Bonsoir! Je vous présente donc un petit OS Law/Monet que j'ai écrit y a un certain de temps déjà et dont je n'étais pas très sûre mais bon, je trouve que ce pairing est vraiment trop rare ^^

Au début il était un seul morceau mais en me relisant je me suis dit que le début pourrait parfaitement bien jouer le rôle de mini-prologue alors vous n'aurez que la première partie pour le moment :p

J'espère que ça vous donnera envie de lire la suite qui, de toute façon, ne devrait pas tarder ^^


(POV Monet)

Dans l'encadrement de cette porte, que plus aucun inconnu n'avait passée depuis bien longtemps, venait d'apparaitre un visage familier, ressurgissant de mes lointains souvenirs. Il n'y avait rien d'étonnant à ce que plus aucun étranger ne franchît cette porte : qui voudrait, volontairement, s'exiler sur une île comme Punk Hazard ?

Pourtant, il était bien là. A moins que mon manque de chaleur humaine ne me houât des tours. Mais non ! Je ne pouvais me tromper. Ces courts cheveux ailes de corbeaux cachés par cette casquette tachetée, cette peau que les rayons du soleil avaient léchée et colorée, ce sourire moqueur étirant ces fines lèvres et ces deux orbes gris illuminant ce visage, froids et durs.

Sous ce long manteau noir tacheté de jaune et marqué d'un Jolly Roger, je pouvais discerner une silhouette toujours aussi élancée et élégante mais, j'en étais sûre, à la musculature plus développée que par le passée. Sur son épaule reposait son fidèle sabre, encore aujourd'hui, plus grand que lui.

Malgré les dix années qui s'étaient écoulées, je savais que, ses manches relevées et les mains sorties des poches, je redécouvrirais des avant-bras tatoués d'étranges symboles et pourrait admirées des mains frappées de crois et du mot « DEATH ». Après tout, on ne le surnommait pas « le chirurgien de la mort » pour rien.

Je ne savais que dire, mes mots restaient obstinément coincés dans ma gorge tant j'étais perdue dans ma contemplation et mon examen.

Je devais reconnaitre que ces quelques années et, très certainement, le fait d'être devenu capitaine, l'avait changé. Dans le bon sens du terme. Il paraissait plus mature, plus assuré, plus méticuleux mais également plus froid, ce qui signifiait plus dangereux aussi. Mais qui n'a jamais été attiré par le danger, comme le papillon par la flamme ?

Cependant, une autre chose que je devais avouer était que mes souvenirs ne lui rendaient absolument pas honneur et ce malgré ces petits changements.

Je sentais également qu'il émanait de lui une aura menaçante et emplie de mystère mais je crus aussi y déceler une pointe de folie sadique… Mon instinct de survie avait beau m'intimer de ne pas trop m'approcher j'étais toujours plus attirée et désirais toujours plus m'en approcher, quitte à m'en brûler les ailes tel Icare ayant voulu s'approcher trop près du soleil.

Car oui, il avait beau être vêtu de noir et entouré par d'obscurs secrets, Trafalgar Law m'éblouissait et m'aveuglait.


(POV Law)

Je sentis son regard perçant se poser sur ma personne, me scrutant, à l'instant même où je passais le pas de la porte, pénétrant dans cette grande pièce dans laquelle trônait, en son centre, deux canapés l'un en face de l'autre, seulement séparés par une table basse.

Qui eut cru que je la recroiserais sur mon chemin. Après tout, elle a toujours eu le don de me surprendre… Monet.

Une très belle jeune femme, grande, mince, à la silhouette élancée et gracile et à la poitrine généreuse et pulpeuse. De longs cheveux verts ondulaient et encadraient sa taille de guêpe, même si, à mes yeux, elle s'apparentait plus à une harpie avec ses yeux.

Des yeux scrutateurs et observateurs, trop observateur, comme ceux d'un oiseau de proie. Même leur couleur, dorée, y faisait référence. De plus, d'après mes souvenirs, c'était une femme calculatrice et manipulatrice, bien qu'elle ne m'arrivât pas à la cheville. Elle séduisait et attirait les hommes entre ses griffes, ou plutôt ses serres, pour mieux les faire chuter par la suite.

C'était l'une des rares raisons pour lesquelles Joker avait tant confiance en elle. Par le passé…Maintenant, la question était : l'avait-il écarté et exilée dans ce tombeau glacé ? Ou bien cet endroit renfermait-il bien plus que je ne l'espérais et elle jouait alors le rôle de la sphinge ?

Peut-être, pour arriver à mes fins, pourrais-je me servir d'elle…

De plus, il me fallait reconnaitre que ses charmes dissimulés sous le tissu qui lui servait de robe, laissant à peine place à l'imagination, ne me laissaient pas totalement indifférent. Alors pourquoi ne pas servir mes intérêts tout en assouvissant un besoin naturel ?

Il me faudrait seulement ne pas laisser à porter de ses serres ma boite de Pandore.


Dans la nuit qui tombe, alors que les esprits se perdent, divaguent et s'endorment, les corps s'échauffent et, au creux d'un lit improvisé, deux êtres intrigués et attirés l'un par l'autre se découvre, s'apprennent, s'accordent, s'effleurent, s'unissent…

Ce n'est qu'une aventure, une rencontre au détour de l'un des nombreux couloirs sombres de ce lui-même sombre laboratoire. Mais quelles en seront les conséquences ? Et quelles en sont les motivations ?

Est-ce réellement pour assouvir un besoin naturel ou pour amadouer l'ennemi ? Ou pour une autre raison encore ?


(POV Law)

La lune était particulièrement belle ce soir-là et répandait sa douce lumière argentée sur la petite île dévastée. L'astre d'argent arrivait à l'apogée de son cycle, parfaitement rond et haut dans le ciel noir parsemait de poussières argentées et scintillantes.

Après une longue contemplation de ce ciel, le froid se faisant ressentir avec plus de force me força à rentrer. Minuit ne devrait pas tarder à sonner.

Ce fut sans grande conviction que mes pas me guidèrent jusqu'à ma chambre. Mes pensées étaient embrumées, égarées, perdues dans les bras d'une plantureuse créature les retenant prisonnières loin de moi.

Après mettre dévêtu par pur automatisme, je m'allongeai sur mon lit, me glissai sous les couvertures et fermai les yeux. A cet instant, j'eus l'impression que mes narines étaient assaillies par un doux parfum féminin. Puis, une chaleur familière m'enveloppa, éveillant mes sens. Je rouvris les yeux, ayant cru sentir une mèche de cheveux effleurer min visage mais non, il n'y avait personne.

Je savais qu'y penser n'était pas la chose la plus intelligente à faire mais plus je me disais cela et plus je m'égarais et dérivais dans l'enchevêtrement de souvenirs aussi magnifiques que cet amour était impossible et interdit, mon subconscient me ramenant quelques heures plus tôt alors que, blotti au creux de cette femme, je m'enivrais de sa chaleur, de sa douceur, de son étreinte.

Je revoyais ses bras s'enroulant autour de mon cou, ses ongles s'enfonçant dans mon dos, me laissant quelques marques, ses yeux se dilatant sous l'effet du plaisir et s'assombrissant à cause d'une luxure très séduisante. Sa voix se perdant dans des aigus haut-perchés et pourtant pas non moins désagréable résonnait à mes oreilles, en cet instant, comme la plus douce et envoutante mélodie en ce bas-monde.

Dire que rien de tout cela ne se serait jamais produit si je ne m'étais pas aventurer dans ce laboratoire…


(POV Monet)

Ah… Voilà le soupir que je laissai échapper lorsque Ceasar consentit enfin à me libérer et à me laisser partir. Je me sentais exténuée. Je n'avais rien écouté ni compris un seul traitre mot du long discours délirant très tardif dont venait très gracieusement de m'abreuver ce scientifique. En même quelle idée de me convoquer à une heure pareille ! J'étais persuadée que minuit ne devrait pas tarder à retentir.

Il m'avait été impossible de me concentrer sur quoi que ce fût depuis…ça. Ce qui s'était passé quelques heures plus tôt.

Je savais parfaitement bien ce que je risquais mais je ne pouvais m'empêcher de repenser à cet homme qui m'avait aimé come aucun autre homme ne l'avait jusqu'alors jamais fait.

Je revoyais encore son corps musclé et athlétique surplombant le mien, me dominant entièrement par sa taille et son poids. Je ressentais toujours ses mains sur mon corps, me caressant, me cajolant, laissant derrière elles une trainée de feu ainsi que ses lèvres embrassant chaque parcelle de mon corps, exécrant mes sens, marquant ma peau… Je revoyais ses yeux aux couleurs du métal désormais en fusion allumer en moi un brasier de sensations. Enfin, je sentais son souffle haletant et chaud se répercuter sur la peau de mon cou, me faisant délicieusement frissonner.

Désirant oublier tout cela pendant ne serait-ce qu'un court instant, je laissai ma robe glisser le long de mes courbes et de mes jambes, la laissant s'échouer sur le sol. Puis, je me glissai sous la douche, laissant l'eau chaude couler et emporter avec elle, je l'espérais, ces pensées impures et perturbantes que nourrissait mon esprit pour cet apollon nordique.


Alors? Ça vous intéresse, même un tout petit peu.. Soyez gentils laissez quand même une petite review si vous lisez ^^