Pour Eric
Tous humains. Tous les personnages appartiennent à S. Meyer.
J'étais allongée dans mon lit, appuyée sur l'un de mes coudes, et je regardais l'homme qui dormait paisiblement à côté de moi. Je n'aurais jamais imaginé qu'il allait me rendre si heureuse. Vu comment notre relation avait commencée, personne n'aurait pu imaginer que nous finirions mariés. Tout avait commencé cinq ans plus tôt.
Cinq ans plus tôt
J'étais en terminale au lycée de Forks. Je n'étais ni populaire, ni impopulaire. Je vivais avec mon petit frère, Eric qui avait 15 ans et il était en seconde. Nos parents étaient morts deux ans plus tôt dans un accident de voiture. On avait dû déménager de Jacksonville à Forks où notre oncle Charlie vivait. C'était lui qui avait été désigné comme notre tuteur. Il était le shérif de Forks et il était sympa et gentil. On s'était bien adapté. Mais ces derniers temps, je remarquai qu'Eric se comportait bizarrement, il ne parlait presque plus, il se renfermait sur lui-même, il avait reçu des mauvaises notes à ses derniers contrôles. Quelque chose n'allait pas et il refusait de me dire quoi que ce soit. Un jour, j'entrai dans la salle de bain sans frapper puisque Eric était sensé être déjà en cours, quand je le vis torse nu. Il avait des gros bleus sur tout le torse. Je lui demandai ce qui lui était arrivé et il se décida à enfin m'avouer la vérité. Il se faisait racketter. Il m'expliqua que cela faisait deux mois qu'un groupe de trois jeunes en première le brutalisaient : ils lui prenaient son argent, ses vêtements, lui demandaient de faire leurs devoirs, et le frappaient quand il ne faisait pas ce qu'ils lui demandaient ou par plaisir. Je voulus savoir les noms pour aller les dénoncer au principal mais il refusa de me dire qui étaient ces jeunes car il avait peur d'eux, et il m'avait fait promettre de ne rien dire à Charlie. Le lendemain, j'étais assisse seule à une table de la cantine. J'avais expliqué à mes amis que j'avais besoin de m'isoler parce qu'il fallait que je réfléchisse. Comment pouvais-je aider mon petit frère s'il refusait de me dire quoi que se soit sur ces types. J'étais perdu dans mes pensées quand je vis Edward Cullen s'asseoir en face de moi. C'était le garçon le plus populaire et le plus sexy du lycée. Il était en terminale. Tous les autres garçons voulaient être son ami ou être comme lui, et toutes les filles voulaient sortir avec lui. Mais c'était surtout le plus gros dragueur du lycée : il ne sortait pas avec les filles, il couchait avec et ensuite les jetait sans aucun remord. Lui-même savait qu'il était un salaud. A chaque fois qu'il me parlait, il me draguait, et à chaque fois, je le repoussais. Je mentirais si je disais que je ne le trouvais pas sexy, mais je ne voulais pas être une autre de ses conquêtes d'une nuit.
- « Qu'est-ce tu veux, Edward ? Je n'ai pas le temps aujourd'hui pour tes petits jeux. Alors si tu n'as rien d'autre à me dire que tes phrases habituelles de drague, vas t-en. »
- « Qu'est-ce qui ne vas pas, Bella ? Mauvaise journée ? Ou bien tu t'inquiètes pour ton petit frère ? »
- « Qu'est-que tu viens de dire ? Comment tu sais qu'il a des problèmes ? » lui demandai-je froidement.
- « J'ai entendu des jeunes parler de la raclée qu'ils venaient de mettre à Eric. Et j'ai pensé que je pouvais t'aider, en contrepartie d'une chose » me répondit-il, nonchalant.
- « Qui sont ces jeunes ? Et si j'acceptais ton aide, qu'est ce que tu veux de moi ? »
- « Je ne connais pas leur nom, et nous savons tous les deux ce que je désire » me dit-il, en souriant.
- « Quoi ? Tu ne peux pas faire quelque chose uniquement par compassion, il te faut obligatoirement quelque chose en retour ? Tu vas me montrer ces types tout de suite, et c'est tout. Je ne veux pas de ton aide. Je peux me débrouiller toute seule » lui dis-je, en voulant me lever mais il me retint par le bras.
- « Si ces types peuvent me permettre d'obtenir ce que j'ai toujours voulu obtenir de toi, alors non, je ne le ferai pas. Et même si je le faisais, que comptes-tu faire contre eux ? »
- « Je ne sais pas, mais c'est déjà mieux que ta proposition. Si je l'acceptais, qu'est ce qui me prouve que tu iras bien les voir pour leur demander d'arrêter d'harceler mon frère ? » lui répondis-je, en colère.
- « Je tiens toujours mes promesses. » me répondit-il simplement.
- « C'est tout ? Je dois avoir confiance en toi parce que tu tiens toujours tes promesses ? Et puis même, comment tu peux être sûr qu'ils ne recommenceront pas au bout d'un moment ? »
- « Je peux m'assurer qu'il n'arrivera plus rien à Eric jusqu'à la fin de l'année, mais en contrepartie, je veux une plus grande compensation. »
- « Tu vois, j'ai toujours pensé que tu traites les femmes comme des mouchoirs en papier, mais je t'appréciais quand même, je pensais que tu étais quelqu'un avec des valeurs justes. Et tu vas laisser un ado continuer à se faire tabasser, uniquement pour pouvoir sauter sa grande sœur ? Tu me dégoûtes, ne m'adresse plus jamais la parole. J'arriverai à trouver qui sont ces types et je me débrouillerai toute seule. »
- « Ce n'est pas moi qui va laisser ton petit frère se faire tabasser, c'est toi. Je t'ai proposé une solution qui nous conviendrait à tous les deux. Et tu la refuses. Si tu changes d'avis tu sais où me trouver. » me dit-il, avant de se lever et de partir.
J'ai passé toute l'après-midi à essayer de trouver leur nom mais je n'arrivais à rien. Je rentrai chez moi et allais dans la chambre d'Eric pour essayer de le convaincre de le dire à Charlie. Quand je vis son visage, il avait un œil au beurre noir à son œil droit. Il m'a dit qu'il avait dit à notre oncle qu'il s'était cogné dans une porte au lycée. Quand je vis mon petit frère dans cet état, j'ai su ce que j'avais à faire.
- « Ne t'inquiètes pas, tout va s'arranger, je te le promets. Je dois faire une course mais je reviens d'ici quelques heures » lui dis-je avant de l'embrasser sur la joue et de sortir de sa chambre. J'annonçai à Charlie mon départ, et je sortis de la maison. Je montai dans ma voiture et pris la direction de la maison des Cullen. Je me garai devant celle-ci. J'y étais déjà venu auparavant, quand Edward ou Alice, sa sœur, avait organisé une fête. Je sonnai à la porte d'entrée, et attendit. La porte s'ouvrit et Edward se trouver devant moi, un sourire triomphant sur son visage. Je le bousculai pour rentrer à l'intérieur. Il referma la porte, me dépassa et grimpa les escaliers. Je le suivis jusqu'à sa chambre. Il referma la porte derrière moi. Je me débarrassai de ma veste et lui fit face.
- « Alors, je couche avec toi une fois par mois, et tu protèges Eric jusqu'à la fin de l'année, c'est ça ? » lui dis-je, amer.
- « Oui, sauf pour le rythme de nos rencontres. Ce sera une fois par semaine » me répondit-il, en commençant à s'approcher de moi.
- « Ne pousses pas, là. Une fois toutes les deux semaines » proposai-je.
- « Non, une fois par semaine » répliqua t-il, inflexible. Il savait qu'il était en position de force.
- « Une fois tous les dix jours » dis-je, le suppliant un peu.
- « D'accord » accepta t-il, avant de me prendre dans ses bras pour m'embrasser et me fit m'asseoir sur son lit. Il voulait commencer notre accord ce soir ?
- « Attends, Edward, je ne peux pas faire ça là, maintenant, alors que ta famille se trouve à côté » dis-je en le repoussant un peu.
- « Il n'y a personne d'autre que nous deux, dans la maison. Ils sont tous sortis. C'est bon, détends toi. »
Il recommença à m'embrasser. Ses lèvres étaient douces et il embrassait très bien. Mais je restais de marbre. Il me forçait à faire ça et il n'était pas question que je lui fasse le plaisir de lui montrer le plaisir qu'il me procurait. Je restais impassible à ses baisers. Je sentis sa langue sur mes lèvres et je les ouvris machinalement. Il dû sentir mon manque de participation car il s'arrêta et se leva.
- « Tu as l'intention de rester inerte et de ne rien faire du tout ? »
- « Tu me forces à coucher avec toi et en plus je devrais aimer cela ? » lui répliquai-je, acide.
- « Je veux que tu participes et que tu ressentes autant de plaisir que moi. Si tu ne veux pas, alors vas t-en, je ne te retiens pas »
Il se dirigea vers la porte, l'ouvrit et attendit ma réponse. Il était la seule solution pour qu'Eric ne se fasse plus embêter alors je n'avais pas d'autre choix que d'accepter sa demande. Je me levai, avançai vers lui et refermai la porte. Je le vis sourire.
- « Je te déteste » lui dis-je avant de l'embrasser. Tout de suite, le baiser devint passionné. Je posai ma main sur sa nuque et jouai avec les cheveux qui s'y trouvaient à la base. Il poussa un gémissement. Il me demanda l'entrée de ma bouche avec sa langue, et celle-ci commença une danse sensuelle avec la mienne. Il nous guida vers son lit où il m'allongea. On s'interrompit un instant pour reprendre notre souffle. Il se positionna au dessus de moi et on s'embrassa pendant un moment. Ses mains glissèrent en dessous de mon t-shirt et il commença à caresser mon ventre.
Je devais avouer que malgré le fait que je le détestais, il me procurait un plaisir immense. Ma dernière relation sexuelle remontait à trois mois. J'avais rompu avec Jacob après l'avoir trouvé dans son lit avec une autre fille. Alors j'étais un peu frustrée sexuellement. Et visiblement, la réputation qu'à Edward d'être un bon amant était vraie. Je crois que je n'avais jamais ressenti autant de plaisir rien qu'avec des baisers et des mains.
Edward remonta ses mains sur ma poitrine et commença à me la masser, tandis que ses lèvres quittaient les miennes pour s'attarder dans mon cou, le creux de mon épaule et le lobe de mon oreille droite. J'avais les miennes dans ses cheveux et je poussai un cri de plaisir lorsqu'il me mordit le lobe. Il s'arrêta et je poussai un gémissement de complainte, je ne voulais pas qu'il s'arrête, c'était trop bon. Il recula pour pouvoir prendre le bas de mon t-shirt afin de me le retirer, et il reprit ses attaques avec ses lèvres. Je le laissais faire, complètement submergé par l'excitation qu'il me procurait. Il descendit vers ma poitrine tandis que ses doigts attrapèrent l'attache de mon soutien-gorge et la défit. Il le balança sans regarder, comme il l'avait fait avec mon t-shirt. Il me fixa pendant une minute, ce qui me rendit mal à l'aise.
- « Tu es si belle, tu as des seins magnifiques » me dit-il, un peu essoufflé à cause de notre séance de baisers.
Il commença à les caresser, puis se pencha pour prendre l'un de mes tétons dans sa bouche tandis qu'il titillait l'autre avec ses doigts. Edward était définitivement un excellent amant. Il se préoccupait autant de mon désir que du sien. D'ailleurs, je sentais extrêmement bien celui qu'il ressentait en ce moment-même. Sa virilité était pressée contre l'une de mes cuisses. Il changea de sein et je trouvais qu'il avait trop de vêtements sur lui, par rapport à moi. Je le poussai pour qu'il se retrouve sur le dos et je me mis à califourchon sur lui. Son membre se retrouva dorénavant contre mon intimité et je gémis. J'attrapai son t-shirt, le lui enlevai et le jetai par terre. Edward avait un corps de rêve. Il était assez musclé. Je me penchai pour embrasser sa mâchoire, sa pomme d'Adam, son torse, son ventre jusqu'à ce que j'arrive au bouton de son jean. Je le défis et baissai la fermeture éclair. Je caressai son membre à travers son vêtement et il gémit
- « Oh, oui… C'est bon »
Je baissai son pantalon et le lui retirai en même temps que ses chaussures. Je n'en pouvais plus, j'avais besoin de le sentir en moi. Je m'éloignai de lui pour enlever mon pantalon et je me retrouvai en string face à lui. Il se redressa, m'admira quelques instant et m'attira vers lui. Il nous rebascula et je me retrouvai sous son corps. Il frotta son membre contre ma féminité.
- « Oh, Edward…j'en peux plus…je veux te sentir en moi » haletai-je entre deux frictions entre nos deux intimités
Il se pencha, ouvrit le tiroir de sa table de chevet et en sortit un préservatif. Au moins, il était prudent, avec toutes ses conquêtes. Il me le passa et il caressa mon clitoris, à travers mon string qui était mouillé.
- « Hum, tout est toute trempée. Tu es prête pour moi, Bella ? »
- « Oui… oui, je suis prête…. Edward… je veux te sentir en moi… je t'en prie, dépêche toi. » lui répondis-je, gémissante à cause du plaisir que me procuraient ses caresses sur mon intimité.
J'attrapai l'élastique de son boxer et libéra son membre. Un jour, au lycée, j'avais entendu des filles parler du fait qu'il était bien membré, et aujourd'hui, je savais qu'elles avaient raison. Edward ne perdit pas de temps, m'enleva mon string tandis que j'ouvris le préservatif et l'installai sur son membre dur. Je fis quelques mouvements de va-et-vient et il poussa un râle de jouissance. Il retira ma main de son sexe, et se positionna entre mes cuisses. Il me pénétra d'un coup de rein. Nous poussions tous les deux des gémissements d'excitation.
- « Oh, … Bella, … tu es si étroite, … c'est si bon » me dit-il, entre chaque coup de rein. Il accéléra ses mouvements et bientôt les seuls bruits que l'on pouvait entendre dans la chambre étaient nos gémissements de plaisir, le son de nos deux corps qui se rencontraient à chaque coup de rein et le son du lit qui cognait contre le mur.
- « Edward,…continue… comme ça. C'est si bon, …oui, oui » haletai-je.
- « Est-ce que… tu y es …presque ? »
- « Oui, oui, presque, continues, Edward, je vais venir »
Je sentis que je n'allais pas tarder à jouir.
- « Regarde moi, je veux te voir jouir. Vas-y, jouis pour moi, Bella. Fais le. »
Il caressa mon clitoris et je jouis. Ce fut le meilleur orgasme que j'avais eu jusqu'à présent. Il continua ses va-et-vient et je le vis et le senti jouir en moi. On resta tous les deux sans bouger un moment, pour reprendre notre souffle. Puis il roula sur le côté, retira le préservatif et le jeta dans la poubelle à côté de son lit.
- « Alors, tu vois, ce n'était pas si difficile. Et je crois même que tu as plutôt aimé. J'étais sûr que tu allais apprécier, ma belle » me dit-il, alors qu'il me regardait, appuyé sur un coude, en caressant mon bras.
Soudain, avec cette phrase, la réalité me revint, et je me sentis honteuse à cause de ce que je venais de faire. J'avais couché avec Edward Cullen. Je me sentais sale, d'avoir fait ça uniquement pour que mon petit frère soit tranquille au lycée. Mais ça valait la peine, pour Eric. Je me levai, attrapai mes vêtements, me rhabillai, et me retournai pour le regarder.
- « Tu as intérêt à tenir ta promesse. Ne raconte à personne ce qui s'est passé ce soir » lui dis-je, avant de me diriger vers la porte.
- « Bien évidemment. Et, Bella, si tu loupes un seul de nos rendez-vous, ton frère ne sera plus protégé, tu as compris ? »
Je lui jetai un regard noir et acquiesçai.
- « Bien, alors à dans dix jours, ma belle » me dit-il avant que je ne sorte de sa chambre et de sa maison.
Je rentrai chez moi, dis à Eric que tout était arrangé, que ces types n'allaient plus l'embêter. Il me demanda ce que j'avais fait mais je ne lui répondis pas, trop honteuse. J'allais dans ma chambre et pris une douche pour laver toutes traces de ce que j'avais fait ce soir. Je commençai à pleurer, mes larmes couvertes par l'eau de la douche, et je m'effondrai, en pleurs sur le sol de la douche. Je n'arrivai pas à croire ce que j'avais fait pour le protéger, mais je le devais, il était tout ce qui me restait. Je pleurai encore quelques minutes dans la douche, puis en sortis et allai me coucher.
C'était mon premier lemon, j'espère que ça vous a plus. Je ne suis pas très doué pour écrire les lemon. Dans les deux cas, faites le moi savoir.
