C'est la première fic que je poste sur ce site ... j'espère que ça vous plaira...

Attention Shounen-ai (bon, c'est pas très étonnant, c'est Kyou Kara Maou aussi hein ...)

Genre : Romance

Les personnages de Kyou Kara Maou ne m'appartiennent pas

Chapitre 1

Conrad et Günter étaient seuls dans le bureau de ce dernier. Le mazoku aux longs cheveux argentés accusait le capitaine : « Tu as de nouveau trahi sa majesté Yuuri, sois près à payer le prix de ta traîtrise ! »

Le brun fixait ses chaussures, mort de honte ; il ne pouvait pas répondre, il était en tord et méritais un châtiment.

Günter avait un peu honte lui même. Il savait très bien que Yuuri avait déjà pardonné Conrad (si il lui en avait voulu au départ). Mais c'était pour lui une chance d'avoir ce qu'il désirait depuis si longtemps. Son regard parcouru le corps de l'homme qui se tenait devant lui et il dégluti.

Il reprit : « Par cette trahison, tu t'es déshonoré, ta punition sera donc abandonner toute trace de ton honneur et pour ce faire, tu me donneras ta virginité. » Ça y est, il l'avait dit ! Il avait l'air calme à l'extérieur, mais dans sa poitrine, son cœur battait à tout rompre.

Conrad eut un choc et releva brusquement la tête pour regarder Günter dans les yeux avant de demander : « À toi ? » Sa surprise se transforma anxiété et en ... anticipation. La voix tremblante il continua : « Ce ne serait pas plutôt à quelqu'un comme Yosak de faire ce genre de travail ? »

Un éclair de colère passa dans les yeux violets du Mazoku à la crinière d'argent, mais troublé qu'il fût, le capitaine ne le vit pas. Lorsqu'il eut retrouvé son calme, il prononça un seul mot « Non » mais son ton était définitif et Conrad n'osa pas répliquer.

Il ne voulait pas donner sa virginité à Günter. Pas parce que l'idée le rebutait, bien au contraire en fait. Il avait rêvé d'un moment tel que celui-ci depuis tant d'années. Mais pas comme ça ! Il avait de nouveau trahi Yuuri et méritait d'être puni. Pourtant, si c'était Günter qui exécutait la sentence, ce ne serait pas un châtiment mais une récompense.

Il ne pouvait pas y échapper pourtant. Il n'avait pas son mot à dire. Il n'était qu'un traître... Il entendit à peine les mots du Mazoku aux cheveux d'argent tant il était perturbé : « Déshabille toi, le plus vite on en aura fini le mieux ce sera ». En fait, Günter voulait prendre son temps avec Conrad, découvrir son corps petit à petit dans ses moindres recoins, mais il était trop impatient pour ne pas exécuter sa sentence immédiatement.

Le capitaine ôta ses vêtements avec des mains tremblantes et il lui sembla qu'il mettait des heures à enlever ces ridicules bouts de tissus. Conrad avait honte, Günter allait le prendre pour le punir alors que lui était excité d'enfin pouvoir assouvir ses désirs, bien qu'il ne se fût jamais imaginé que ça se passerait ainsi. Dans ses rêves s'était la créature aux cheveux argentés qui gémissait sous lui...

Il était enfin prêt, Günter allait enfin pouvoir apprécier sa chair. Son cœur battait dans sa poitrine. Ah, si seulement ! Si seulement Conrad ressentait la même chose que lui ! Il posa la main sur son épaule nue. La peau douce et chaude sous ses doigts lui faisait perdre la tête. Oh Conrad ! Pensa-t-il, s'abandonnant à la tâche.

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Yuuri poussa un cri et se redressa dans son lit, le cœur battant à la chamade. Un cauchemar, Dieu soit loué, ce n'était qu'un cauchemar. Une voix ensommeillée se fit entendre à côté de lui : « Qu'est-ce qui t'arrives mauviette ?

- Rien Wolfram, rendors-toi, » répondit-il.