Hello à vous,
Petites mises en gardes avant que vous lisiez plus loin cette fiction.
Cette fiction est classée M, signifiant Mature, son contenu seront donc réservé à des lecteurs sachant dans quoi ils s'engagent.
Pour cela je vous préviens dès maintenant que cette fiction contient violence, mention de viol, abus physique et psychique sur enfants et encore d'autres choses que vous découvrirez plus tard si vous pensez continuer à lire.
Pour ceux qui ne se sentent déjà pas de la lire, la petite croix en haut de votre écran vous aidera à fermer la fenêtre de votre navigateur.
Vous êtes maintenant prévenus, et sur cela...
Bonne lecture à vous.
Disclaimer: bien qu'habitant chez moi, les personnages ne m'appartiennent toujours pas, et oui même kidnappés, ils ne nous appartiennent pas (triste nouvelle je sais je sais).
1-Prologue:
Konoha, principal village du pays du feu. Un village d'apparence paisible; de petits magasins vous accueillant sourire aux lèvres, des habitants chaleureux, et si vous pouviez voir ce magnifique horizon qui nous est exposé du sommet du Mont des Kage...
Oh oui, en apparence ce village a tout pour plaire. Mais maintenant centrons nous sur la silhouette recroquevillée sur une branche d'un des Sakura centenaires du Mont des Kage.
Un jeune homme blond, âgé de 17 ans, malgré sa position nous assumons qu'il doit mesurer environ 1m70, aux yeux d'un bleu si profond que même le ciel en pâlit de jalousie.
Fils du Yondaime Hokage, Minato Namikaze et de Kushina Uzumaki, ils décidèrent de son prénom suite à l'écriture du premier roman de celui qui deviendra par la suite son parrain, et par la suite son sensei : Jiraya. Ainsi, ils nommèrent ce jeune homme blond Naruto. Naruto Uzumaki.
Vous devriez savoir, que lors de sa naissance, ses parents se sacrifièrent pour sauver le village du Kyubi, le scellant en leur fils encore nourrisson. Il fût par la suite confié aux Sandaime Hokage par son père juste avant sa mort. La dernière requête de celui-ci fût que Naruto soit vu comme un héros qui aurait contribué à la défaite du démon.
Mais la suite fût une toute autre histoire. Les villageois se mirent à voir Naruto comme le responsable de la destruction du village et les premières tentatives d'assassinats firent leur apparition. C'est ainsi que Naruto fût placé sous la tutelle d'Umino Iruka dès son plus jeune âge, et le Sandaime décréta alors que nul ne devait jamais dévoiler ses origines à Naruto, ni la vérité à propos du démon renard en lui.
Malgré les apparences qu'il donnait aux villageois, Naruto était loin d'être un imbécile, et encore moins un raté. Il découvrit très jeune l'existence du Kyubi, se lia d'amitié avec lui au fil des années et appris même à le contrôler. Quant à la vérité sur ses parents, après quelques habiles tours de et une technique bien à lui, il ne fût pas difficile de pénétrer dans la salle des archives, où, doit on le dire, nous apprenons plein de vérité pas si jolies (pour ne pas parler d'un certain massacre).
Maintenant, bien que le tuteur de Naruto fût été aux petits soins avec lui... l'enfance et l'adolescence de notre blond fût d'une difficulté extrême.
Victime d'Ijime dès son plus jeune âge, Naruto grandit dans la peur, la violence, et le manque d'amour.
A dix ans, pensant être un poids pour son tuteur, le jeune blond demanda au Sandaime de lui trouver un appartement pour qu'il puisse vivre seul.
Et depuis lors, les horreurs qu'il subissait ne firent que décupler. Et malgré le nombre, maintenant incalculable, de passage à tabac, d'insultes, tentatives de meurtre, de saccages de son appartement... Naruto continua d'afficher son sourire de marque, pour ne pas inquiéter les personnes devenues, au fil du temps, proche de lui. Car oui depuis son acceptation en tant que Genin de Konoha, l'Uzumaki réussit à se rapprocher de personnes autres que son tuteur.
Il y eut sa team de Genin, avec Sasuke son meilleur ami, son frère, son rival. Sakura, puis leur sensei Kakashi. N'oublions pas son parrain (devenu par la suite son sensei) Jiraya et, nouvellement Godaime Hokage, Tsunade.
Mais malgré ces personnes, il y avait des jours, tel aujourd'hui, où lorsqu'il ne pouvait plus contenir tout ce qu'il avait pût subir, Naruto venait se réfugier dans ce Sakura, à quelque mètre de la gravure de pierre de son père pour se laisser aller à sa peine. Pouvoir pleurer de tout son saoul, hurler sa peine jusqu'à ce que le manque d'air lui brûle ses poumons, évacuer sa rage dans une litanie de coup sur un tronc jusqu'à ce que ses jointures saignent, évacuer tout sentiment de son être.
Voyez? Il est bien beau l'aspect paisible et accueillant de ce village, mais en voici les coulisses autrement appelé "Le quotidien de Naruto Uzumaki".
Et aujourd'hui ne fait pas exception à la règle. Et nous revenons donc sur sa silhouette recroquevillée, expliquant sa présence dans cet arbre sur le Mont des Kage, essayant de se soulager de ce tourbillon d'émotion qu'il contenait.
Mais aujourd'hui notre blond ne réussit pas à supporter la peine et la douleur qu'il ressent, ni n'arrive à les évacuer, si bien que ses jambes ne le supportent même plus. Ses joues sont emplies de larmes, bien vite remplacées par de nouvelles tant le flot cascadant le long de son visage est important.
Ses pensées se sont focalisées sur son après-midi, cet après-midi qui détruisit l'once d'espoir auquel il se raccrochait. L'espoir qu'un jour les habitants changeraient d'avis à son sujet et l'accepteraient pour ce qu'il est.
Et le voici, brisé, revivant chaque instant l'horreur de son après-midi...
Il revoit ces hommes inconnus entrer par la seule fenêtre de son appartement. Il se rappelle encore être immobilisé, puis la sensation d'une corde glissant contre sa peau lui brûlant et liant ses poignets. Il sent encore le frottement de ce bandeau frontal descendant sur ses yeux le privant de sa capacité de voir. Il ressent encore la peur monter en lui lorsque, un à un, ses vêtement lui furent arrachés, le laissant nu devant ses assaillants. Il sent encore chaque coups reçu, la morsure de la lame d'un kunaï glissant sur diverses parties de son corps lui arrachant gémissement et hurlement de douleur. Il se souvient de ces rires résonnant dans son petit appartement, des insultes, des menaces, et toujours ses rires qui résonnent.
Il peut encore sentir le dégoût et la peur montant en lui lorsque des mains, autres que celles le maintenant au sol, se mirent à parcourir son corps. Ces mains le caressant, s'arrêtant à certain points clés de son corps, le touchants à des endroits que nul autre que lui-même n'avait touché, sans qu'il ne puisse se défendre. Et ces rires qui redoublèrent devant ses vains efforts de défense.
Puis la douleur déchirante de la chair pénétrant son intimité sans préparation; ses hurlements arrêter par nul autre qu'un large membre inséré dans sa bouche, lui arrachant des larmes de dégoût, lui donnant cette envie de vomir. Et la notion du temps lui échappa, voulant que ce cauchemar s'arrête, mais la douleur lui rappelait sans cesse que tout cela était bien réel. Il sent encore ce goût amer s'épandre dans sa bouche, la sensation de ce liquide visqueux emplissant son intimité avant que les membres se retirent. Puis la sensation des liens qu'on lui retirent et le silence. Il était seul, meurtrit, brisé... Et il ne savait plus.
Il se rappelle retirer le bandeau de son visage, la sensation d'être sale, l'effort surhumain pour se tirer jusque sa salle e bain. Il se rappelle de cette eau lui brûlant la peau, se mêlant à ses larmes. Ce sentiment d'impureté qu'il ressentit bien qu'il se frottait jusqu'au sang à certain endroit.
Puis après un très long moment, nous le retrouvons ici, sur le Mont Kage vivant tout cela encore et encore, caché des yeux de tous, pour seul compagnie le démon squattant son corps.
Depuis sa tendre enfance, le Kyubi consola à maintes reprises le jeune blond, de son nom Kurama, ce dernier s'était pris d'affection pour le jeune Uzumaki (bien qu'il ne le montre pas toujours).
"Hé kit' je suis désolé..." Naruto pût entendre dans sa tête, mais il ne prit même pas la peine de répondre à Kurama. Pourquoi son démon se sentirait il désolé pour cela? Il ne pouvait rien y faire de toute façon non?
Et derechef la voix résonna dans sa tête :"Kit'... Laisse-moi te venger pour ce qu'ils t'ont fait... Laisse-moi le contrôle de ton corps!
-Kurama..." Naruto lui répondit avant de s'arrêté, pesant le pour et le contre...
Pour: Il voulait qu'ils souffrent autant que lui et disparaissent.
Contre: Personne ne le croira et il serait surement condamné puis tué pour cela.
Bien le contre l'emporta, mais dans son esprit torturée naquît une idée, cette idée grandit à très grande vitesse, puis s'ancra au plus profond de lui. Dans un mouvement tout autant incertain que déterminé, Naruto se releva et dans un "pouf" de fumée arriva chez lui.
Tremblant lorsqu'il se rappela des événements de la journée, il rassembla dans son sac le peu d'affaire qu'il possédait, ses armes et quelques rouleaux.
Enfilant sa cape noir utilisée pour l'espionnage, Naruto laissa sous le cadre de sa team son bandeau frontal, préalablement rayé de ce trait indiquant qu'il désertait son village, et un petit morceau de parchemin ou l'on pouvait y trouver une inscription :"Ce n'est pas la peine de me chercher. N.U"
Regardant une dernière fois ce cadre, Naruto annonça à Kurama qu'ils allaient quitté Konoha. Et lui Kyubi ne s'en étonna pas, si vous voulez mon avis il s'en réjouis même.
Naruto se téléporta près des portes du village, la nuit était tombé depuis maintenant quelques heures, et c'est dans le silence de cette nuit que retentit les dernière paroles de Naruto Uzumaki pour son village dans un léger murmure :" Vers une nouvelle vie". S'élançant à l'extérieur du village, après s'être assuré que personne ne l'avait remarqué, Naruto Uzumaki disparu dans la nuit.
Bien ce premier chapitre est terminé. S'il vous plait faites autant de remarques que possible sur cette fiction pour que je puisse l'amélioré au fur et à mesure. Il y a déjà 6 chapitres de tapé dans mon ordi et je publierais donc régulièrement tant qu'il y aura encore des chapitres de prêts.
N'hésitez pas à me prévenir des fautes d'orthographes ou autre, j'ai un correcteur mais je ne suis pas à l'abris de me tromper j'écris souvent tard le soir et ce n'est pas facile lorsque l'on est très fatiguée.
En espérant que cette fiction vous plaise, je vous revois dans le prochain chapitre.
Sayuri Kuroda.
