Helloooo,
Me revoilà avec, comme promis, une nouvelle fiction (yay!). J'ai voulu commencer quelque chose de plus "sérieux", avec du mystère, une intrigue et tout et tout...! On verra bien ce que ça donne ;)
Donc...(par où commencer?ah oui!) le titre est, comme vous l'avez surement remarqué, Harem Mortel. Je n'en suis pas peu fière, quand on sait que je l'ai cherché pendant des heures. Si vous ne savez pas ce qu'est un harem, en voici une définition : "Un harem désigne à la fois la suite de femmes (concubines ou simples « beautés ») qui entouraient un personnage important et leur lieu de résidence." (Wikipédia)
En quelques mots, un harem, c'est toutes les femmes qui tournent autour d'un même homme. Alors, est ce que le titre vous inspire? héhé
Cette fiction se déroule 10 ans après Poudlard. Les héros ont donc 27 ans. L'histoire ne prend pas en compte le merveilleux épilogue du tome 7, navrée.
Pour l'instant, le rating est T, surtout pour le langage. Mais il risque peut être de changer par la suite.
Voilà, je ne vous en dit pas plus. Quant à la date de publication...hum...je préfère ne rien fixer. Disons que je publierai aussi rapidement que possible!
Bonne lecture et merci de laisser votre avis dans le petit carré juste en bas ;)
Disclamer: le monde d'Harry Potter appartient à J.K. Rowling.
PROLOGUE : Retour aux sources
King's Cross station. Voie 9 3/4. Une locomotive rouge direction Poudlard. C'était là que tout avait commencé, seize ans auparavant. C'était à ce même endroit qu'Harry Potter était monté dans le train sans savoir les multiples aventures qui l'attendaient. C'était dans ce même train qu'il avait rencontré Ronald Weasley et Hermione Granger, ses deux meilleurs amis. C'était ce même quai qu'il s'était empressé de quitter, ravi de partir loin des Dursley et de sa vie monotone. Les années étaient passées, mais rien n'avait changé. C'était comme la première fois.
- Harry, tu vas en premier ! Allez, et tu pousses bien le chariot, hein !
Un éclat de rire répondit au petit garçon impatient. Ted Lupin, onze ans, se renfrogna. Pourquoi les adultes ne le prenaient-il jamais au sérieux ?
- Mon lapin, ne te fâche pas.
- Je ne suis pas un lapin ! grogna l'enfant, les bras croisés, tout en jetant un regard noir à celle qui avait parlé : Ginny Weasley.
La rousse sourit avec malice. Elle avait déjà devant elle un vrai petit homme.
- Moman, ze veux bien aller moi !
Une tête brune émergea d'entre les jambes des adultes et pointa du doigt le mur de brique. Harry souleva de terre son bébé et lui caressa doucement les cheveux.
- Pas tout de suite Lily. On attend Tata Hermione.
- Mais elle est tout le temps en retard ! gronda Ted
Harry ébouriffa les cheveux du garçon tout en lui disant qu'il n'avait pas à être stressé. Sa rentrée à Poudlard se passerait bien. L'enfant sembla se détendre un peu, mais demanda tout de même à son parrain pour la centième fois :
- Dis, c'est pas grave si je suis pas à Gryffondor, hein ?
L'Elu sourit. Teddy lui rappelait un certain garçon brun avec une cicatrice qui, des années auparavant, avait eu la même crainte.
- Ecoute, ton père était à Gryffondor. Il était un des Gryffondors les plus courageux de son temps et c'était un Maraudeur. Tu as toutes les chances d'y aller toi aussi. Et même si tu vas autre part, ça ne changera rien Ted. Ni pour nous, ni pour tes parents.
- De plus, ajouta Ginny qui avait tout entendu, depuis la fin de la Guerre, chaque maison est respectée. De très bons élèves sont désormais envoyés à Serpentard par exemple. Il n'y a plus de préjugés.
Ron lança un regard peu amène à sa sœur, qui lui indiqua qu'il avait intérêt à se taire. Oui, tout n'était pas aussi rose que le prétendait Ginny mais, pourquoi inquiéter des enfants ?
Le discours des deux époux fonctionna et l'enfant du célèbre Remus Lupin sourit. Et son sourire s'élargit lorsqu'il aperçut une touffe châtain au loin.
Hermione se maudissait. Elle était en retard alors qu'aujourd'hui était probablement le jour le plus important pour le petit Teddy. Slalomant entre les passants, elle réarrangeait ses cheveux. Merlin, ce qu'elle était épuisée ! Etre la Médicomage de garde n'était pas de tout repos. Elle n'avait pas dormi de la nuit et cela se voyait. D'immenses cernes ornaient ses yeux, ses cheveux ébouriffés étaient vainement attachés en un chignon qui partait en cacahouète et son maquillage avait coulé. Les muscles endoloris, elle courait tant bien que mal dans la gare bondée, se frayant un passage entre les valises. Etouffant, elle écarta les pans de son blazer et passa une main moite sur son front. Elle distingua enfin la voie neuf et souffla de soulagement en apercevant un petit groupe qui l'attendait.
Elle accéléra le pas et fit un signe désespéré à Ronald, qui ne la vit pas. Irritée, fatiguée et en nage elle fonça tout droit dans quelqu'un. Son corps déjà courbaturé se cogna contre un torse dur comme de la pierre et elle gémit presque de douleur.
Relevant une mèche de son front, elle ouvrit la bouche pour s'excuser puis la referma en découvrant l'identité de celui qu'elle avait percuté.
- Toujours aussi douée, Granger, fit-il de sa voix traînante.
Hermione se maudit encore plus fort. Aujourd'hui n'était vraiment pas son jour !
- Navrée, Malfoy, rétorqua-t-elle, la gorge sèche. Je ne vous avais pas aperçus, toi et ta connerie.
Elle essaya de se frayer un passage mais un flot de voyageurs descendit du wagon à sa droite, et elle se retrouva littéralement collée contre le torse de son ennemi.
- Si tu pouvais dégager maintenant, grogna-t-il en la voyant agripper sa chemise pour se maintenir en équilibre
- Si tu pouvais te taire. Tu vois bien que je ne peux pas bouger !
Irrité à son tour, il la poussa sans ménagement et elle heurta une vieille femme qui se mit à l'insulter dans une langue qu'elle ne connaissait pas. Elle s'excusa sèchement et se retourna pour faire la peau à cet abruti de Malfoy, mais il avait disparu.
Elle aperçut Teddy qui lui faisait un signe et abandonna ses idées de meurtre. Cet idiot de Serpent méritait bien moins d'attention que l'orphelin qui avait perdu ses deux parents pendant la guerre.
- Me voilà ! s'écria-t-elle, désormais à leur côté
Tous poussèrent un cri de soulagement. Ginny lui demanda si un Magicobus lui était passé dessus et Harry lui proposa une gorgée d'eau fraîche en voyant son état.
Un peu plus en forme et surtout de meilleure humeur, Hermione cria qu'il était temps d'y aller. Malgré les années, elle était toujours aussi stressée d'être en retard.
Harry, suite à la demande express de son filleul, passa le premier. Ensuite vint Ron, Ginny et Lily. Très vite, il ne resta plus que la Gryffondore et Teddy sur le quai.
- Vas-y Ted, je passe en dernier.
Le garçon prit une grande inspiration et regarda de tous les côtés afin de vérifier qu'aucun moldu n'allait le voir traverser un mur. Il se plaça face à son chariot, et se prépara à le pousser. Il fit le vide dans sa tête. Envolées les angoisses. Il devait être serein, car ce jour marquait un nouveau tournant dans sa vie. Décidé, il allait s'élancer au moment où… :
- Bon il bouge ses fesses ton gamin, Granger ? J'ai pas toute la journée moi !
L'élan de l'enfant retomba et il se retourna pour voir Hermione, le visage fermé et les poings serrés.
- Bravo Malfoy ! Grâce à ta voix de furet, Ted a prit peur !
- C'est surtout en voyant ta sale tronche que ton gosse a eu peur ! rétorqua le blond
- Je plains ton enfant, Malfoy ! Avec un père comme toi, ça doit être la joie !
Cette remarque le rendit furieux. Comment cette idiote de Gryffondore se permettait-elle de le juger ?
- Tu ne sais rien de moi Granger. Je ne te permets pas de juger si je suis un bon père ou pas. Va faire une colonie de roux avec la Belette et fous moi la paix !
Il allait partir sous le regard noir d'Hermione mais ajouta, avec un rictus :
- Ah non, oublie ce que j'ai dit ! Même Weaslaid ne veut pas de toi !
La lionne, furieuse comme jamais, s'avança vers lui et lui administra une gifle magistrale qu'il ne put éviter.
- La ferme, Malfoy !
Tout d'abord surpris, sa colère augmenta vite d'un cran en comprenant ce qu'elle venait de faire.
- Il n'y a que la vérité qui blesse Granger, cracha-t-il avant d'emprunter le passage pour se rendre sur la voie 9 ¾.
Il laissa derrière lui une Hermione furieuse. Même après toutes ces années, il l'insupportait toujours autant !
- Hermione, on y va aujourd'hui ou demain ?
Elle souffla un bon coup pour se calmer, puis traversa la colonne de pierre avec Teddy.
- Ah vous voilà enfin ! souffla Ginny qui avait du s'inquiéter. Qu'est ce qu'il s'est passé ?
- Une mauvaise rencontre, grogna son amie tout en observant le Serpentard qui venait de rejoindre Blaise Zabini, son ami d'enfance.
Ginny n'insista pas mais suivit son regard et reconnut bien vite la source du problème. Grimaçant, elle posa une main réconfortante sur l'épaule de sa camarade et elles rejoignirent le groupe.
- Prends soin de toi, Ted ! Ne fais pas de bêtises et n'oublie pas de nous écrire, d'accord ! Au moins une fois par semaine !
- Harry, tu es vraiment hilarant, on dirait Maman, ricana Ron
Le Survivant lui jeta un regard noir.
- Harry, t'en fais pas, je vous écrirai. Et vous aussi, hein ? Tous ?
- Tout le monde t'écrira chaque jour si tu le désires mon lapin, fit Ginny
Le petit grimaça légèrement à l'entente de son surnom affectif mais enlaça tout de même sa marraine. Il embrassa la petite Lily qui essayait tant bien que mal de s'échapper de l'étreinte de son père puis fit un câlin à Hermione.
Cette dernière serra bien fort le petit être contre elle, puis le sermonna pour la forme :
- Pas de mauvaises fréquentations. Pas de sorties après le couvre feu. Respecte bien le règlement, d'accord ?
- Il est le fils de Remus, il ne respectera jamais les règles, rétorqua Ron en souriant
Les yeux de Ted s'humidifièrent légèrement à l'entente du nom de son père. Ses parents lui manquaient atrocement et maintenant, il allait quitter sa famille adoptive.
Voyant une larme sur sa joue, Hermione lui murmura :
- Comme pour Harry, Poudlard sera ta maison. Mais nous serons toujours dans ton cœur, où que tu ailles. Et tu seras dans le nôtre.
Il la regarda dans les yeux et ce qu'il y vit sembla le calmer un peu. Il sourit et l'étreignit à nouveau. Après quelques embrassades supplémentaires, il monta dans le train.
- On se voit dans quelques mois ! cria Ron en agitant la main
Harry prit sa fille dans ses bras et adressa de grands signes à son filleul. Sa bouille allait lui manquer.
Hermione souriait de toutes ses dents au futur grand sorcier quand une voix la fit se retourner.
- Bon voyage ! Evite de fricoter avec la basse société !
Un ricanement retentit. Hermione se retourna pour apercevoir Blaise Zabini qui parlait à une petite fille lui ressemblant comme deux gouttes d'eau. Fiona Zabini. A côté de lui se tenait son ami d'enfance ainsi qu'un petit garçon blond, Scorpius Malfoy, son fils.
- Un problème, Granger ? fit-il en la voyant tournée vers lui.
Elle lui adressa un regard noir et les deux Serpentards ricanèrent. Elle était susceptible, et alors ?
- Vous n'avez pas changé…lâcha-t-elle
- Toi non plus. Toujours la même tête qui me donne des nausées, répliqua le blond
Hermione accusa le coup. Elle leva les yeux au ciel et renifla dédaigneusement. Ils étaient toujours de vrais gamins.
- Hermione, le train part, lui glissa Ron à l'oreille.
Elle frissonna de dégoût en sentant son souffle contre sa peau, mais sourit pour se donner contenance. Se détournant des Serpentards, elle agita la main en direction de Teddy.
La locomotive émit un sifflement. Un nuage de fumée s'éleva et la machine s'ébranla. Tous les parents regardèrent leurs enfants s'éloigner vers l'horizon.
Restés seuls sur le quai, les adultes partirent petit à petit. Ginny et Harry se dirigèrent vers la sortie. Hermione commença à les suivre mais une main lui attrapa le poignet. Elle se retourna.
- On peut discuter deux secondes ? demanda Ron, les oreilles rouges, signe de sa gêne.
Elle acquiesça, bien que sa conscience lui hurlait de s'enfuir en courant. Elle n'avait pas envie de lui parler, mais elle sentait qu'elle devait le faire quand même.
- Je suis désolé. Je sais que je te l'ai dit des centaines de fois, mais je le suis vraiment. Ca n'aurait pas du se passer comme ça…Je sais à quel point tu souffres à présent, à cause de moi. Je ne voulais pas te l'annoncer comme ça, mais-
- Bah alors Weasley, on essaye de recoller les morceaux avec sa copine ? l'interrompit Malfoy
Il s'avança vers eux avec un rictus, Scorpius sur ses talons. Hermione regarda l'enfant et voulut intercepter son regard mais ce dernier restait rivé sur le sol.
- Ta gueule, Malfoy ! Fiche nous la paix, bon sang !
- Ah ça jamais, Belette. C'est trop plaisant de te voir t'énerver !
Hermione suivait la discussion mais était comme déconnectée. Elle était obnubilée par le petit garçon qui ne pipait mot. Il ressemblait énormément à son père, pas de doute là dessus. Des cheveux aux traits du visage en passant par les yeux, tout était identique.
- Tu vas arrêter de dévisager mon fils Sang-de-Bourbe ! gronda le père
- Je ne fais rien de mal, répliqua la Gryffondore en relevant les yeux vers lui. Et si tu ne veux pas que je vous regarde, tu n'as qu'à partir d'ici !
Le Serpent grogna et, après les avoir incendiés du regard, partit rejoindre Blaise qui avait déjà traversé le mur.
- Hermione, tenta Ron, je disais que je suis-
- Mais oui, je sais, tu es désolé ! s'écria la brune, exaspérée et fatiguée par les discussions. Mais ça ne change rien à ce que tu as fait Ronald ! Tu as beau me supplier de te pardonner, je ne le ferai pas ! Tu m'as trompé, tu m'as menti ! Notre couple était basé sur des mensonges ! Si tu me l'avais avoué dès le début, tout aurait été différent.
- Tu m'en aurais voulu ! beugla-t-il, attristé par les paroles de son ex.
- Parce que tu crois que je ne t'en veux pas, là ?
Elle en avait marre. Sa journée avait été plus que pourrie. Tout ce qu'elle voulait, c'était ne plus voir aucun homme d'ici demain. D'ailleurs, elle ne voulait plus voir personne tout court.
- Je rentre, lâcha-t-elle, le laissant le bec dans l'eau.
- Attends, je-
- Ronald, je suis crevée. Je n'ai pas envie de discuter maintenant. Je n'ai pas dormi de la nuit et je me suis engueulée avec Malfoy trois fois en moins d'une heure. Bye.
Elle lui tourna le dos et traversa le mur, bien décidée à rentrer chez elle.
Une fois arrivée dans la gare moldue, elle souffla un peu. Elle regarda son reflet dans la vitre d'un train. Merlin dans quel état pitoyable elle pouvait être ! Des heures de sommeil s'imposaient. Elle marcha un peu puis faillit trébucher à cause de ses lacets défaits. Arrivée près d'un poteau, elle se pencha afin de nouer les lacets de sa Converse et un éclat attira ses yeux. Elle tendit la main et ramassa le bijou en or tombé à terre.
C'était une gourmette pour enfant. Elle était en or et la chaîne était assez grosse. Elle lut le prénom gravé dessus et retint un soupir de désespoir. Scorpius Malfoy. Cette gourmette appartenait donc au fils de l'infâme Serpentard. Tiraillée par sa bonne conscience, elle décida qu'elle la lui rendrait le plus vite possible. Ca avait l'air d'être un bijou précieux. Elle observa encore un peu le bracelet sous toutes ses coutures. Le retournant, elle découvrit quelque chose gravé au dos.
Je suis la seule.
Son cerveau se mit en marche. Elle relut la phrase quinze fois. Qu'est ce que ça voulait dire ? La seule ? La seule quoi ? Qui avait pu graver cela ?
Elle fronça les sourcils. Comme c'était étrange ! Pourquoi écrire cela sur la gourmette d'un enfant ? Et surtout, pourquoi sur celle de l'enfant si spécial qu'était Scorpius Malfoy ?
Perplexe, Hermione se remémora des articles de la Gazette. En effet, un mystère quasi-sacré tournait autour de l'enfant de Drago Malfoy. Le garçon était né dans le plus grand des secrets et jamais le nom de sa mère n'avait été révélé. Les journalistes n'avaient jamais découvert qui avait donné naissance à l'enfant. La probabilité la plus forte était que ce soit Astoria Malfoy, la femme du Prince des Serpentards, mais personne ne l'avait jamais vue enceinte. Cinq ans auparavant, un scandale avait éclaté à ce propos. Scandale qui avait été rapidement étouffé grâce à l'argent de la famille Malfoy.
Hermione était intriguée. Elle ne comprenait pas le sens de cette phrase. Un élément lui manquait : l'auteur de ce message. Etait-ce la mère biologique de l'enfant qui avait écrit cela ? Mais comment alors, par Merlin, Scorpius aurait-il pu avoir plusieurs mères ? C'était décidemment fort étrange…
Retenant un bâillement, elle le mit dans sa poche. Elle aurait bien le temps de fouiner plus tard…
Alors, est ce que j'ai réussi à créer ne serait-ce qu'un mini-peu de suspense? ;)
A votre avis, est ce qu'Astoria est la mère de Scorpius? Vous avez une idée de qui pourrait être l'auteur du message?
Merci d'avoir lu,
Pencilcase.03
