Bonjour! On vous présente ici le prologue d'une nouvelle fic -et quand je dis "on", c'est que nous sommes deux, pas que je suis schizophrène- qui on espère, vous plaira!
Enjoy \o/
"Gokudera, Gokudera ! Tsuna va encore être en retard au lycée ! S'il ne se dépêche pas, Hibari va le mordre à mort !
-Je sais, stupide vache ! Mais comprends-le... Ça ne doit pas être facile tous les jours pour lui !
-Lambo n'est pas une stupide vache ! Et puis c'est pas une excuse, il a qu'a pas se faire poursuivre; Ryohei, Levi, Xanxus, Reborn, Lussuria et tous ces idiots dont Lambo-san n'a même pas pris la peine de retenir le nom tant ils sont insignifiants. Ils ont toujours pas compris que ça sert à rien de lui courir après ?
-Justement, c'est parce que ce sont tous des crétins qu'ils continuent de s'acharner sur lui ! Mais le Juudaime n'a rien demandé et ne mérite surement pas de se faire harceler comme ça...
-Waaha, Stupidera est tout rouge, tu serais pas jaloux par hasard ?
-Non, je ne suis pas jaloux ! C'est juste que... Avec tout ça, le Juudaime ne passe plus beaucoup de temps avec moi... Il est trop occupé à fuir."
Le jeune homme était tout rouge, et pas seulement de colère.
"Stupidera est amoureux !
- C'est faux, vache débile!"
Il commença à crier sur le veau, s'époumonant inutilement.
Et puis, même si il était amoureux, il n'était pas le seul.
Oh non. Loin de là.
Il y avait tellement de personnes amoureuses de Tsuna dans cette ville qu'il lui serait difficile de toutes les citer. Certains le montraient plus que d'autre mais ça restait la même chose; des problèmes en perspective pour l'intéressé.
Beaucoup de problèmes.
Quelques-uns se contentaient de rester discrets, nourrissant un amour plus ou moins secret à l'égard du petit brun, envoyant des lettres d'amour timides, ne montrant leur profonde affection que par le biais d'un sourire, d'un regard.
Mais, malheureusement, ils étaient peu. La plupart n'agissait pas, mais alors pas du tout comme ça...
Certains le stalkaient tout simplement, d'autres allaient jusqu'à le harceler, le coller, et le pauvre n'osait même pas appeler la police. Ce genre de comportement aurait pu aller, à la limite, mais il y avait malheureusement pire.
En effet, on ne comptait plus le nombre de fois ou le pauvre Sawada Tsunayoshi avait failli se faire violer. Certains de ses "admirateurs" n'étaient pas doux, et il ne leur avait échappé que de justesse à chaque fois, souvent aidé de son fidèle Hayato.
Hayato Gokudera. Son meilleur ami, mais qui faisait aussi partie de la première catégorie, celle des amoureux secrets.
Ce dernier était toujours suivi de près par Lambo, un gamin en costume de vache qui semblait bien l'aimer malgré le fait qu'ils se bagarraient régulièrement.
Ces deux-la faisaient partie des rares personnes qui n'essayaient pas de se faire Tsuna au coin d'une ruelle sombre, ou qui ne l'assommaient pas d'allusions perverses. Bref, des gens normaux dans ce monde de fous.
Gokudera soupira : il espérait qu'il n'était rien arrivé a son ami.
Pendant ce temps à quelques maisons de là, deux personnes jouaient à chat. Ou peut-être que l'une d'elle poursuivait l'autre, mais c'est sans importance.
- SAWADA! JE VAIS TE BAISER A L'EXTRÊME! Beuglait l'une d'entre elles, celle qui apparemment poursuivait l'autre.
- Hiiiiiiiiiiii! Criait d'une voix suraiguë celle qui se trouvait devant, en accélérant encore plus le rythme de sa course.
Une scène tout à fait banale en somme.
"N'empêche", pensait Tsuna ,à force de fuir, «je deviens fort en course. La preuve, j'arrive à éviter de me faire rattraper par le capitaine du club de boxe, qui pourtant fait un jogging tous les matins".
Car oui, si vous ne l'aviez pas deviné, c'était bien l'extrême fan de boxe qui était en train de le poursuivre pour la énième fois.
C'était en quelque sorte un rituel : tous les jours, le petit brun et le sportif entamaient une course-poursuite. Au départ, la raison de celle-ci était "Sawada, rejoins mon club de boxe." Puis, ça s'était transformé en Sawada, embrasse-moi". Avant de devenir "Sawada, je vais te baiser" ou autre "allons dans un love hôtel s'il te plait". Le tout ponctué de "à l'extrême", bien sûr.
Et c'était toujours la même réponse, un «Hiiiiiii» suivi d'une course effrénée Ce jour-la ne faisait pas exception à la règle.
C'était donc pour ça que Tsunayoshi Sawada courait, et courait. Il avait déjà fait trois fois le tour de la petite ville, et était fatigué malgré l'endurance qu'il avait développé a force de voir les gens tomber amoureux de lui. D'ailleurs, il n'avait jamais compris pourquoi. Pourquoi les personnes qu'il rencontrait tombaient tout de suite folles de sa petite personne ?
Il n'avait rien de spécial pourtant...
Il était petit, mince, le teint pale, était nul a l'école et en sport. Sérieusement, qui voudrait de lui ? Tout le monde apparemment...
Il tourna a l'angle d'une rue plutôt petite, dérapant un peu : il avait plu la veille et le sol était encore humide. Le châtain avait même du mal à éviter les nombreuses flaques d'eaux qui jonchaient le sol.
Tout en essayant de ne pas tomber - car oui, il était maladroit en plus...-, il tourna la tête pour voir son poursuivant. Il semblait que ce dernier ne faisait même pas attention aux flaques sous ses pieds, courant en boxant l'air et les yeux fixés sur Tsuna.
Si ça continuait, le sportif allait finir par tomber...
Et c'est ce qui arriva. Le brun allait entamer un nouveau virage quand il entendit le son d'une chute derrière lui.
Ça aurait été l'occasion parfaite pour fuir : celui qui menaçait son intégrité physique - enfin, surtout l'intégrité de son postérieur- venait sûrement de se ramasser par terre, et Tsuna n'avait plus qu'à s'en aller en courant pour enfin le semer.
Mais il n'en fit rien, sa gentillesse le poussant à aller voir si Ryohei ne s'était pas fait mal. Une foutue gentillesse incurable, la même qui le retenait de porter plainte pour harcèlement ou d'envoyer paître les crétins qui le suivaient.
"Ça... ça va? Tu n'as rien?" Fit-il d'une voix tremblante en se penchant sur le corps immobile du boxeur.
Pas de réponse.
Il s'attendait malgré tout à ce que ce dernier se relève d'un bon en criant pour se jeter de nouveau sur lui.
Mais rien, le silence, et ce corps étendu sur le sol encore humide.
"Ryohei?!"
Toujours pas de réponse.
Ce silence pesant fit paniquer Tsuna, et il retourna le corps pour vérifier qu'il ne se soit pas fait quelque chose de grave, s'apercevant que la tête du sportif reposait dans une flaque d'eau.
Il ne s'était quand même pas... Non, il ne pouvait pas le croire, c'était tellement absurde.
Sachant très bien ce qui l'attendait il porta lentement sa main au cou du boxeur.
Plus de poul.
Tsuna lâcha un glapissement aigu et terrifié, sentant une peur sourde bourdonner dans son ventre.
Ryohei... Venait de se noyer dans une flaque d'eau.
Et maintenant, il était mort.
Tsuna resta immobile dans la rue déserte, tout comme le cadavre se trouvant à ses cotés.
Aucun bruit, plus de "extrême", plus de course poursuite.
Juste le silence. Un silence de mort, qui emplissait l'air, qui s'infiltrait dans chaque pore de sa peau...
Mais un silence étrangement agréable.
En y repensant il n'avait jamais été vraiment ami avec Ryohei. Celui-ci s'était juste incrusté dans sa vie du jour au lendemain sans rien lui demander.
Il souffla ; il n'avait même pas envie de le pleurer et cela le dégoûtait.
Car au fond il était content qu'il soit mort.
Oh oui. Tellement content.
'Si seulement les autres pouvaient aussi faire pareil' se dit-il.
Et c'est là qu'il eut une révélation.
Mais oui! Il suffisait que tous ces harceleurs meurent! Et il aurait enfin la paix!
Il n'avait qu'à engager un tueur a gage. Non... Pas assez discret et trop cher ; il ne voulait pas non plus se salir les mains, il n'avait jamais tué personne et cette idée, bien qu'idéale, le dégoûtait.
Elle le dégoûtait, mais en même temps, était terriblement attirante...
Tsuna se baffa mentalement, honteux de penser à quelque chose comme ça. Il n'était pas un monstre!
Il doutait, il doutait, mais pendant ce temps il avait un cadavre sur les bras. Qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir faire ?
Il n'eut pas le temps d'y réfléchir qu'il entendit des pas derrière lui. Il tourna doucement la tête et son visage se figea à la vue de cette personne qu'il ne connaissait que trop bien.
Il était chez lui.
A table, avec sa mère et son frère. Celui-ci débitait des tonnes de blagues, comme à son habitude, et s'amusait à taquiner Tsuna. Mais ce dernier n'avait pas le coeur a rire.
Il avait tué quelqu'un.
Mais la police n'était pas venue. Il avait trouvé un moyen de se débarrasser du corps.
Il ne savait pas s'il devait en être content ou non. La culpabilité le rongeait, lentement mais surement, le faisant se sentir plus mal de minutes en minutes.
Doucement, il porta sa main à la poche de son pantalon pour tâter le sachet de poudre blanche qu'il avait récupéré quelques heures plus tôt.
Cette chose pouvait-elle vraiment tuer ?
Il ne savait s'il devait l'utiliser ou non ; mais, poser le pour et le contre ne servirait à rien dans de telles circonstances.
C'était la seule solution.
Il enleva sa main, laissant la poudre a sa place.
S'il en avait besoin, il s'en servirait.
"Tsuna? Ça va?".
Le brun cligna des yeux et regarda son grand frère, un beau jeune homme blond au doux regard légèrement orangé.
"Oui, ça va. Ne t'inquiètes pas Giotto!"
Il se força à offrir un sourire à son frère.
"Ne me mens pas, tu as l'air angoissé depuis tout à l'heure.
-Vr... Vraiment, tout va bien !"
Giotto abandonna rapidement, il avait l'habitude des cachotteries de son frère et au fond il savait ce qui se passait. Il avait surement été pourchassé une fois de plus par un de ses camarades, rien de plus.
Pas qu'il s'en fichait mais il savait également que la plupart n'oseraient pas s'en prendre à lui, seul 3 ou 4 étaient vraiment dangereux.
Il commença à débarrasser la table quand il se souvint qu'une de ces personnes devait justement venir manger a la maison le lendemain.
Cela risquait de déraper... Mais, Giotto comptait bien protéger Tsuna! C'était SON frère et il était à LUI. Personne d'autre n'avait le droit de poser la main sur lui.
Amour protecteur? Brother complex? Non, ce que ressentait le blond envers le brun était bien plus compliqué... Lui aussi, était tombé sous le charme de Tsuna. Et ce, bien avant tous les autres. Tous ces autres qui essayaient de lui voler son frère, tous ces autres qui ne méritaient rien d'autre que la mort, selon lui.
Et en plus sa mère avait eu la mauvaise idée d'inviter ses collègues à dîner ces fichus profs qui pourrissaient la vie de SON petit frère chéri !
Parce que oui, même les profs harcelaient le pauvre Tsuna! Ça allait de simples allusions perverses en milieu d'un cours, jusqu'à des courses poursuites dans les couloirs. Et son petit frère adoré subissait... Il était bien trop gentil et soumis pour se défendre, et faire autre chose que fuir.
Oui, Tsuna était bien trop gentil.
Mais ça n'allait pas durer, il avait bien l'intention de les remettre en place et ce, dès demain !
Giotto mode sur-protecteur : activé.
Pour toute rewiew postée, un bébé hérisson est offert, ainsi qu'un Tsuna en costume de Maid. N'hésitez pas, foncez, c'est une promotion limitée!
