Coucou! Me revoilà pour une nouvelle fiction!

Oui, encore, je sais, et je n'ai pas achevés les trois premières... Mais.. Je suis comme ça x)

/!\ Cette fiction est faite en collaboration avec Etherias Hanako D Kyoteru ( u/7074686/ ), je vous conseille d'ailleurs d'aller lire ce que la miss écrit, c'est fort sympathique!

Je ne sais quand sortiront les chapitres, mais nous essayerons d'être sérieuses et de publier assez souvent tout de même :)
Sur ce, bonne lecture! ;D


Disclaimer: Je ne possède pas One Piece, Oda le fait très bien pour nous. En revanche, Séléné appartient à Etherias Hanako D Kyoteru et moi même, et pas touche, oki? :)


L'océan l'appelait.

Prologue : Sur une petite île tranquille elle vivait...

A lueur d'une lune parfaitement ronde et visible malgré le ciel terriblement orageux, l'enfant poussa son premier cri, rapidement couvert par celui des éclairs. La surprise s'empara de tous les spectateurs de la scène, tant celle-ci était magique. Les quelques cheveux du nourrisson perdirent leur couleur flamboyante et devinrent aussi brillants et clair que l'argent. Les rayons lunaires s'y reflétaient, et illuminaient la peau diaphane du nouveau-né. Malgré cette nuit de tempête et d'orage, en dépit des intempéries ô combien dangereux, elle vint à la vie, sous les yeux attendris de ces parents. Malheureusement, si la nature était déchainé sans pour autant les blesser, les hommes eux ne leur faisaient pas de cadeau : Les marines arrivaient, bruyants, brisant l'instant merveilleux que le couple vivait. L'homme hurla à la mère de se mettre à l'abri tandis qu'il engageait un combat périlleux contre ses opposants tout en respectant la volonté de sa dulcinée ainsi que la sienne : Ne pas faire couler le sang le jour où leur enfant pousserait son tout premier cri.

Epuisé, mais heureux, il rejoignit peu de temps après sa bien-aimée et leur fille afin de les conduire sur son navire afin de lui trouver un abri, loin des regards et du danger. Il savait déjà où il comptait se rendre, et ce qu'il ferait ensuite, bien que cela lui brisât le cœur : Il ne pouvait rester auprès d'elle, alors il voguerait, encore et toujours, cachant sa paternité, mais revenant parfois, pour observer de loin son sang et sa chair grandir. Mais le verrait-elle un jour ? Nul ne le savait.

~0O0o°o0O0~

Alallya, île aux 4 saisons de Grand Line, 23 ans plus tard :

Le vent soufflait sur l'île, favorisant la formation de magnifiques vagues s'écrasant contre les falaises au nord-est, tandis qu'elles s'échouaient avec grâce sur les plages du sud de l'île. La lune ronde et éclatante éclairait cette dernière de ses rayons pales, tout en envoyant ses rayons jouer dans les vagues à l'agonie, pour le plaisir des yeux des quelques passant nocturnes qui déambulaient encore dans les rues presque désertes de la ville. Parmi ceux qui admiraient l'océan à cette heure tardive se trouvait Séléné, une jeune femme ne supportant ni les injustices, ni les ivrognes. Pour cette dernière raison, elle s'était à nouveau réfugiée sur les toits, là où nul ne la dérangerait, pas même un homme trop saoul et timbré.
De sa position, la demoiselle pouvait observer la mer dans sa splendeur nocturne, envoyer ses vagues contre les falaises pourpres, lui rappelant la couleur si singulière du sang. Oui, le sang l'attirait, tout comme les histoires d'horreurs et les sciences. C'était d'ailleurs une excellente motivation pour pratiquer le métier de la demoiselle : chirurgienne.
Oh, détrompez-vous, malgré son jeune âge, elle était douée, très douée. Génie des sciences, elle était une chirurgienne de talent et s'intéressa à tout ce qui touchait de près ou de loin aux sciences.

On aurait pu croire que de ce fait, ce petit prodige travaillait pour la marine, voire même était l'assistante du célèbre Végapunk, mais non.
Elle faisait constamment profil bas afin d'éviter que son nom n'apparaisse dans les journaux ou qu'elle soit contrainte de rejoindre la marine de par leur besoin de nouveaux chercheurs qualifiés et de médecins de plus en plus doués et rapides. Elle n'y tenait pas, mais vraiment, pas du tout. Cela ne l'intéressait pas le moins du monde.

Aussi loin qu'elle puisse se souvenir, on avait toujours fait en sorte que Séléné soit discrète et n'attire pas l'attention de la marine. C'est pourquoi elle savait s'informer, fuir et se cacher, disparaitre dans un écran de fumée. Il y avait de cela bientôt dix ans, sa mère l'avait laissée, lui expliquant que la marine l'avait reconnue, avant de quitter l'île.
Elle ne lui en voulait pas, elle savait.
Néanmoins, toute cette préparation s'était avérée utile : Jusqu'à présent, elle n'avait jamais rencontré de souci et vivait paisiblement sur l'île de Alallya, bien que chaque soir, elle s'évadait sur les toits pour sentir les rayons de Lune sur sa peau diaphane. Elle sortait également pour sentir le vent dans ses cheveux, ce vent qui lui amenait l'odeur marine des vastes océans. Enfin, chaque soir, elle rêvait, là-haut sur les toits, des mers et leurs secrets, de la vie que l'on trouvait dans ces abysses marins, et d'aventures pleines de rires et de liberté.
Oui, une part d'elle l'appelait sur les océans, mais l'autre l'exhortait à demeurer cachée, sur cette île que les pirates épargnaient presque toujours lors de leur passage, grâce à la présence de marine sur celle-ci.

Cette nuit n'échappait pas à la règle, c'est pourquoi la jeune femme était là, sur les toits, à l'abri des passants. L'atmosphère reposant la berçait pendant qu'elle se délectait de la sensation de la brise marine dans ses cheveux chatoyant et sur sa peau diaphane. Elle admirait l'océan, scrutant ses profondeurs en cherchant les poissons qui parfois sautaient hors de l'eau. Elle adorait les bancs de poissons qui offraient de temps à autre un ballet aquatique à la lumière de l'astre des nuits. Tandis qu'elle glissait un regard aux falaises pourpre qui luisait, trempé par l'écume des vagues, elle vit une étrangeté qui l'étonna beaucoup, et l'intrigua.

La vision qui s'offrait à elle était peu commune, et d'une rare beauté : Le sous-marin de l'équipage des Heart émergea non loin du littoral, exactement dans le reflet de la lune sur l'eau salée. La scène fut ponctuée de remous et d'éclaboussures salée dans lesquelles
Cette simple vue était déjà époustouflante, mais ce qui suivit laissa la jeune femme bouche bée.
L'équipage sortit prendre l'air, la combinaison blanche de chacun étant d'un blanc pur les rayons de la lune les rendant presque luminescents. Un certain ours polaire s'échappa en trombe du monstre de métal, hurlant qu'il avait trop chaud. L'écho de l'océan ainsi que le vent marin rapportant la plainte du pirate à Séléné, elle ne put s'empêcher de lâcher un petit rire. Rire bien rapidement éteint, lorsque le capitaine du bâtiment arriva sur le pont. Elle ne pouvait se tromper, il était le seul homme portant des habits un tant soit peu normaux, et surtout, il dégageait quelque chose de plus que ses subordonnés.

Même de loin, la demoiselle fascinée pouvait deviner que cet homme était incroyable. Il se tenait droit, fier, et contemplait les eaux noires comme s'il les avait toujours connues.

« Ses vieilles amies », pensa la jeune femme, subjuguée par le spectacle qu'offrait sans le savoir les Hearts.

Elle restait quelques minutes ainsi, bouche bée, à les regarder s'approcher de son l'île à bord de leur inhabituelle embarcation. Ses prunelles bleutées emplis de nuances violacées allaient d'un pirate à l'autre, mais le plus souvent, elles retournaient au fier capitaine. Des bribes de conversation parvenaient à la jeune femme, quelques mots, par ci, par là, mais bien que ne put tout saisir, elle entendait dans leur voix de l'engouement et de la joie. Un sourire ourla doucement ses lèvres, cet équipage était intéressant et semblait vivre une belle aventure.

Tout à coup, des bruits se firent entendre, des pas précipités, une course-poursuite. Se doutant que rester sur les toits à l'heure où les malfrats s'éveillent et la marine s'énerve ne serait pas judicieux, la chirurgienne bondit et disparut des hauteurs de la ville pratiquement endormie.

Ce dont elle ne se doutait pas, c'est que les rayons de Lune n'illuminaient pas que le navire de Trafalgar Law, mais également la jeune femme elle-même, se reflétant ainsi sur sa longue chevelure d'argent si chatoyante, et qu'elle avait très rapidement attiré l'attention des prunelles d'acier du Chirurgien de la Mort, qui désormais la regardait disparaître tel un esprit fuyant l'œil de l'humain.

Ce qu'elle n'aurait jamais pu deviner était que ce pirate allait avoir besoin d'aide, et que malgré le danger planant sur elle et le mauvais œil de la marine, c'est elle qui le sauverait. Pour couronner le tout, aucun des deux ne pensait que l'un changerait la vie et vice versa.