Auteur : Maxwell-sama de lukomax

e-mail : : GUNDAM WING

Genre : POV, angst, torture de Duo, langage, shonen aï, OOC, yaoi peut être du lemon à la fin

Couples : 1+2/2+1, 4+3+4, 5+S

Rating : R/NC-17

Disclaimer : les personnages de GUNDAM WING ne m'appartiennent pas et c'est dommage

Résumé : un des Gundam boys a un problème, mais il ne veut pas le dire, même quand la personne qu'il aime lui demande. Je suis vraiment naze pour les résumés. D'habitude c'est Ritsuko qui les fait.

GEMINI

Chapitre 1 :

POV Heero

Ca fait déjà une heure qu'il devrait être sorti de la base. Qu'est-ce qu'il fout encore ce baka ? Mais qu'est-ce qui me prend, je m'inquiète pour ce natté ! Non, je crois que là je vais pas bien du tout. Faut dire que la dernière mission a été dure. Il s'est fait arrêter par des ozzies alors qu'il venait de repérer ce pour quoi on était là. Heureusement qu'il avait son émetteur : on l'a vite secouru.

J'essaye une nouvelle fois le microémetteur :

« 01 à 02 où es-tu ? » pas de réponse, je commence vraiment à paniquer.

« Duo t'es où ? Merde réponds. »

Ca va pas je perds mon sang-froid. Mais qu'est-ce qui me prend ? Je ne me comprends plus. Pourquoi dès qu'il s'agit de Duo je panique ?

C'est normal c'est mon meilleur ami, le seul avec qui je redevient un peu moi-même. J'apprécie les autres mais ils me voient que comme le soldat parfait. Duo est différent.

°°- Bon arrêtes de penser Heero, tu lui laisses une demi-heure après tu va voir ce qui se passe. C'est un pilote après tout, il sait se défendre.

Mais je me demande pourquoi il est si distrait ces derniers temps ? Si J le voyait il demanderait à G qu'il recommence l'entraînement de Duo. °°

Sur cette réflexion je m'assois sous le couvert de buissons.

POV Duo

Et merde deux bourdes en deux semaines, ça va barder au débriefing du Soldat Parfait ; si jamais je m'en sors vivant. Mais aux vues des regards noirs de mes « gardes du corps » personnels je crois que c'est pas gagné. Faut dire que je n'ai pas été très coopératif, je crois même qu'y en a certains qui garderont des traces de notre rencontre à vie. Rien que d'y penser je souris façon Shinigami.

« Pourquoi tu souris petit morveux ? » lâche mon voisin de droite, qui fait partie des personnes marquées à vie. En effet, je crois que mon coup de couteau sur son visage ne lui a pas plu.

°°- Bon trêve de plaisanteries ! Duo Maxwell tu es mal barré. °°

Ne surtout jamais sourire après avoir défiguré un mec : ça le rend légèrement violent, je note pour moi-même au moment ou un poing s'abat sur ma joue. J'ai presque l'impression que ma tête s'est décollée de mon corps tellement le coup était puissant.

« Au moins comme ça tu arrêteras peut être de nous prendre pour des imbéciles » siffla mon garde refait à la sauce Picasso (enfin là c'est plus Frankenstein).

Bon, il faut que je pense à un moyen de sortir d'ici, sinon ça va être ma fête.

Je passe le plan du bâtiment dans ma mémoire pour essayer de me situer. D'après l'obscurité et le manque de fenêtres je dois être dans les sous-sols. Mauvais.

Mes gardes se stoppent devant une porte qui ne ressemble pas à une porte de pièce accueillante. Devant cette porte il y a un autre garde.

« On amène le prisonnier qui a été trouvé au deuxième étage dans la salle des tests des nouvelles machines, » dit le garde à ma gauche.

« Je vais prévenir le lieutenant, mais je crois qu'il devra attendre son tour car on interroge l'autre prisonnier. »

Le garde de la porte entre dans la pièce. Quand la porte se referme les gardes se lance dans une grande conversation.

« Ca fait trois jours, il ne parlera pas. »

« Oui, c'est sur mais je crois que c'est juste par sadisme que le lieutenant continue. Mais je crois qu'il a un nouveau jouet donc il va se débarrasser de l'autre. »

Sur cette phrase je sens leurs regards sur moi. Mais qu'est ce que j'ai fait pour mériter ça ?

La porte s'ouvre.

« Finalement il attendra pas, l'autre prisonnier vient de mourir. Le lieutenant Oichi est dire que Zech, qui est pourtant l'âme damnée de Treize ! »

Pourquoi je me tape toujours les bourreaux sadiques à souhait ? En plus j'ai plus mon émetteur, il est tombé pendant mon combat contre les ozzies. Et le rendez-vous n'était que dans une demi-heure quand je me suis fait repérer. Je crois vraiment que ce n'est pas mon jour.

Mes gardiens me poussent pour me faire entrer dans la pièce. Il y a juste une chaise sur laquelle est assis un homme qui donnerait des sueurs froides même aux morts. Grand, carré, le visage marqué de multiples cicatrices et des yeux qui reflètent un esprit dérangé et violent.

Je dégluti avec difficulté et entame une prière pour mon âme.

Je suis debout devant la chaise. On me détache les mains, mais avant que je m'en rende compte ma vue est obstruée par un bandeau noir. J'entends l'homme se lever.

« Qui es-tu ? Et que viens tu faire dans cette base ? »

D'habitude j'aurais blagué, mais là je ne sais pas quoi dire.

Je sens sa main s'abattre sur mon visage.

°° -Et de deux décollage de tête !°°

Je reste debout avec difficulté. Un coup de poing atterri sur mon ventre. Je me plie en deux. Puis un coup sur le dos. Cette fois-ci je suis à genoux. Un autre coup au visage. Si seulement je savais où était l'homme, je pourrai me préparer à recevoir les coups avant qu'ils m'atteignent. Les coups fusent de partout. Je suis allongé en position fœtale pour me protéger un maximum.

Finalement je rends compte que je hurle sous les coups qu'il me donne.

Après une éternité ça s'arrête enfin, je reprend doucement mon souffle. Mon corps me fait mal de partout. Des gouttes perlent le long de mes membres, je sais pas si c'est du sang ou de la sueur.

« Lieutenant, votre déjeuner est prêt. »

Je comprends pourquoi il s'est arrêté. Merci le déjeuner, grâce à toi je récupère un peu avant la suite. J'entends la porte se fermer et d'après le silence total je sens que je suis seul. Je retire le bandeau de mes yeux, mais ça ne sert à rien, la pièce est totalement noire.

Grâce à mes souvenirs du bruit de la porte, je sais que celle-ci se trouve à ma gauche. J'essaye de me relever, mais j'ai une jambe cassée. D'ailleurs je crois aussi que toutes mes côtes sont cassées vu la douleur que je ressent à la poitrine ; finalement j'arrive à la porte en rampant. Je lève le bras à la recherche de la poignée. Je la trouve, je la baisse, mais la porte ne s'ouvre pas.

« Shit ! »

Heero doit déjà être dehors, en train de me maudire. Je me demande bien quelle heure il peut être. Peut-être qu'Heero me laissera pas croupir ici ;

°°-Faut pas rêver Maxwell pour lui c'est la mission avant tout. °°

Il faut que je me débrouille tout seul.

°°-Réfléchi Maxwell !°°

Soudain une idée me traverse l'esprit.

Je me traîne jusqu'à la chaise. Elle est en bois, parfait. Je la casse allègrement en passant mes nerfs sur elle. Puis grâce à deux des quatre pieds je me fais un atèle de fortune pour ma jambe. Je noue les bout de bois avec le bandeau qui était sur mes yeux et je déchire mon haut pour assurer le maintient de cette atèle.

Lentement je tente de me lever ; j'y arrive mais mon équilibre laisse à désirer. La douleur de ma jambe me fait grimacer à chaque pas.

Arrivé à la porte je sort une épingle de ma natte un peu défaite. Je tord l'épingle et commence mon boulot d'Arsène Lupin à l'aveuglette. Pas facile de trouver une serrure dans le noir !

Finalement, j'entends le clic de la serrure. Je mme cache derrière la porte quand le garde intrigué ouvre cette dernière ; ne me voyant pas il s'avance dans la pièce. Grâce à un autre des pieds de la chaise je l'assomme avant de prendre son arme et ses clefs. Je referme la porte après être sorti ;

Je commence mon chemin vers la sortie en remontant le couloir de tout à l'heure. Ma jambe m'empêche d'être rapide et elle commence à ma lancer dangereusement. Je m'arrête au premier carrefour et en repensant au plan je prend le chemin de gauche. Au fond il y a des escaliers. A peine ai-je posé mon pied sur la première marche que j'entends des cris derrière moi.

°°-Ils ont pas l'air d'aimer les tours de magie à la Oudini. °°

POV Heero

Merde keski se passe ? On dirait que les gardes cherchent quelqu'un.

°°-Encore un coup du baka natté°°

Je soupire et me rapproche pour entendre ce que se disent les gardes.

« Il a réussi à échapper au lieutenant Oichi ! Il est très fort. »

« Tu comprends pourquoi il veut absolument le retrouver il aime pas perdre la face. De plus il devrait être facile à trouver il est blessé ; remarques normal après trois quart d'heure de tabassage en bonne et due forme. »

Dans quel pétrin il s'est encore fourré ? Bon faut que je le retrouve sinon il va passer un sale quart d'heure.

°°-Mais où chercher un Maxwell en fuite ? Surtout si il veut pas être vu !°°

D'après la suite de la conversation il était au sous-sol, mais lez connaissant il doit déjà avoir atteint le niveau de la terre.

Finalement je me recule jusqu'à mon ancienne cachette et sort mon téléphone portable. Je compose le numéro de la planque, c'est une situation d'urgence, il faut prévenir les autres et donner un autre rendez-vous avant mission de sauvetage.

/ Allô /

« Quatre c'est Heero. On a un problème : Duo c'est fait prendre mais il s'est échappé. Le problème c'est que je peux pas le joindre donc j'y retourne le chercher car il est blessé, si on a pas repris contact dans trois heures vous avez carte blanche.

/ Compris Heero / dit Quatre peu rassuré.

Je raccroche éteint le téléphone et le cache sous un tas de feuilles. Je vérifie mes armes et commence ma mission de sauvetage.

POV Quatre

J'en étais sûr, Duo ne va vraiment pas bien pour se faire prendre deux fois de suite. Il va encore revenir dans un sale état.

Trowa et Wufei entrent dans le salon, je leur fais signe de m'écouter.

« Heero a appelé, ils ont un problème. »

Trowa me regarde avec un sourcil légèrement relevé (signe, chez lui, d'inquiétude).

« Quel genre de problème » demande Wufei.

« Duo c'est fait repérer et arrêter, mais il a réussi à leur échapper sauf qu 'il est blessé et qu'Heero a perdu le contact. »

« Combien de temps avant qu'on y aille ? » demande Trowa.

« Trois heures… », Je lâche.

« Quel est le problème Quatre ? » me questionne mon français préféré.

« Je sais pas, mais ça ne ressemble pas à Duo de se faire avoir si facilement. Et là ça fait deux fois. »

« Il a du faire tomber quelque chose au moment ou un ozzi passait » réplique Wufei.

Je hausse les épaules et soupire :

« Il y a quelque chose de pas normal…mais je ne sais pas quoi. »

POV Duo

Ca fait au moins une heure que je suis planqué dans ce conduit d'aération. J'entends les ozzies passer et repasser près de ma planque. Merde comment je vais faire pour sortir de là ?

°°-Déjà c'est bien tu es remonté à la surface donc tu as déjà plus de chances de t'en sortir qu'au sous-sol.

-Merci de ton optimisme mais là je ne vois pas de solutions. °°

Encore quelqu'un qui approche mais plus silencieusement et seul.

Je ralentis encore plus ma respiration et j'écoute attentivement. La personne n'est plus très loin de là où je suis. Elle passe sous la grille du conduit et je le reconnais.

« Heero » je souffle.

Il a entendu quelque chose car ses muscles se tendent encore plus. Je bouge lentement dans le conduit aussi silencieusement que possible avec ma jambe puis arrivé à la grille je l'appelle dans un murmure.

« Heero, je suis là.»

Il lève la tête et je croise son regard plus noir que d'habitude.

On se trouve dans un couloir isolé du premier étage, où les gardes sont moins fréquents qu'ailleurs, mais une patrouille arrive. Heero s'éloigne en silence le temps que les deux soldats passent. Puis il revient. Je retire la grille en silence. Et descend du conduit en faisant attention de me réceptionner que sur ma jambe valide. Sans un mot il passe mon bras autour de son cou et m'entraîne vers la sortie. En chemin nous évitons trois patrouilles de ozzies et finalement, on se retrouve dehors. Heero me conduit vers l'orée de la forêt près de grands buissons. Là je le vois chercher quelque chose et ressortir son téléphone. Il reprend mon bras et on s'éloigne le plus vite possible de la base.

POV Heero

Il est vraiment dans un sale état. Sa jambe est cassée au moins à deux endroits. Je pense qu'une grande partie de ses côtes aussi vu les bleus que je vois sous son t-shirt déchiré. Ses bras aussi sont couverts de bleus, mais rien de grave. Son visage est tuméfié et on ne voit plus qu'un seul de ses deux yeux améthyste. Je sens qu'il est proche de l'évanouissement mais il faut continuer. On arrive là où j'avais caché la jeep et je l'aide à s'y installer. Je démarre et décroche le téléphone. Duo est déjà inconscient quand j'entend la voix de Quatre à l'autre bout du fil (oui je sais y en a pas c'est un téléphone sans fil !).

« Je l'ai récupéré, mais il est vraiment dans un sale état. Il faut prévenir Sally il va en avoir besoin. » Tout en parlant j'appui sur le détonateur et le bruit de la base qui explose résonne dans le combiné.

« La base vient de sauter à l'instant. On arrive d'ici quelques minutes »et je raccroche.

Duo est toujours endormi quand je me gare à couvert des arbres pas loin de la planque. Je suis obligé de le porter pour rentrer dans la planque. Son corps semble si fragile à l'instant.

°°-Mais qu'est-ce qui t'arrive Heero ? Son corps est aussi dangereux que le tien, c'est l'assassin parfait après tout. °°

Je pousse la porte et entre dans la planque.

POV Wufei

Là j'avoue que Maxwell a fait fort. Quand Heero est rentré si j'avais pas su qui il tenait dans ses bras j'aurais jamais cru que se pouvait être notre Dieu de la Mort.

« Il est vraiment dans un état pitoyable ».

« Où sont Quatre et Trowa ? » me demande le Japonais.

« Ils sont partis chercher Sally et dire aux profs la situation. »

Heero acquiesce puis il monte les marches pour aller déposer Maxwell dans son lit.