PROLOGUE
Quelque part en Chine.
Sophia, où compte-tu aller?
Oh, pas loin. Juste là, dans ce magasin d'antiquité, ajouta-t-elle devant l'inquiétude de sa mère.
Puis, sans un mot de plus, elle se dirigea vers le magasin qui faisait pâle figure comparé à ses voisins.
Diling! Diling!
Puis-je vous aider... Mademoiselle? demanda une voix provenant de l'arrière boutique.
Elle leva la tête et vit un vieil homme à la barbe blanche.
Oh! Je... je ne sais pas. Euh, en fait je... je ne sais pas trop ce que je recherche moi-même et... j'ai... je... je ne sais pas ce qui m'a pris, mais quand je suis passé devant le magasin... je ... j'ai eu cette envie soudaine d'y pénétrer et, euh...
Ah! Je vois. Il vous a appelé! Il était temps...
Euh... De qui parlez-vous?
De quoi serais plus juste.
Je vous demande pardon?
Ça ne fais rien, suivez-moi!
Sans savoir pourquoi, elle le suivit à l'arrière de la boutique. Il s'arrêta devant une grande armoire. Il sortit une petite clé de sa poche et ouvrit l'armoire de son autre main (la première tenant la clé). Dedans il y avait un coffret qu'il prit de samain libre et qu'il tendit à Sophia en même temps que la clé.
Emmenez-le! Il n'attendait que vous.
Mais de quoi s'agit-il? Qu'est-ce que c'est?
Ça, vous devrez le voir lorsque vous serez seule!
Mais je...
Déjà le vieillard s'éloignait.
Combien, je vous dois?
Il lui fit signe de ne pas s'en préoccuper. Elle baissa alors les yeux vers le coffret avant de les relever un instant après. Le vieillard avait disparu.
Sophia ressortit du magasin l'air perplexe.
Ah! Te voilà enfin. Je commençais à m'inquiéter!
Que veux-tu qu'il m'arrive, maman? soupira-t-elle.
Je ne sais pas, mais je ne suis pas à l'aise ici! Rentrons à l'hôtel.
D'accord, d'accord!
Une fois rentrée à l'hôtel, Sophia s'empressa de fausser compagnie à sa mère pour se retrouver seule dans sa chambre, ou plutôt dans sa suite. Son beau-père, un homme assez riche était venu ici pour affaire et il avait loué deux suites dans cet hôtel: une pour lui et sa femme et l'autre pour sa bell-fille.
Elle posa le coffret sur la table du séjour et s'installa sur une chaise, face à lui. Elle le contempla un long moment se demandant ce qu'il pouvait contenir, puis elle se dit que la meilleure façon de le savoir était de l'ouvrir. Elle prit la petite clé et remarqua alors que des mots étaient gravés dessus. Des mots qu'elle ne connaissait pas et donc qu'elle ne pouvait pas lire.
Les mêmes inscriptions étaient gravées autour de la serrure. Une chose était sûre, c'est que la clé devait bien être celle qui ouvrirait le coffre.
Elle entra la clé dans la serrrure et tourna d'un tour sur la droite. Il y eu un déclic, et le coffre s'ouvrit. À l'intérieur, il y avait...
Comme tous les étés depuis son entrée à Poudlard l'école des sorciers, et même depuis son enfance, Harry était chez son oncle Vernon et sa tante Pétunia, en charmante compagnie avec son cousin Duddley. Comme à leur habitude, ils ne lui faisait pas la fête ni ne lui faisait le moindre sourrire, cependant comparé aux années précédentes, cet été-là était tranquille, et lui , Harry, en était content. Les Dursley lui fichait la paix et le laissait dans son coin. Il était devenu invisible à leurs yeux. Un des avantages également, par rapport aux dernières années était qu'il n'était pas obligé de se lever tôt le matin pour préparer le petit-déjeuner. Mais il n'en profitait pas pour autant pour paresser au lit pour éviter un maximum d'attiser la colère des Dursley. Car s'ils se tenaient à carreau, surtout l'oncle Vernon, c'était bien grâce à la menace de Maugrey Fol-Oeil!
La nuit, ses rêves ou plutôt ses cauchemars lui faisaient revivre encore et encore cette soirée au Ministère et la mort de Sirius. Il revoyait encore et toujours Sirius Black, son bien-aimé parrain, passer délicatement au travers de ce voile mystérieux et ne pas ressortir de l'autre côté. Il était mort. Mort! MORT! Comme il en venait à détester ce mot.
Il était mort par sa faute, parce qu'il avait cru à cette image que Voldemort lui faisait voir, à cause de cet elfe de maison: Kreattur, qui lui avait menti... Et tout ça pour quoi? Pour apprendre qu'une prophétie avait été faite sur lui et Voldemort, une prophétie dont Dumbledore ne lui avait jamais parlé.
Un soir de Juillet, alors qu'il regardait les étoiles les yeux embués de larmes, il se fit la promesse de ne jamais renoncer, et de venger Sirius comme il l'avait déjà promis au Ministère.
