Bonsoir tout le monde! Je poste une toute petite fanfiction. Elle est juste longue de trois chapitres (ça devait être un ONE SHOT à la base, mais mon imagination a repris le deçu sur ma volonté ^^)

L'histoire se déroule après la guerre. Il n'y a pas de date précise, moi j'imagine ça plutôt au début de l'année scolaire, vers le mois de novembre.

Jespère que ça vous plaira, ça n'a rien d'extraordinaire, mais je suis assez fascinée en ce moment par le rétablissement des personnages après la guerre. Comment supportent-ils les atrocités qu'ils ont vues ou vécues... Comment conçoivent-ils leur avenir au lendemain de la guerre...

Enfin tout ça quoi!

Bonne Lecture!

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Ron était affalé dans un canapé de la salle commune, son regard parcourant un vieux magazine de Quiditch aux pages légèrement abîmées. C'était le QuiditchShow, un vieux magazine qui ne sortait plus depuis des années, Ron le tenait de son père qui le lui avait offert à son septième anniversaire. Sur les pages un peu jaunies, un match de Quiditch se déroulait, opposant une équipe de sorciers aux maillots vert et un équipe qui portait des maillots rouges, le match se déroulait toujours d'une manière différente selon si le sorcier qui lisait le magazine touchait le balai d'un joueur ou d'un autre. Plongé dans ses réflexions, Ron ne touchait pas le magazine, cela faisait trop longtemps qu'il jouait avec cette page, et il avait déjà essayé tous les scénarios possibles et imaginables depuis longtemps. Ce magazine que son père lui avait offert, Ron l'avait emmené avec lui tout au long de la chasse aux Horcruxes de l'année dernière, sans jamais l'utiliser ou même le lire, mais juste pour l'avoir perpétuellement avec lui.

-Salut Hermione! S'exclama Ginny.

La rouquine, à demi-allongée sur les genoux d'Harry semblait s'ennuyer ferme.

Le survivant lisait également un magazine de Quiditch, à l'image de son meilleur ami. Les deux garçons étaient plongés dans un silence empreint de réflexion qu'ils avaient pris l'habitude d'installer chaque soir. Hermione faisait habituellement partie de ces instants de réflexion, mais ce jour là, la brunette avait trouvé quelque chose d'autre à faire loin de ses meilleurs amis et de Ginny, qui n'avait pas eut le courage de braver la pluie torrentielle qui s'abattait sur Poudlard et d'aller voler un peu sur le terrain de Quiditch, avait respecter ce silence bien qu'il fut long et pesant pour elle. Lorsque le portrait de la Grosse Dame pivota pour laisser apparaître Hermione, la rouquine se leva d'un bond pour accueillir sa meilleure amie.

Mais lorsque son regard tomba sur le visage fatigué d'Hermione, Ginny laissa retomber ses bras le long de son corps, abandonnant l'étreinte qu'elle avait esquissée à l'encontre de la brunette. La cadette des Weasley fronça les sourcils et son regard chercha dans celui de son amie une explication à sa mine déconfite.

-Quelque chose ne va pas? Demanda Ginny d'une voix beaucoup moins assurée.

Ron releva la tête pour apercevoir la brunette. En effet, Hermione semblait extrêmement pâle. Elle tremblait un peu semblait-il et ses cheveux dégoulinaient. Le regard de Ron glissa vers la fenêtre de la salle commune de laquelle on pouvait voir de grosses et violentes gouttes de pluie s'abattre au dehors et contre le carreau. L'obscurité de la soirée tombante était parfois entrecoupée d'une lueur éclatante et déchirée d'un sourd bruit d'orage.

-Tu es allée dehors? Interrogea Harry.

Hermione hocha la tête et baissa les yeux. Ron fronça les sourcils. Depuis le début de l'année, Hermione n'avait pas passé une seule soirée loin de ses deux meilleurs amis, leur année de cavale les avait considérablement rapprochés tous les trois et il était très rare de trouver l'un d'entre eux sans les deux autres, qu'est-ce qui avait alors poussé Hermione à passer plus de deux heures loin d'eux? Et pourquoi était-elle allée dehors sous ce mauvais temps? Elle devait-être tombée malade à rester sous cette pluie et ce vent glacial! Pourtant, il y avait une immense tristesse peinte sur son visage.

La Griffondor avait l'air honteuse et appeurée ; même pendant leur cavale, Hermione n'avait jamais eut l'air si peinée. C'était comme si elle portait un pénible poids sur ses frêles épaules. Ron s'agita, franchement inquiet pour la jeune femme.

-Mione?

Elle releva à peine la tête, juste assez pour que ses yeux croisent ceux de Ron. Elle le supplia du regard. Elle suppliait, mais de quoi? Se demanda le garçon. Balançant sur la table son magazine, Ron se leva et s'approcha d'Hermione. Il la pris par les épaules et se proposa de la conduire à l'infirmerie tandis que les deux autres restaient immobiles et inquiets dans la salle commune. Ron et Hermione s'éloignèrent lentement et passèrent le portrait de la Grosse Dame en silence.

Ron soutenait la pauvre Hermione dont les tremblements avaient redoublés. Il pressa le pas, affolé par la jeune femme. Il connaissait Hermione depuis si longtemps, pourtant jamais il ne l'avait vue dans un tel état.

-Mione, que se passe-t-il?

La brunette cessa de marcher et Ron s'arrêta à sa hauteur. Il attendit en silence qu'elle se décide à lui parler, mais tout ce qu'elle fit, fut de lever lentement la tête et d'accrocher son regard humide à celui de Ron. Hermione se colla au torse du rouquin et encercla le cou de ce dernier de ses petits bras. Elle huma son parfum si masculin et pourtant encore si enfantin. Ses tremblements cessèrent. Ron étreignit la brunette et la berça doucement. Leurs regards toujours accrochés l'un à l'autre, ils approchèrent leur visage l'un de l'autre.

Hermione se hissa sur la pointe de ses pieds et écrasa ses lèvres contre celles de Ron. Le rouquin savoura son doux baiser et l'approfndit. Il caressa les cheveux de la jeune femme, enlaça sa taille et la plaqua un peu plus contre lui.

-Attend, voulut-il l'arrêter en se dégageant doucement d'elle.

Malgré tous ses désirs, Ron n'avait pas oublié la peine d'Hermione. Il voulut éloigner la brunette de lui, mais Hermione sauta à son cou et l'embrassa fougueusement. Ron laissa échapper un gémissement de plaisir. Tous ses rêves se réalisaient ce soir là : l'amour d'Hermione, son petit corps pressé contre le sien, brûlant de désir.

La brunette l'entraîna plus loin, la porte de la salle sur demande les attendait déjà. Ron laissa Hermione ouvrir les larges portes de bois et il l'enlaça à nouveau, la souleva de terre et se laissa tomber avec elle dans le lit moelleux qui avait été invoqué. Hermione gémit lorsque les doigts de Ron se faufilèrent sous sa robe de sorcière. Elle le débarassa, lui, de sa chemise et défit sa ceinture en cuir.

Il s'arrêta un instant et croisa le regard d'Hermione. Elle sourit, loin d'être aussi timide qu'à l'acoutumée. Le rouquin se sentit frissonner. Depuis septembre, alors que lui-même et ses meilleurs amis revenaient à Poudlard après la lourde guerre qui leur avait volée leur enfance, Hermione et Ron partageaient ces instants de folle passion. Chaque fois, tout se passait de la même manière. L'un de deux faisait le premier pas, ils s'embrassaient, se taisaient et se réfugiaient dans la Salle sur Demande. Ils faisaient l'amour, restaient un peu l'un contre l'autre, transpirants, reprenant leur souffle et leurs esprits. Puis il se séparaient, ou bien ils revenaient ensemble dans la salle commune. Sans que rien d'autre ne se passe entre eux.

Ron plongea vers Hermione il s'embrassèrent à nouveau. Leurs corps se frottaient l'un à l'autre dans un mouvement de va et vient. Lorsqu'Hermione eut finit de se débarrasser des vêtements de Ron, le rouquin fit de même avec ceux de la brunette. Il admira les petits seins de la jeune femme, les tétons dressés n'appelaient qu'à se faire embrasser tendrement. Il plongea vers la poitrine de la jeune femme tandis que ses doigts glissaient vers la culotte d'Hermione. Elle se cambra sous lui et gémit de plaisir.

Allongé l'un contre l'autre, Ron et Hermione observaient le plafond magique de la Salle sur Demande. Il était à l'image de celui de la Grande Salle et le rouquin et la brune s'évadèrent quelques instants, contemplant le magnifique panorama d'étoiles qui les surplombait.

Ron tourna la tête et son regard se posa sur le visage paisible d'Hermione. Elle semblait se reposer et son regard ne cessait de passer d'une étoile à une autre, un petit sourire se formait au coin de ses lèvres.

Le rouquin grimaça. Il avait peur d'interrompre ce doux moment, ce serait bien la première fois qu'ils se parleraient après un moment pareil... Il pris une forte inspiration.

-Mione, tu ne m'as pas dit...

Elle tourna lentement son visage vers lui et son sourire fondit. Elle était de nouveau terriblement pâle et ses yeux devenaient humides de tristesse. Elle semblait tout de même plus apaisée que quelques temps plus tôt dans la Salle Commune.

-J'ai... Euh... Bagaya-t-elle.

Sentant sa panique, Ron se redressa pour la prendre dans ses bras et la bercer doucement.

-Ron, il se passe quelque chose de grave, avoua-t-elle dans un sanglot.

Elle fut secouée d'un violent sanglot, mais aucun pleur ne s'échappa de ses lèvres, ni aucune larme de ses paupières.

-Quoi? Qu'est-ce qu'il y a?

Le rouquin sentit son coeur s'emballer. Se pouvait-il qu'Hermione ait des problèmes, qu'elle soit menacée par quelqu'un ou quelque chose? Ron se sentit soudain coupable. Malgré tout le temps qu'il avait passé aux cotés d'Hermione, il n'avait rien vu? Il ne savait rien du mal qui rongeait Hermione, c'était sûrement le plus affreux sentiment qu'il eut jamais ressentit.

-Hermione, quelqu'un t'a fait du mal?

Elle secoua la tête avec énergie. Ron n'y comprenait plus rien, que pouvait-il arriver de si grave à Hermione?

-Est-ce que tu veux me le dire?

Il avait gardé un ton doux et rassurant, mais au fond de lui-même, Ron avait envie de crier. Plus Hermione restait silencieuse, plus il était pris d'une profonde angoisse. Ron était effrayé par la vision qu'il avait à cet instant d'Hermione. Il se souvenait de la fois où, lorsqu'ils étaient rentrés du Manoir Malfoy l'année dernière, Ron avait veillée Hermione qui était alors inconsciente : des heures de silence insoutenables. Si le rouquin s'agaçait parfois du moulin à paroles qu'était Hermione, rien n'était plus insupportable pour lui que son silence et son repli sur elle-même. Hermione était pour lui une femme d'un extrême courage, d'une force et d'un caractère à toute épreuve ; voir ainsi une Hermione tremblante et plongée dans un silence de mort était un véritable calvaire, une angoisse déchirante.

-Hermione, répéta le garçon en secouant légèrement les épaules de la brune.

Elle pris un grande inspiration et un sanglot terrible la secoua de nouveau. Elle posa son regard sur le visage aux traits inquiets de son meilleur ami et secoua la tête faiblement.

-Ron, je suis désolée... Je crois que je suis enceinte.

C'était comme un coup de massue. Ron ne bougea pas. Ses yeux n'exprimaient rien. Ni colère, ni peur, ni joie. Rien du tout.

-Tu... Tu penses ça?

Elle hocha la tête en retenant ses pleurs, honteuse et effrayée. Ron plongea son regard dans celui de la jeune femme et souffla. Il n'exprimait toujours rien. Seulement, il libéra Hermione de son étreinte et se détourna lentement.

-Ron... l'implora-t-elle.

Qu'était-il en train de penser d'elle?

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