aura des trous à certains endroits. Bonne lecture !
