Auteur: Akira
Titre: Dancer in the dark
Groupe : The GazettE
Couple : Aoi x Ruwa
Rating : [G
Genre : AU --' un peu mélodramatique quand même…
Disclaimer : Ils ne m'appartiennent pas Le titre est soi le titre d'une chanson de The Rasmus soit le titre du film de Björk XD en tout cas je trouve qu'il collait bien donc voilà XD
Mot de l'auteur : Bon ça devait être un one shot mais finalement c'est plus simple si je la coupe en morceau XD donc y aura au moins trois chapitre…
Chapitres : 1/3 je pense…

Dancer in the Dark
Partie 1

La scène est noire lorsque la musique débute. L'un après l'autre, tous les instruments commencent à jouer. Les notes s'enchaînent, s'accumulent, sont de plus en plus forte et soudain, une lumière apparaît.
Il Apparaît alors, magnifique. Sa tenue bleu foncé fait ressortir la blancheur de son visage et ses cheveux, simplement attaché, ne font que renforcé sa pâleur irréelle.
Assis seul sur cette scène, il semble perdu. Pourtant, aucun de ses bras levés au dessus de sa tête ne tremble. Finalement il se lève, gracieux, magnifique sur le rythme de cette musique au violon. Un pas, deux pas. Les pointes tendues et les bras levé, les jambes soudain fléchies pour un saut, réception et pirouette.
Ses mouvements fluides semblent faire naître la musique, comme si c'était la fine texture de ses vêtements qui, vibrant dans l'air crée par ses arabesques, engendrait cette mélodie aux multiples sonorités. Les violons et leurs complaintes semblaient le faire s'envoler, si bien que personne dans cette salle n'aurait été étonné de lui voir poussé des ailes.
Un ange. Oui, il était un ange, dansant sous les yeux impies de l'armée de démon que nous sommes, nous repaissant de sa beauté et de sa magnificence auxquelles nous n'aurons jamais droit.
Son regard se promène, semblant regarder mais ses yeux sont vides.
Ange déchu, parfaitement au fait de sa perfection et qui l'utilise pour ne pas sombrer. Comme s'il cherchait à se raccroché à tout ce qui l'éloigne de nous, qui lui montre qu'il est différent.
Et il danse, fait courber son corps, le tord pour mieux le mettre en valeur, nous éblouir. Et nous pauvres humain devant cet ange, nous ne pouvons que le désiré, nous ne savons faire que ça. Nous ne méritons que ça de lui, en avoir plus serait entaché cette pureté et alors nous n'aurions plus de raison de l'admirer.

Donc nous le regardons, petite étoile dans ce ciel d'encre faisant son possible pour briller, occultant son aspect éphémère, même si quelque part, cette fragilité ne fait qu'augmenté sa perfection.
D'autres danseurs on rejoint mais à vrai dire, nous ne les voyons même pas. Ils ne sont là que pour mettre encore plus en valeur son apparence parfaite, son corps si finement formé qui pourrait aussi bien paraître homme que femme. Son visage fin, ses prunelles d'obsidienne qui se posent parfois sur l'un de nous, faisant semblant de nous voir.
La musique s'arrête un instant, puis reprend. Et ses yeux se posent sur moi.
Je crois qu'il me voit, ou plutôt je me plais à le croire car je sais très bien que ses yeux sont aveugle, bien trop occupé par sa propre personne pour voir quelque chose d'autre que lui, et encore moins quelqu'un comme moi. Pourtant son regard me semble fixé sur moi. Je me sens mal à l'aise, et soudain, le noir complet.
Le ballet se termine, la danse prend fin, le rêve aussi. Mes yeux le cherchent, lui, forme noire invisible sur cette scène ou plus aucune lumière n'est allumée.
Les projecteurs se rallument et tous avancent vers le bord de la scène pour un salut final. Est-ce mon imagination ou son regard est il en train de me cherché ?
Son visage parfait se tourne vers moi à l'instant ou le noir se fait et l'on entend les pas léger des danseurs courir sur la scène pour retrouver leur loge. La lumière se fait dans la salle, et tous se lève, encore éblouit par le spectacle éclatant de ta jeune beauté.
Je regagne la sortie, tremblant légèrement sous le froid que je sens venir de l'extérieur, ou peut être est ce le souvenir de ton regard caressant ma peau qui me fait cet effet la. A vrai dire je ne saurais en être sûr.

Dehors, à quelques pas, un fleuriste est encore ouvert malgré l'heure tardive. J'hésite un instant puis finalement, profitant d'un instant de faiblesse ou peut être de folie, j'entre à l'intérieure et y achète quelques roses. Je les agrémente d'un petit mot, si simple pour une personne telle que toi qu'il m'en paraît ridicule. Quelques mots tracés de ma plus belle écriture et qui j'espère, peut être un peu naïvement je l'admet, te toucheront toi, cet homme que j'admire.
Quelques pas vers la sortie des artistes où je confie les fleurs à un vigile, lui priant de les lui donner.
L'homme me regarde un instant, étonné, comme si la perspective qu'un homme puisse admiré quelqu'un comme toi lui paraissait impossible, voire immorale. Sans aucun mot je m'éloigne, tandis que lui entre, sûrement pour lui remettre mon présent.

Je rentre chez moi.

Ce soir j'ai aperçut une infime partie du paradis, et je donnerais tout pour la revoir, ne serais ce qu'une seule fois. Mais les démons ne vont pas au paradis, il ne font que l'admiré de loin.
Je ne ferais jamais parti de son monde, je suis bien trop sale et impur pour cela.
Et quand bien même je le pourrais, je ne le ferais pas, de peur d'entacher sa pureté.
C'est sur ces pensées que je m'endors, rêvant déjà à la prochaine fois que j'admirerais son corps le temps d'un ballet éphémère.
La lumière est éteinte partout autour de moi. Le seul projecteur me montre moi, et moi seule. Tous on le regard planté sur mon corps, mon visage, cherchant la moindre faute, le moindre détail qui romprait le charme du ballet.
Ils ne veulent que me faire tomber de ce piédestal branlant sur lequel j'ai eu tant de mal à monter. Mais ils n'y parviendront pas, parce que je vais être parfait, non pas parce que je le veux, mais parce que je le dois.

OoO

La musique a débutée, et moi je danse, petite poupée que l'on manipule, à qui l'on fait faire mille et une cabrioles pour amuser la galerie. Ne voyez vous pas les fils qui pendent du plafond pour attaché mes bras et mes jambes ? Ne voyez vous pas le chef d'orchestre, marionnettiste virtuose qui parvient à me faire faire ce que bon lui semble ?
Je sais ce que vous pensez. Pourquoi continué si j'ai perdu la foie ? Pourquoi danser si je n'aime plus ça ?
Parce que c'est la seule chose que je sais faire. Danser est mon unique raison de vivre, c'est la seule chose qui me donne l'envie de vivre. Mais surtout, parce que je n'ai pas le choix.
On m'a promis de faire de moi une star, une étoile brillante, unique et in détrônable…et tant que je n'aurais pas atteint ce but, je ne pourrais pas arrêter. Parce que mon orgueil me l'interdit, mais surtout parce que mon contrat m'en empêche.
Alors je danse. Je me raccroche à la seule chose qui me fait encore vivre, regardant de loin tout ces gens qui m'admirent, me flattent, qui finalement ne voient que ce qu'il veulent bien voir et ce que je veux bien leur montrer.
Je suis affreux, je suis la plus horrible personne du monde. Je hais les seules personnes qui m'aiment, ou plutôt croient m'aimer et je ne fais rien pour arranger cela.
Pourtant je ne me plains pas de cette situation. C'est moi et moi seul qui l'ai souhaité, je l'ai voulu et j'ai moi-même crée la cage dorée ou je suis enfermé.
Je laisse mon regard se promené sur la foule amassée devant moi. Ils me regardent fixement. Je sais que je les hypnotisent, mon corps à sur eux l'effet de la pire des drogues. Je sais très bien qu'une bonne partie d'entre eux, hommes et femmes confondue, donneraient tout ce qu'ils ont de plus cher pour m'avoir dans leur lit. Mais aucun ne me toucheront et cela, ils le savent bien.
De nouveau la lumière se fait sur le publique et alors, mon regard croise le sien.

Lui. Ce n'est pas la première fois que je le vois. A vrai dire, je crois que les fois ou il n'est pas venu à l'un de mes ballet se comptent sur les doigts d'une main.
Je le vois mal, mais ce que je vois fait battre mon cœur plus fort de manière incompréhensible.
Son regard posé sur moi est différent, doux. Il ne m'admire pas, il me caresse de ses yeux comme le ferait un amant. Il me met mal à l'aise, mais spectacle après spectacle, je ne peut m'empécher de le chercher, de tenter d'attiré ce regard que je connais maintenant par cœur.
Si je ne dois connaître que cela de lui, autant que je le connaisse parfaitement. Je pourrais le décrire, le dessiné. Ses yeux sont doux et son regard enjôleur. Malgré tout, un sentiment de bien être m'envahit lorsque je le sens sur moi. Nombre de fois au début, les frissons qu'il me provoquait manquait de me faire rater un enchaînement. A présent, il me donne la force de sauter plus haut, de tourner plus longtemps.
Je ne danse pas pour moi, ni pour ceux qui me payent. Non, je danse pour lui, pour donner du plaisir à ces yeux que finalement je désir.
Dévore moi du regard, défait moi de cette perfection. Peut être que toi, tu parviendras à percer cette carapace froide, à me voir tel que je ne veux pas me montrer.
Ne me lâche pas des yeux une seule seconde. Je le refuse. Admire moi car c'est grâce à toi je le sais, que je deviendrais l'étoile la plus brillante du firmament.
Je me sens stupide car je crois que je l'aime ce bel inconnu. Je ne connais de lui que son regard, mais il m'a suffit pour succomber à son charme.
J'étais tellement dans mes pensées que je ne me suis même pas rendu compte que le spectacle est fini.
Je ne veux pas, je veux danser encore, pour qu'il me regarde…
Nous revenons sur scène. Moi au centre, étoile au milieu des poussières. Je le cherche et le voit une dernière fois. Et cette fois, il est temps de retourner dans les loges.
Je m'attarde et vois les lumières se rallumer, mais je n'ai pas le temps de le voir que quelqu'un m'attrape pour me félicité, flattant mon ego déjà d'une taille respectable de louanges que je n'entend même pas.
Je ne pense qu'a lui, ses yeux que j'ai cru deviner doré, et ses cheveux, apparus durant une fraction de seconde répondant comme un échos à ce regard que je connais si bien. J'arrive tant bien que mal à arriver jusqu'à ma loge ou enfin plus aucun bruit ne vient me déranger.

Plus que la musique, j'aime le silence. Comme me l'a dit tant de fois ma mère, 'la parole est d'argent mais le silence est d'or '. Je n'ai jamais été une personne très bavarde, et c'est peut être pour cela que ce rôle d'étoile froide et distante du reste du monde me convient si bien.
Je m'assoie sur le siége molletonné devant ma coiffeuse et commence doucement à passer un coton imbibé de démaquillant sur mon visage.
Je n'ai jamais aimer cela, a-t-on vraiment besoin de tout cela pour devenir une star ? Oui, bien sûr, sinon comme cacher ce qui fait de nous des humains ?
Car le premier pas vers la célébrité, c'est d'accepter de renier sa part d'humanité pour ensuite devenir un dieu. Car n'est ce pas ce que nous sommes pour ceux qui nous admirent? Si, bien entendu. Ils ont besoin de se sentir dominé pour vivre, et c'est nous qu'ils choisissent pour dicté leur vie.
Nous nous coupons les cheveux, alors tous font pareil. Nous nous maquillons différemment, alors tous le font aussi. Nous nous jèterions d'un pont et certain en ferait de même.
L'humanité est stupide, et nous sommes à sa tête…
J'en suis la de mes pensées lorsque l'on frappe à ma porte. Un mot suffit, pourquoi user ma voix pour quelqu'un envers qui je n'ai aucun intérêt ?
Il entre. C'est un homme en costume noir que je reconnaît comme étant un vigile. Il porte à la main un bouquet de rose d'un rouge profond. Un regard étonné, il s'explique.

« On me l'a donner en me demandant de vous l'offrir. »

Je me lève gracieusement et m'approche, intrigué. Jamais je n'ai reçut de fleure avant aujourd'hui, pas même de lui. Je m'empare du bouquet d'un mouvement brusque et voit qu'il y a une carte. Mes yeux s'agrandissent en lisant les mots tracés sur ce morceau de papier légèrement glacé. J'en tremblerais presque mais par bonheur, je sais encore me contrôler. Je me contente donc de demander :

« Qui ?
- Un homme assez jeune, blond…. »

Je n'ajoute rien, il n'y a rien à dire de plus. Je congédie l'homme en noir d'un mouvement de main et retourne m'asseoir, sans pouvoir quitté des yeux ces fleurs qu'il m'a offertes…
Il m'a offert des fleurs…à moi et à moi seul. Il m'a même écrit une carte. Peut être a-t-il vu que je le regardait ?
Je me sens comme un adolescent lors de ses premiers émois, à tel point que je m'en sens plus ridicule qu'autre chose.
Tremblant légèrement, j'ouvre le morceau de papier brillant une nouvelle fois et lis les quelques lignes qu'il contient. Lisant, relisant encore et encore…

Je ne me lasse pas des mots marqués sur ce simple morceau de papier. Je me nourrit de son écriture soignée, mes yeux glissent sur les courbes, s'arrêtent sur certains mots. Son écriture est douce, peut être sa voix l'est elle aussi ? J'arrive à la fin, les mots se sont égrenés trop vite à mon goût. Et soudain je réalise, la signature.
D'un mouvement brusque, mon regard se précipite vers la fin. Je retiens mon souffle.
Déception ou désespoir, je ne sais pas vraiment vers quel sentiment me tourné. Est-ce un oubli de sa part ou bien veut il me torturé ?
Pas de signature, juste quelques mots bien inutile. 'De votre plus grand admirateur'
Ces mots m'achèvent, me tuent, j'en pleurerais presque.
Le bouquet tombe et je me baisse pour le ramasser .Je refuse qu'il s'abîme il est mon seul lien avec cet homme si étrange…si différent des gens que je côtoie habituellement.
Les minutes passent et je sort finalement de la semi léthargie dans laquelle je m'étais enfoncé. De léger coup frappé à la porte et une voix qui m'appelle, me dit qu'il est bientôt temps de partir, que mon chauffeur m'attend.
Je finis de me changer en vitesse et rejoins ce qui me sert d'appartement, une simple coquille vide, un peu comme moi…

Fin du chapitre