Bonjour, Bonsoir, Ceci est ma toute première fan fiction à plusieurs chapitres, je vous avoue que j'ai un peu d'appréhension sur la suite. J'ai déjà une dizaine de chapitres prédéfinis. Le nombre peut évidemment varier selon mon inspiration et le contenue final de chaque chapitre.
Note importante : Le professeur d'Histoire est inspiré par mon propre prof (miam.. je vous jure... à tomber par terre) et les autres personnages sont de la séries donc appartenant à Moffat (ce satan), A Mark Gatiss et of course à Doyle sans qui nous ne serions rien aujourd'hui.
Bonne lecture.
Chapitre 1
« Sherloooooock ? »
Mais qu'elle était cette voix insupportable ? Sa mère. Evidemment. Ce ne pouvais être qu'elle. Une voix aussi fluette et joyeuse si tôt dans la journée, ne pouvait être qu'à elle.
« Sherly Chéri ! »
Sherlock frissonna de rage à l'écoute de son surnom ignoble. Il se retourna dans son lit pour faire comprendre à sa mère qu'il ne fallait mieux pas l'embêter ce matin. Face à cette attitude qu'elle jugeait plus que puéril pour un adolescent presque adulte, elle soupira.
« Sherlock. Tu n'as pas intérêt à rater ton premier jour dans ton nouveau Lycée. Si tu te fais remarquer dès le premier jour, dieu seul sait comment le reste de l'année se passera. »
A l'évocation de cette rentrée, Sherlock se redressa d'un seul bond. Il regardait sa mère avec un regard suppliant.
« Non, t'es yeux ne te sauveront pas cette fois. Tu te lèves et tu te prépares. Mrs Hudson te prépare un petit déjeuné et si tu ne le manges pas… Bon je n'ai pas besoin de te rappeler les conséquences … »
Pour toute réponse, Sherlock marmonna quelque chose d'inintelligible et s'étira. Sa mère allait partir mais ajouta :
« Et rentres directement après le lycée, tu as tout ce bazar à ranger » dit elle en désignant l'ensemble de la pièce devant elle.
Sherlock suivit le geste et ne jugea pas nécessaire de rangé ce qu'elle qualifiait de capharnaüm certains jours. Ces yeux se posèrent sur sa table de chevet, il attrapa son téléphone posé sur une boîte de pétris, pleine d'une expérience dont seul son grand génie pouvait comprendre l'intérêt.
Quand il se leva enfin pour prendre sa douche, il s'interrogea sur l'utilité de la rentrée. Franchement cela ne servait à rien. Il allait aller au lycée, être dans une classe ridicule, pleine de gens ridicules, aux cerveaux ridiculement vide et serait face à des profs qui lui en voudront de son intelligence et de sa clairvoyance.
Le petit déjeuné, ne le gênait pas vraiment. Certes l'activité de son intestin ralentissait ses fonctions cérébrales, mais ce n'est pas ce matin qu'il allait en avoir besoins. De toute façon, son esprit ralenti serait quand même plus rapide que n'importe qui d'autre. Mrs Hudson était une reine du petit déjeuné. Chaque matin il était gâté avec des croissants, des brioches et toutes sortes de choses diverses et variées. Son frère, Mycroft, semblait quelque peu triste et morose.
« Alors, frérot ? Tu n'es pas heureux de ta rentrée ?
-Si si… C'est juste que…
-C'est juste que tu ne peux pas manger toutes ces bonnes choses, hein Mycroft ? »
Sherlock narguait son frère en régime depuis déjà un mois, en ouvrant une brioche encore chaude son le nez de Mycroft. Il riait encore de sa moquerie quand Mrs Hudson le réprimanda de son attitude. Il s'excusa promptement auprès de Mrs Hudson et lui demanda si son père était encore à la maison. La réponse ne le surpris en aucun point, ni ne le déçut. Sherlock et Mycroft étaient habitués maintenant à l'absence de leur père, même le jour de la rentrée.
Quand il eut finit son petit déjeuné, il regarda sa montre et ouvrit de grand yeux. Il sauta de sa chaise et en deux grandes enjambées il avait embrassé Mrs Hudson sur la joue, attrapé son sac et crié la bonne journée à sa mère.
Il courrait déjà le premier jour pour attraper le bus. Les personnes déjà présente à l'arrêt de bus le regardèrent avec un regard mi amusé mi plaintif. Il avait déjà repris son souffle quand le bus apparut à l'angle de la rue.
C'était une journée ordinaire. Aucune raison d'en faire tout une histoire. Il ne comprendrait certainement jamais pourquoi sa mère y tenait tant. Elle disait souvent que la première impression que vous faites aux gens, est celle qu'il garderont certainement de vous. C'était important pour elle, mais pas pour Sherlock. Sherlock ne se souciait guère de ce que pouvait dire deux blondes décolorés sur sa manière de parler, ou les bizarreries qu'il pouvait sortir à des professeurs. Il n'avait que faire de ce que pouvait bien penser toutes cette population inintelligente et lente d'esprit. Mais sa mère y tenait, et malgré son penchant vers la sociopathie, il ne pouvait pas s'empêcher de vouloir lui faire plaisir.
Quand il arriva enfin au lycée, il suivait un peu la masse des élèves vers les listes. Autour de lui les élèves se réjouissaient d'être ensemble, d'autre se plaignaient déjà de leur classe, et d'autre l'observaient du coin de l'œil. Il semblait que ce nouveau venu attirait l'attention sur lui sans que celui-ci ne s'en rende compte. Son allure faisait mouche. C'est vrai que Sherlock était plutôt bien habillé, mais lui n'y prêtait pas attention car c'était toujours ainsi. Il pourrait se vêtir d'un unique drap qu'il serait quand même élégant. Comme à son habitude il portait un pantalon en toile moulant (mais pas trop) et un t shirt simple. Rien de bien exceptionnel, on n'en voyait partout. Mais des regards s'attardait sur lui, le reluquaient de haut en bas et le détaillé dans l'espoir de savoir qui était ce bel inconnu qui franchissait ces portes pour la première fois.
Une fois que Sherlock eu trouvé son nom, il se dirigea vers la salle indiquée. Il se repéra dans le lycée comme s'il y avait toujours été. Rien de plus facile, pensait-il, quand on a changé d'établissement si souvent. Il s'appuya contre le mur de la salle, en attendant que le prof arrive. Sherlock avait une dizaines de minutes d'avance. Il en profita pour observer les élèves déjà présents. A sa droite se trouvé deux filles qui parlaient entre elle. L'une d'elle, une fille qu'il supposait plutôt jolie, mais avec des lèvres trop fines, l'observait. Quand il croisa son regard, elle détourna directement le sien et rougis soudainement. Il ne comprit pas pourquoi elle était gênée. Il remarqua dans son sac un livre sur la science approfondie, au-dessus du niveau demandé en dernière année. Il s'attarda sur la le peu de couverture qu'il pouvait apercevoir et en conclue qu'elle voulait travailler dans la médecine, certainement dans la morgue vu les mini post-it qui dépassé de certaine pages de la fin. Sherlock avait lu le même livre quelques années plus tôt et se rappelait que les chapitre sur la médecine criminelle se trouvait vers la fin. Il allait lui sourire quand leur professeur arriva et les invita à entrer dans la classe.
La professeur se présenta comme étant leur prof principale, elle expliqua son rôle, distribua les emplois du temps et commença à parler de sa matière. C'était une prof de sciences, tout à fait prometteuse mais Sherlock s'ennuyait déjà. Il avait déjà analysé tout ce qu'il pouvait analyser et en conclut que la femme devant lui n'avait pas une vie palpitante. Il étudia son emploi du temps. Il observa pendant quelque secondes la case intitulé Histoire. Il n'eut pas de mal à comprendre que son père avait demandé une option histoire pour son fils sans lui demander son avis. Sherlock ne voyait pas ce qu'il irait faire en classe d'histoire, ces cours ne seraient là que pour remplir sa tête de choses inutiles et clairement dispensable pour ses recherches. Il décida alors qu'il n'irait qu'au premier cours, pour se montrer et qu'il sécherait les autres cours de l'année. Il espérait se faire virer du cours facilement. Le reste des deux heures de présentation de l'année, il resta droit sur sa chaise, le regard dans le vide à penser à tout et n'importe quoi, tant que ça n'avait aucun rapport avec ce qui se passait dans cette salle.
Quand il rentra enfin chez lui, il fut soulager de retrouver sa chambre dans l'état qu'il l'avait laissé. Mrs Hudson avait la fâcheuse habitude de ranger derrière lui et cela le perturbait énormément, notamment quand une expérience était en cour. Il poussa quelques bouquins traînant, hors de son lit et s'y affala de tout son long et svelte corps en attrapant au passage son Ipod. Il mit le casque sur sa tête et s'abandonna à la voix enchanteresse de Lana Del Rey.
Il ne se réveilla que pour dîner. Il savait que la journée du lendemain serait bien plus pénible que celle-ci et devait être en forme. Malgré sa capacité à n'avoir pas besoins de tant de sommeil que d'autres, il se rendormit en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.
Voilà donc un premier chapitre. J'espère qu'il vous aura plus, n'hésitez pas à vous abonner si c'est le cas et à me laisser une review pour me dire ce que vous en avez pensé. Je n'ai pas encore d'idées précises de la fréquence de la diffusion des chapitres. Je vous souhaite une bonne journée ou une bonne nuit. Merci d'avoir lu. Love.
